En 1761, la cour souveraine voulant connaître les causes de la misère qui frappait alors le peuple lorrain, adressa à toutes les communautés, aux décimateurs, aux curés, aux admodiateurs, à des notaires, aux baillages, une suite de questions imprimées à tiers de marge sur quatre pages in-fol. On demandait la différence des revenus ou produit des terres de 1750 à 1761, la quantité des terres défrichées et de celles restées incultes, les causes des diminutions survenues dans les récoltes, etc. Les réponses, rangées par baillage, forment 8 volumes in-fol, d'autographes fort curieux. Si dans ces temps STANISLAS a pu mériter des artistes, des hommes de lettres, des courtisans, des ouvriers maçons et autres, le titre de bienfaisant, les campagnes et le peuple, réduits à la misère, n'ont pu que maudire sa puissance.

A ce questionnaire, voici les observations faites par le curé de Pompey soussigné Décimateur pour moitié dans la totalité des grosses et menues dîmes et pour la totalité des novalles sur la culture des terres du ban et finage du dit lieu après avoir consulté les anciens et les pauliers du même lieu.

..I..Quel a été communément et du fort au faible, depuis 1730 jusqu'en 1740, le produit en nature d'un jour de terre semé de blé.

En 1730, le jour de terre semé de blé produisait communément trois résaulx de blé, il y a eu peu de diminution jusqu'en 1740.

..II..Quel a été le même produit depuis 1740 jusqu'en 1750.

Depuis 1740, jusqu'en 1750, les terres ont été mal cultivé faute de fermiers commodes qui ont commencés à s'appauvrir par les charges extraordinaires et leur produit a qui se porte du fort au faible tout au plus à deux résaulx.

..III..Quel a été le même produit depuis 1750 jusqu'en 1760.

Depuis 1750 jusqu'en 1760, une partie des terres est restée inculte, il ne s'est plus trouvé qu'un laboureur dans le lieu au lieu de quatre qu'il y avait. En 1758 le fief de silloncourt qui fait la plus grande partie du finage a été inculte presque totalement, ce qui en a été cultivé l'a été par des laboureurs de frouard et le jour a produit un resal.

..IV..Quel a été celui de 1761.

En 1761 même production, il s'est trouvé un laboureur de plus dans le lieu.

..V..Quel a été communément et du fort au faible, depuis 1730 jusqu'en 1740, le produit d'un jour de terre semé d'avoine.

Même production à peu prés d'un jour de terre semée d'avoine que d'un jour de terre semée de blé.

..VI..Quel a été le même produit depuis 1740, jusqu'en 1750.

Idem

..VII..Quel a été le même produit de 1750, jusqu'en 1760.

Idem

..VII..Quel a été celui de 1761.

Idem

..IX..Quel a été communément et du fort au faible, depuis 1730 jusqu'en 1740, le produit en nature d'un jour de terre semé d'orge ou de méteil, ou de seigle, ou de pommes de terre, ou de tous autres grains ou légumes.

On ne sème point de méteil, peu de pommes de terre et d'autres légumes.
Le produit d'un jour de terre semé de seigle et d'orge a été à peu prés semblable à celui d'un jour de terre semé de blé

..X..Quel a été le même produit depuis 1740 jusqu'en 1750.

Idem

..XI..Quel a été le même produit depuis 1750 jusqu'en 1760.

Idem

..XII..Quel a été ce produit en 1761. (Il faut observer qu'on ne demande pas combien chaque jour de terre a produit en argent par la vente des denrées, mais seulement combien chaque jour produisait de denrées au moment de la récolte; et que le moyen le plus simple, c'est de comparer à chaque époque le produit avec la semence, c'est-à-dire, la quantité de grains recueillis avec la quantité de grains semés.)

Idem

..XIII..Le produit des menues dîxmes de chanvre, de lin, de légumes et autres dixmes vertes, tant solites qu'insolites, est-il augmenté ou diminué depuis 25 ans, soit en nature, soit dans le prix ou la valeur vénale de chaque denrée.

Le produit des menues dîmes de chanvre, et de lin et diminué considérablement depuis 25 ans dans ce lieu ; la rivière emporte et mange continuellement une partie des cheneviriers et des preys, on vient encore d'être à une levée depuis le pont de frouard jusqu'à Pompey sur le bord de la rivière qui retranche presque un quart des chenevriers, levée qui emporte le meilleur du terrain, levée nullement necessaire au bien public et qu'il est impossible au village de Pompey non seulement d'entretenir à cause de la moselle qui toujours la mangera et l'emportera, mais même de l'executé tout le peuple étant réduit à la mendicité.

..XIV..Le produit des menues dîxmes d'agneaux, porcs, chevraux, laines et autres, est-il augmenté ou diminué depuis 25 ans, soit en nature, soit dans leur prix où valeur vénale.

Les menues dîmes d'agneaux et de laine sont diminués considérablement depuis 25 ans. Le troupeau du fief qui était de 400 bêtes est réduit à 100. Les habitans appauvris ne nourissent presque plus de brebis.

..XV..Les augmentations survenues sur certaines parties sont-elles l'effet de quelques défrichemens ; ou quelle en est la cause.

Nulle augmentation survenue sur aucune partie tout est diminué et amoindry

..XVI..Quelle est à peu près la quantité des terres défrichées depuis 25 ans.

Les terres défrichées depuis 25 ans sont en contestation, il y en a peu.

..XVII..Les décroisemens et diminutions essuyées sur d'autres produits, viennent-ils de ce qu'il a des terres restées incultes, des terres mal cultivées, beaucoup de fermiers ruinés et les autres appauvris.

Il y a encore dans le ban quelques terres incultes ; mais presque toutes sont mal cultivées faute d'engrais, de chevaux est la raison des décroissements et diminutions

..XVIII..Quelle est à peu près la quantité des terres laissées incultes depuis 25 ans.

On ne peut préciser la quantité des terres restées incultes depuis 25 ans, parce quelles ont été cultivées successivement et alternativement incultes selon la commodité du laboureur

..XIX..Y a t-il des terres incultes qui pourraient être cultivées; et quels sont les obstacles qui s'y opposent ?

Toutes les terres du château de l'avant garde sont incultes et un canton sous le bois au dessus de Lalevée qui va à Pont a mousson, on pourrait les cultiver, mais l'engrais et la culture surpasseroient le produit.
D'ailleurs il n'est pas possible que lepauvre peuple de pompey les cultive, chargé de corvées continuelles tant pour les chaussées que pour les vannes du moulin de frouard, à l'entretien desquelles le conseil vient de les obliger à cause de la bannalité.
Le ban du lieu de Pompey cultivé en nature de terres labourables est de 300 jours ou environ ; à peu prés autant de vignes.
Les dites observations ci-dessus ont été faite à pompey ce 15e mars 1762..........M Bastien
...................................................................................................................curé de pompey

 

 

Etat des corvées que la communauté de Pompey a fait à commencer dez l'année 1741, les ordres de celles faites précédemment s'estant trouvées adhirées pour répondre à la lettre que Monsieur Colnet, conseiller à la Cour souveraine de Lorraine a écritte à Monsieur Bastient, curé de Pompey, de laquelle lettre laditte communauté a eut lecture estant assemblée à cet effet.

 

10 avril 1741
Un ordre reçu et signé de Monsieur de Lagalaizière pour travailler à une portion d'une nouvelle chaussée qu'on a fait construire de Bouxière aux Dames jusqu'à Faulx ledit ordre cy joint de même que les suivants ; cet ordre a été réitéré suivant l'annotation mise en marge et exécuté.
19 avril 1741
Un ordre d'idem de conduire soixante dix pieds cubes de pierres de tailles à prendre à la carrière de Noroy pour les conduire à St. Nicolas.
27 may 1741 Un ordre de idem pour recevoir la portion d'une nouvelle chaussée qui conduit de Pont St. Vincent à Neufchateau.
30 may 1741
Un ordre de idem de conduire soixante dix pieds de pierre de taille de Noroy à St. Nicolas. Les corvées pour l'entretient de la portion ordinaire de
la grande chaussée qui conduit de Nancy à Metz ne sont pas comprises au présent état parce que le sindic est obligé d'y faire travailler annuellement
sans attendre des ordres.
   
7 avril 1742
Un ordre de idem pour recevoir la portion de quarante toises de la chaussée des ponts des bois de haye.
10 avril 1742
Un ordre de idem pour travailler à la chaussée qui conduit de Pont St.Vincent à Maizières
16 mai 1742
Un ordre de Dominique Rose soy disant piqueur pour le rechargement d'une portion de chaussée sur la route de Nancy à Toul.
   
  Les ordres pour l'année 1743 se trouvent perdus.
   
12 décembre 1744

Un ordre de Monsieur le Chancelier pour conduire une demie toise cube de pierres morlon mesure de Lorraine au ban d'Essey à prendre à la carrière de Malzéville.
Les dittes pierres arrachées les manoeuvres de la ditte communauté.

   
1er may 1745
Un ordre de idem pour travailler aux ponts de la route des bois de haye
23 juillet 1745
Un ordre de idem aux laboureurs pour conduire au second fond du bois de haye cinquante Virlis d'eau et une certaine quantité de Virlis de chaux
   
  Les ordres pour 1746 se trouvent aussy perdus
   
1er mars 1747
Un ordre du même pour conduire de la carrière de Pompey quatre toises cubes mesure de Lorraine de moilon que les manoeuvres ont arrachés et qui ont été conduit au pont de frouard,
8 may 1747
Un ordre de idem pour travailler au même endroit de la route du pont du bois de haye
4 octobre 1747 un ordre de idem pour travailler au pont de frouard
   
2 may 1748
Un ordre de idem pour arracher et conduire deux toises mesure de Lorraine de moilon pour la conservation du pont de frouard
13 septembre 1748
Un ordre d'arracher et conduire au pont de frouard cinq toises cubes de morlon et cinq cent de faissin à prendre dans le bois communaux
   
23 janvier 1749
Un ordre de idem d'arracher et conduire six toises cubes mesure de Lorraine de moilon au pont de frouard ou dans les environs
30 mars 1749
Un ordre de idem pour conduire des bois communaux de marbache au ban d'essey neuf pieces de chêne
   
1er may 1750 Un ordre de idem pour ouvrir un nouveau canal au dessous du pont de frouard
3 may 1750
Un ordre de idem pour l'entretien de la portion de chaussée sur la grande route qui conduit de Nancy à Metz
10 juin 1750 Un ordre du Sieur Balingand pour travailler à la portion de la grande route
15 septembre 1750
Un ordre du nommé Martin, soy disant sous inspecteur pour travailler au pont de frouard
2 novembre 1750 Un ordre du même pour travailler au nouveau canal du pont de frouard
   
8 may 1751
Un ordre de Monsieur de la galaizière pour travailler à l'entretien de la portion de la grande chaussée
8 may 1751
Un ordre de idem pour arracher et conduire trois toises cubes de moilons au pont de frouard
   
24 avril 1752 Un ordre de idem pour l'entretien de la portion de la grande chaussée
5 septembre 1752 Un ordre de idem pour travailler aux ponts du fond des bois de haye
6 octobre 1752 Un ordre d'idem pour la portion de la grande chaussée
   
16 avril 1753 Un ordre d'idem pour travailler aux ponts de la chaussée des bois de haye
   
 
D'autres ordres que la communauté a reçue pour travailler au dessus de la porte de St. Jean de Nancy et ... ont étés joint au compte du sindic de cette année lequel ayant été envoyé au bureau de M. Le Subdélégué avec les ordres et autres pièces le tout s'y est trouvé perdus
   
8 may 1754
Un ordre de idem pour recevoir une nouvelle portion de chaussée sur la grande route de la longueur de huit cent quatre vingt toises, et comme il ne peut y avoir a pompey que deux voitures soit par le defaut de pature et de terres labourables pour occuper au dela de deux charues, l'entretien de cette portion de chaussée exige au moins trois semaines de travail annuellement
25 may 1754 Un ordre pour l'entretien de cette nouvelle portion (L'ancienne n'avait que 470 toises mesures de Lorraine sur quoy il y avoit à Pompey quatres laboureurs. Lis sont maintenant reduits à deux
1er octobre 1754 Un ordre pour travailler dans le fond des bois de haye
20 octobre 1754 Un ordre pour travailler à la nouvelle portion de chaussée
   
15 avril 1755 Un ordre pour arracher et voiturer treize toises cubes de france de morlon pour la conservation du pont de frouard
10 may 1755 Un ordre pour l'entretien de la portion de chaussée
20 septembre 1755 Un ordre pour la même portion
   
5 avril 1756 Un ordre pour travailler aux ponts du fond des bois de heye
10 may 1756
Un ordre pour l'entretien de la portion de la grande route et aller à gondreville prendre une pierre borne pour limiter à leur portion de chaussée de laquelle on a fait payer six livres
3 septembre 1756 Un ordre pour travailler aux grands ponts des bois de haye
19 septembre 1756 Un ordre pour travailler à la portion de la grande route
   
  Les ordres pour 1755 et 1757 se trouvent perdus
   
30 mars 1758
Un ordre pour arracher et conduire dans les environs du pont de frouard huit toises de pierres moilons
8 may 1758 Un ordre pour l'entretien de la portion de chaussée
2 octobre 1758 Un ordre pour le même objet
   
 
Les ordres pour 1759 1760 et 1761 sont entre les mains des sindics qui n'ayant pas encore rendu leurs comptes ont voulu conserver chacun en droit soy pour en prouver les parts dans leurs dépenses.
 

A l'egard des pierres arrachées pour servir à l'entretien du pont de frouard La plus grande partie a été employée pour faire des vannes et digues du coté du ban la Dame appartenant à M. le comte de Chabo opposé à celuy de Pompey L'une desquelles digues a été nouvellement protégée dans un endroit qui n'a jamais été endommagé de la rivière, aussi est il très évident que cette nouvelle digue qui barre la rivière n'a été faite que pour faire changer son lit ordinairec projet qui a été executé pour une bonne partie puisque le paquis de St. Eucaire appartenant à la communauté se trouve déjà enlevé pour une bonne partie
Cet objet est peu de chose en comparaison de la prairie que la rivière enlève journellement, elle se jette à l'entrée de la prairie si impétueusement que dans peu elle prendra son nouveau lit entre les terres labourables et la ditte prairie ; la communauté se trouvera sans pature
....On observera que les héritages des particuliers se trouvent considérablement racourcis par les digues et jetées de pierres faites du costé opposé que les prez du domaine se trouvent enlevés n'est .... d'eau en nature de nouveau prez et de saulcy au profit du sieur Chabo jusqu'à la concurrence de cinquante arpens au moins, que les surplus de prez domaniaux subira le même sort en peu d'année si l'on ny apporte remede.

Dans le courant de septembre 1761 en vertu d'un ordre de M. l'intendant resté entre les mains du sieur Marchal inspecteur on a commencé de tracer un nouveau chemin depuis la sortie du village jusqu'au pont de frouard parce que l'ancien s'est trouvé enlevé de la rivière pour cet effet l'on a beaucoup retranché les héritages des particuliers, pour ne plus être obligé d'en venir à cette extrémité il conviendroit déffendre le bordage de la rivière qui mine et creuse le chemin, pour l'entretien duquel il ne faut ny pont ny pillot mais seulement des gettées de pierres avec des fassines et piquets : au surplus le chemin est plus nécessaire en bas qu'en haut

   
  ........................Moulins Bannaux
 

Le conseil des finances vient de confirmer plusieurs arrets par luy rendus qui obligent frouard et pompey à l'entretien du canal, à la fourniture de tous les bois généralement quelconque pour l'entretien des deux vannes des dits moulins et à faire toutes les réparations grosses et menues même les vilains fondoirs pour toute la dépendance des moulins.
....Le fermier général a trouvé que dans le quinzième siècle un duc de Lorraine par une déclaration avait chargé les sujets du Barrois des réparations des moulins. Cette déclaration n'a jamais eu d'exécution, elle ne regarde pas les sujets Lorrains, d'ailleurs la coutume en admettant la banalité qui est un droit de servitude assez dur ne parles pas de corvée ni de fournitures au comptes des sujets bannaux.
Si ces arrêts du conseil subsistent les habitants des deux communautés seront obligés de désertés leurs demeurent. Les ouvrages et fournitures qu'il faudrait faire annuellement sont immenses pour des communautés parce qu'ils ne peuvent se faire que par adjudication, ce n'est pas une veuve, une fille, un vieillard, un infirme qui pourront travailler sur les eaux à reboucher les bois des vannes, par conséquence un objet de dépense de cent livres est fera un de six cent au moins par adjudication.
De tout tems le fermier général par son bail a été chargé de tout les objets, de son côté il en charge le meunier qui pourroit employer pour fassines et piton les sols des saulcy domaniaux en grand nombre.
....Les moulins dont sagit ont été assensé depuis quelques années, par le bail le Roy a subrogé le censitaire en ses droits sans aucunes garantie à raison des arrets dont il sagit ce meunier a fait des poursuites pour les mettre à exécution. Les communautés munies d'une consultation d'avocats se sont pourvus a Mr l'intendant pour être autorisés à se pourvoir en cassation, Mr l'intendant a voulu qu'elles préférent la voye d'opposition et leur avait promis sa protection au conseil, mais il ne s'y est pas trouvé.
Il n'est pas de l'intêret des communautés de prendre quant à présent la voye de cassation, il ne leur reste d'autre ressources que celles de porter leurs justes plaintes au parlement qui est le père des peuples.
Il est constant que si ce sisteme à lieu les communautés banales ne pourront soutenir tant de charges. Les seigneurs hauts justiciers pouront exercer le même droit. L'entretien annuel des vannes des moulins de frouard fera une dépense de douze cents livres, objet qui seront réduit à 400 - si le munier faisoit par lui-même les mêmes réparations.

   
  ..........................Fontaine
La communauté de Pompey a une fontaine qui à peine donne pendant l'été deux lignes silindric d'eau. Cependant le Sr foller a obtenu de Mr l'intendant permission d'en tirer pareille quantité pour, dit-il, il faire une fontaine dans sa cuisine mais il en a fait faire un jet d'eau : trois fois la communauté a formé opposition à ce droit, trois fois elle en a été déboutée.
Le dernier droit obtenu par le sieur Foller non seulement confirme le premier mais il oblige la communauté sous certains point de rétablir la fontaine et de fournir des eaux au sieur Foller.
....Il est constant qu'on ne peut donner le bien d'une communauté surtout lorsqu'elle en a un besoin pressant, donner le superflu des eaux au sieur Foller s'il y en avoit le procédé seroit encore supportable mais obliger une communauté à boire de l'eau de la rivière pour faire jouer un jet d'eau le procédé est révoltant, obliger la communauté à réparer la fontaine quand le sieur Foller le désirera en est une suite, au surplus pendant les années de sécheresse, les habitants sont privés de leur fontaine une bonne partie de l'année parce que le sieur Foller détourne le peu d'eau qui en vient ;
Les pièces d'oppositions et décrets concernant cette fontaine sont restés au greffe de Pompey par ordre de Mr l'intendant. Monsieur Collenel est prié de luy écrire pour les luy envoyer.

......La communauté quant à présent doit entretenir annuellement 880 toises de france de chaussée, opération qui dure trois semaines à cause du défaut de voitures.
L'entretien des chemins de communauté exige encore huit jours de travail.
Le temps employé pour arracher conduire et poser des pierres tant au pied du pont que sur le ban la Dame a duré au moins cents jours. Lorsque l'on a été obligé des corvées extraordinaires dans le fond du bois de haye et ailleurs ils ont été encore obligé d'entretenir leur portion de chaussée à l'ordinaire, ce travail a duré de pair et d'autan au moins six semaines.

 

signatures complétant le rapport d'enquête

 

 

 

 

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