Le quotidien dans la presse de 1849
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 1er février 1849:
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Etude de Me de BEAUMINY, licencié, avoué, demeurant à Nancy, Grande-Rue (Ville-Vieille), n° 28.
De par le Peuple français, la Loi et Justice.
VENTE PAR SUITE DE SAISIE IMMOBILIERE.
..Le lundi, 5 mars 1849, onze heures du matin, à l’audience des criées du tribunal civil de première instance de Nancy, séant à Nancy, au palais-de-justice, rue et hôtel de la Monnaie, en trois lots, de plusieurs pièces de vignes, terre et maison, situées bans de Pompey et Liverdun, et commune de Pompey, plus amplement désignées ci-après.
..On fait savoir à tous qu’il appartiendra, qu’il sera procédé, les-dits lieu, jour et heure, à la vente et à l’adjudication des biens dont la désignation suit :
PREMIER LOT.
..1° Une pièce de vigne, ban de Pompey, lieudit au Mont-Serra , de la contenance de trois ares 29 centiares, entre la veuve Benoit et Antoine Fauconnier, de Pompey.
..2° Une autre pièce de vigne, même ban ,lieudit au canton Calix, de la contenance de 3 ares 87 centiares , entre François Fauconnier au Couchant et Antoine Aubert, de Pompey.
..3° Une autre pièce, nature de vigne, même ban, lieudit aux Bouchottes, de la contenance de 5 ares 10 centiares ; cette pièce de vigne était autrefois divisée en deux parties, entre François Alix et un sentier.
..4° Une autre pièce de vigne, située au canton dit Grand-Bout, de la contenance de 2 ares 96 centiares, entre François Fauconnier père et le chemin communal.
..5° Un petit terrain , en nature de sain-foin , situé au canton de Lanonveaux, entre Joseph Richard et M. Gally , de Pompey.
DEUXIEME LOT.
..6° Une maison, située à Pompey , rue du Petit-Paris, entre Jean-Baptiste Romauville et François Sautier ; elle a deux portes d’entrée à un battant sur ladite rue et au rez-de-chaussée, du côté du couchant à l’entrée du grand corridor , les jambages de ces portes sont en pierres de taille ; l'une de ces portes qui conduit à la chambre à four qui se trouve sur le derrière de la maison, est en commun avec ledit sieur Sautier , ainsi que le four et une partie de la cour ; à côté des portes et une croissée au levant, défendue par des persiennes. Le premier étage, qui forme le comble, est éclairé par une gerbière fermant à un volet. Cette maison est construire en pierres et couverte en tuiles creuses ; lesquels immeubles sont situés ban et commune de Pompey , canton nord de Nancy, arrondissement de Nancy, département de la Meurthe , sont portés sur la matrice de ladite commune de Pompeys savoir : le n° 1, section C, n° 558, 2e classe, d’un revenu de 2 fr. 05 c.; le n°2, même section, n° 125 , 2e classe , d’un revenu de 1fr. 20 c. ; le n° 3 , section D, n° 455, 3e classe, d’un revenu de 2 fr. 46 c.; le n° 4, même section, n° 463, 2e classe, d'un revenu de 1 fr. 84 c. ; le n° 5, section D, n° 196, 2e classe, d'un revenu de 30 c. ; le 6e, section E, n°107, d'une superficie d'un are 20 centiares, 5e classe, d'un revenu de 20 francs 28 centimes.
TROISIEME LOT
Vignes. — Ban de Liverdun.
..7° Une vigne, lieudit au Champ-Thiriot, contenant 2 ares 40 centiares, entre M. Nicolas Dupal et M. Pernot, de Pompey.
..8° Une autre vigne, lieudit aux Grandes-Terres, contenant 13 ares 10 centiares, entre Charles François et les fils Mangin, de Pompey.
..9° Enfin une pièce de vigne, lieudit aux Vaux-de-la-Pierrière, contenant 2 ares 4 centiares, entre Colson et Thomassin, de Pompey ; lesquels immeubles, situés ban de Liverdun, arrondissement de Toul, département de la Meurthe, sont portés sur la matrice cadastrale de ladite commune, section E, nos 1732, 1945, d’un revenu de 3 fr. 80 cent.
..Tous lesquels immeubles étaient habités, cultivés et exploités par le sieur Nicolas Pupal, décédé, propriétaire à Pompey, sont situés comme il vient d’être dit bans et finages de Pompey et Liverdun, arrondissement de Nancy et de Toul, département de la Meurthe, et sont saisis à la requête de dame Anne Antoinet, veuve dudit sieur Nicolas Dupal, elle propriétaire, demeurant à Pompey, ayant pour avouré Me CH. DE BEAUMINY, licencié-avoué, exerçant près le tribunal civil de première instance de Nancy, y demeurant, lequel est constitué et continuera d’occuper sur la poursuite de saisie immobilière dont s’agit, sur : 1° le sieur Joseph Pons, journalier demeurant à Lay-Saint-Christophe ; 2° le sieur François Pons, soldat, demeurant ci-devant à Lay-Saint-Cristophe, actuellement sans domicile connu ; 3° le sieur Etienne-Ferdinand Pons, propriétaire, demeurant ci-devant à Lay-Saint-Christophe, actuellement sans domicile connu ; 4° le sieur Nicolas Pons, journalier, demeurant à Lay-Saint-Christophe ; 5° la demoiselle Joséphine Pons, religieuse au couvent du Bon-Pasteur, à Nancy, elle y demeurant, en leur qualité d’héritiers, dudit sieur Nicolas Dupal, débiteurs solidaires, suivant procès-verbaux de 1° Leclerc, huissier à Nancy, et de Vailly, huissierà Toul, en date du 13 novembre 1848, visés le même jour aux mairies de Pompey et Liverdun, enregistrés à Nancy, le 15 même mois, folio 141, verso, case 9, par M. Lebon, qui a reçu 2 fr. 20 cent., et à Toul, le 14 dudit mois de novembre, folio 110, case 12, par Vincent, qui a reçu 2 fr. 20 cent., transcrits aux bureaux des hypothèques de Nancy et de Toul, le 29 novembre dernier et |e 1er décembre suivant, vol. 16, n° 23, vol. 12, n° 26, par M. Boulanger et Barbelin, qui ont perçu les droits.
..L'adjudication aura lieu, pour le premier lot, à l’extinction des feux, et sur la mise à prix
................ de cinq cents francs, ci..................... 500 fr.
..Pour le deuxième lot, mille francs, ci.............. 1,000
..Pour le troisième lot, cinq cents francs, ci ......... 500
...................................................................-----------
........................Total des mises à prix............. 2,000 fr.
..Pour de plus amples renseignements, s'adresser à Me CH. DE BEAUMINY, avoué poursuivant la vente, au greffe du tribunal, où le cahier des charges est déposé.
........................................................Pour extrait : CH DE BEAUMINY.
..Enregistré à Nancy, le 30 janvier 1849, folio 63, recto, case, 3. Reçu 1 franc et 10 centimes pour décime.
......................................................................Signé DEJOUARD.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 11 mars 1849:
..— M. le préfet de la Meurthe vient d’adresser à MM. les maires du département une circulaire, concernant les secours à réclamer, en cas d’incendie dans les communes rurales qui se trouvent à proximité des Villes.
..« Lorsqu’un incendie se manifeste dans une commune rurale située dans les environs d’une ville, il arrive presque toujours qu’un habitant du lieu se rend sans demande écrite, dans la ville, pour réclamer des secours. L’autorité municipale ne les a jamais refusés, mais ce qui s’est pratiqué à cet égard jusqu’à ce jour a de graves inconvénients. En effet, il faut que les pompiers transportent eux-mêmes les pompes et le matériel qui en dépend ; si la commune est éloignée, il s’écoule un temps considérable avant que les secours puissent parvenir, et les hommes sont fatigués en arrivant sur le theâtre de l’incendie.
..» Pour parer à tout inconvénient et assurer à l'avenir un service auquel les communes voisines dès villes ont l’avantage de recourir, toute demande de secours en cas d’incendie dans une commune voisine de celle où le sinistre s’est manifesté, sera faite par écrit, par le maire et en cas d’absence, par l'adjoint de la commune. Le sceau de la mairie sera apposé sur la demande.
..» En adressant la demande, le maire enverra un nombre suffisant de chevaux pour atteler aux pompes et aux chariots destinés au transport des agrès. Lorsque l’incendie sera éteint, les mêmes chevaux ramèneront en ville les pompes et les machines.
..» Toutes dégradations causées aux pompes et à leurs agrès par suite de l’incendie pour l’extinction duquel elles auront été demandées , ainsi que la valeur des objets perdus ou mis hors de service , devront être à la charge de la commune qui en aura fait la demande. Le Maire de la commune constatera avec l'officier ou Sous-officier de sapeurs-pompiers qui aura été chargé de diriger les secours, les avaries éprouvées aux pompes et agrès. Il en sera dressé procès-verbal qui sera signé par le maire et le commandant du détachement.
..» Avant que le commandant quitte la commune, le maire lui délivrera un certificat constatant la conduite du détachement.
..» Enfin, les maires sont invités à ne pas attendre pour former une demande de secours, que le feu ait fait des progrès, qu’on tente vainement d'arrêter, faute d’une bonne direction dans les secours ou de moyens suffisants pour maîtriser le feu.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 29 mars 1849:
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 29 mars 1849:
..La nouvelle de l’invasion du choléra dans le département de la Meurthe paraît malheureusement trop certaine. Voici une pièce officielle qui semble ne devoir plus laisser aucun doute à cet égard.
...............................................Parey-Saint-Cézaire, le 14 juin 1849.
..........LE MAIRE DE LA COMMUNE DE PAREY-SAINT-CÉZAIRE
....................A M. le procureur de la République.
...........» Monsieur,
..J’ai l’honneur de vous donner avis que le choléra s’est déclaré dans notre commune dimanche dernier, 10 du courant. Voilà déjà quatre décès constatés aujourd’hui, et il se présente cinq nouveaux cas de cette maladie.
..» Je vous demande , monsieur le procureur, l’autorisation de faire inhumer les cadavres avant le délai voulu par la loi, attendu qu’ils exhalent une odeur qui indispose ceux qui les entourent.
..» Ayez l’obligeance de me répondre à ce sujet aussitôt la présente reçue.
..» Agréez, etc.
.....................................................................................F. Grandeury. »
..Le choléra s’est aussi manifeste à Baccarat ; à Nancy, deux cas suivis de mort ont eu lieu, dit-on, hier, au faubourg St-Georges.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 13 juillet 1849:
..Les ouvriers du chemin de fer ont trouvé dans les fouilles des déblais de Pont-à-Mousson, une énorme tronçon de dent d'éléphant de 0 m. 90 c. de longueur sur 0 m. 28 c. de circonférence. Déjà dans les temps, des dents molaires d'éléphants ont été trouvées dans la grouinière de M. Protin à Boudonville.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 31 juillet 1849:
..Depuis l'invasion du choléra à Nancy, on parle d'une soixantaine de cas et de 27 décès. Nous ne garantissons pas la parfaite exactitude de ces chiffres, l'autorité n'ayant pas jusqu'ici publié de bulletin officiel.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 2 août 1849:
..Le chiffre officiel des cas de choléra dans le département depuis l'invasion de l'épidémie, était au 28 juillet de 566 et celui des décès de 166. Nancy y figure pour 58 cas et 22 décès.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 13 septembre 1849:
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 27 septembre 1849:
..Le conseil général de la Moselle a exprimé le voeu, dans sa dernière session, que la compagnie du chemin de fer continuât les travaux de construction de la lacune entre FRouard et Metz, de manière que le chemin de fer pût être mis en exploitation entre Metz et Nancy à la fin de l'année courante, et que les travaux de la station de Metz fussent exécutés le plus tôt possible, afin de procurer de l'ouvrage aux ouvriers inoccupés.
..Entre Frouard et Metz (47 kilomètres) les terrassements sont aujourd'hui terminés, à l'exception d'une longueur de moins d'un kilomètre entre Metz et la route de Nancy, au-delà de Montigny. Les ouvrages d'art sont pour ainsi dire achevés, et l'on dispose déjà sur les beaux viaducs en fonte construits sur la Moselle à Frouard et à Ars, le tablier en charpente destiné à recevoir le ballast et la voie du chemin de fer.
..On s'occupe du sabotage des traverses, de l'approvisionnement du sable ou du ballast, du transport des rails entre Nancy et Metz, et tout fait espérer qu'à la fin de cette année la première voie sera posée dans cette direction.
..Des marchés viennent d'être passés et sont en cours d'exécution pour les stations de Marbache, Dieulouard, Pont-à-Mousson, Pagny, Novéant, Ars et Metz.
..La compagnie prend toutes les dispositions pour mettre la ligne de Metz à nancy (57 kilomètres) en exploitation au mois de juin 1850.
..Mais pour cela il est nécessaire que l'État lui fasse remise, en temps opportun, du sol du chemin de fer et des ouvrages qui sont à sa charge sur 9 kilomètres de Frouard à Nancy.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 29 septembre 1849:
..On a récemment découvert, sur le territoire de Pompey, près de l'ancien ermitage de St-Eucaire, où, comme l'on sait, un grand nombre de chrétiens furent martyrisés, sous le règne de l'empereur Julien, plusieurs cadavres placés dans des cercueils en pierre, et différents objet antiques. Les fouilles qui se continuent en ce moment ne peuvent manquer de faire découvrir d'autres objets curieux.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 8 décembre 1849:
...............................................................................Belfort, le 25 novembre 1849.
............Monsieurs le rédacteurs,
..Ayant tout récemment terminé le dépouillement de mon travail d'inspection, j'ai la satisfaction de vous annoncer que l'ensemble de mon inspection a présenté un mieux sensible dans la tenu de l'armement, et que cette année MM. les maires et les commandants de gardes nationales ont parfaitement compris la responsabilité que la loi met à leur charge en ne laissant pas détériorer le matériel que l'Etat a confié à leur patriotisme, et qui pourrait, d'un moment à l'autre, être d'un grand secours pour le pays.
..Je vous remets d'autre part, monsieur, les noms des communes dans lesquelles l'armement est plus particulièrement bien entretenu, ainsi que les noms des fonctionnaires ou officiers qui, par leur zèle persévérant, ont puissamment contribué à cet état de choses satisfaisant.
..J'ai pensé, monsieur, que vous ne refuseriez pas de prêter la voie de votre journal pour faire connaître au département ceux qui méritent des éloges, et qu'il serait désirable de voir imiter généralement partout, puisque le même intérêt existe.
..Agréez, etc. ............................................................................LE MARCHAND.
..Inspecteur d'armes des gardes nationales des départements de l'Est.
..Communes dont l'armement est bien entretenu. - Blénod-les-Toul, Choloy, Toul, Neuves-Maisons, Messein, Pont-Saint-Vincent, Méréville, Bouxières-aux-Dames, Pompey, Foug, Ecrouves, Lucey, Gondreville, Dommartin-les-Toul, Villers-les-Nancy, Chaligny, Laxou, Maron, Millery, Autreville, Belleville, Maidières, Pont-à-Mousson, Mailly, Clemery, Eply, Pusieux, Amelécourt, Gerbécourt, Lubécourt, Rosières, Dombasle, Ferrières, Tonnoy, Art-sur-Meurthe, Saint-Nicolas, Nancy, Château-Salins, Lunéville, Fléville, Lupcourt; Manoncourt, Laneuveville, Jarville, Houdemont, Tomblaine et Vandoeuvre.
..Noms des fonctionnaires et officiers. - ... /...
