Le quotidien dans la presse de 1808
.
. .
JOURNAL DE LA MEURTHE du dimanche 31 janvier 1808:
..Nancy. Les succès annoncés dans la poursuite des animaux nuisibles sont constatés par de nouveaux procès-verbaux ; tous les habitans de ce département rivlisent de zèle et s'encouragent dans ces opérations ; Franç. Colin et Nic. Vantillard, de Bathelémont-lès-Beauzemont, ont pris un loup et une louve dans une louvière qu'ils ont construite : L. Martin, de Château-Brehain ; Aug Laruelle, de Merviller ; Nic. Auburtin, d'Aulnois, F. Pièrron, de Colombey, ont, chacun, tué une louve ; L. Roy, d'Einville, a tué un loup et une louve. Si les chasses postérieures obtiennent les mêmes succès, notre département sera bientôt purgé des animaux destructeurs si redoutés par les habitans des campagnes et la reconnaissance se fera un devoir de répéter les noms des bienfaiteurs qui auront contribué au repos public.
- Ainsi que nous l'avons annoncé, on voit chaque jour des dépôts de troupes traverser notre département.
-On s'attend à chaque instant à voir passer à Nancy, les ambassadeurs russe, prussien et autrichien, retournant d'Angleterre, dans leurs cours respectives.
JOURNAL DE LA MEURTHE du vendredi 26 février 1808:
..A vendre en gros ou en détail. 1.° Une maison de maître, très vaste et des mieux appropriée, situé à Pompey, laquelle est composée de 2 chambres, au rez-de-chaussée, à faire feu, belle cuisine, 2 chambres à feu, au 1.er, belles caves, bougerie, remise, chambre à four. D'un autre corps-de-logis à côté et séparé de celui-ci, aussi bien approprié. Au derrière d'icelle, se trouve un jardin potager, et une vigne en suivant, le tout fermé de murs garnis de bons espaliers, contenant en totalité 24 ares 50 cent. ; 2.° 1 hectare 22 ares 63 cent. de vignes, tant sur le ban dudit Pompey que sur celui de Liverdun, qui en est voisin, qui sont de bons plants et bien situées ; 3.° une maison , située à Marbache, avec 30 ares 66 cent. de vignes, de bons plants ; 4.° 1 hect. 22 ares 63 cent. de vignes, laissées à bail à perpétuité, à moitié fruits, sises audit Marbache, dont les frais de vendange sont à la charge des vignerons baillistes ; 5.° 40 hect. 88 ares de bois, bien situés, sur le ban dudit Marbache, le tout bien peuplé d'arbres ; 6.° 40 ares 87 cent. de prés, situés dans la prairie de Custine ; 7.° 1 hect. 22 ares 63 cent. de pés, lieu dit à la Moitrasse, ban de Custine. Cette vente volontaire se fera en gros ou en détail, d'ici au 15 mars prochain. S'adresser au Sr. Renauld, greffier à Frouard, qui donnera connaissance des titres de propriétés des conditions de la vente et des clauses du procès-verbal qui sera dressé à cet effet.
JOURNAL DE LA MEURTHE du vendredi 26 février 1808:
..Nancy. Par décret impérial du 12 de ce mois la nomination de M. Lacaille, desservant la succursale de Pompey, à la cure de Thiaucourt, vacante par décès a été confirmée.
JOURNAL DE LA MEURTHE du mardi 14 juin 1808:
..Demande. La place d'instituteur et de chantre est vacante à Pompey. S'adresser à M. le maire de la dite commune, qui traitera, avec celui qui pourra remplir, à des conditions avantageuses.
..Remède éprouvé contre la rage. Prenez une grosse poignée de sauge, une de rue et une de triolet, pilez bien le tout dans un mortier, et mettez ce composé dans un vase. Pilez ensuite, dans le mortier, 13 ou 14 clous de girofle, avec de la peau d'orange aigre, du poids d'un écus de 3 livres. Remettez ensemble, dans le mortier, la sauge, la rue, le triolet, les clous de girofle et la peau d'orange, et repilez avec soin toutes ces matières ; jetez encore sur ces drogues, dans le mortier, deux poignées de gros sel, prises à deux mains et bien pleines, pilez le sel avec tout le reste ; délayer le tout dans deux verres de vin blanc vieux ; exprimer au travers d'un linge, vous obtiendrez deux grands verres de liquide. On n'en fait prendre qu'un au malade ; s'il le rejette, on lui donne le second. Nota. 1.° On n'en donne qu'un demi-verre aux enfans ; 2.° il est essentiel de mettre du marc sur la plaie. Ce remède opère sur tous les animaux ; on en fait boire un verre à un cochon, à un chien, il faut tripler la dose pour un cheval ou un boeuf, observant toujours de mettre une couche de marc sur la plaie.