Blason de Pompey permettant le retour à la page d'accueil Blason de Pompey permettant le retour à la page d'accueil Le quotidien dans la presse de 1857

 

 

 

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 8 juin 1857:

..- Par décret impérial, l'administration des forêts est autorisée à délivrer des coupes extraordinaires aux communes ci-après indiquées :
... /... , Pompey , ... /...

 

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
lundi 29 juin 1857 :

..- Le temps magnifiquement exceptionnel dont nous jouissons, fera époque dans les fastes atmosphériques de la Lorraine. Tous les indices que la tradition reconnaît comme promesse d'une complète récolte en toutes choses se sont produits. Il faut se reporter à dix ou quinze ans pour voir les vignes aussi chargées et aussi avancées. Les blés sont superbes en épis. On voit au marché des fruits que depuis longtemps on n'y voyait qu'au mois de juillet. Tout enfin annonce une revanche admirable de la série de mauvaises années que nous avons traversées si péniblement.

 

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 21 juillet 1857 :

Annonce de la mise en vente d'une maison de campagne à Pompey

 

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 2 août 1857 :

..- Un incendie considérable s'est déclaré avant-hier à Frouard. Le feu s'est manifesté dans les maisons de ferme de M. Joseph Rollin. Nous manquons encore de détails ; nous savons seulement que la ferme a été entièrement brûlée, que des maisons voisines ont souffert, et qu'une femme qui venait d'accoucher a été sauvée au moment où les flammes allaient l'étouffer.

..

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 8 août 1857 :

..- M. le maire de Frouard nous fait l'honneur de nous adresser la lettre suivante :
..Monsieur le rédacteur, je viens vous donner des renseignemens sur l'incendie qui a eu lieu à Frouard, le 31 juillet dernier.
..Ce jour-là, vers 4 heures et demie du soir, un enfant de 4 ans s'est introduit dans la grange du sieur Rollin (Joseph), propriétaire à Frouard, et s'y est amusé avec des allumettes chimiques. Il en a laissé échapper de ses mains et le feu a pris immédiatement dans la paille avec une telle violence que 25 minutes après toute la maison était en feu et la toiture s'écroulait. La pompe de la gare du chemin de fer, amenée par M. Boudrey, chef de gare, et plusieurs de ses employés, celle de Pompey, celle de Marbache, accompagnées du maire et d'une partie de la population de ces deux communes, et enfin les deux pompes de Frouard, toutes dirigées avec zèle et intelligence par leurs pompiers respectifs, sont parvenues à circonscrire, à faire la part du feu et à sauver les maisons voisines, desquelles déjà plusieurs locataires commençaient à déménager, tant ce sinistre paraissait menaçant. Tout le monde en général a fait son devoir ; mais je crois devoir signaler particulièrement le sieur Claudon et MM. Pailler (Etienne), père et fils, et Bade (Pierre), de Pompey, les pompiers de Marbache, ainsi que M. le maire et M. le curé de cette commune ; Chery (Jules), Ory (François). M. le curé , M. Martin, instituteur, et les deux soeurs d'école de Frouard, ont droit aussi à nos éloges, pour leur belle conduite pendant ce sinistre. Je crois devoir signaler et en première ligne M. Wertel, commissaire de surveillance, et M. Prévot, chef mécanicien au chemin de fer, qui ont pris de suite la direction des travaux et ont contribué puissamment à nous rendre maîtres du feu. Au reste, je voulais signaler tous ceux qui ont bien fait leur devoir il me faudrait nommer tout le monde, et je profite de votre journal pour remercier bien sincérement toutes les personnes qui sont venues nous secourir et nous sauver.
..La perte est estimée à 9,000 francs ; le tout est assuré à la compagnie l'Aigle.
..J'oubliais de vous mentionner que la pompe de Custines est arrivée vers 9 heures du soir, conduite par 40 pompiers à la tête desquels se trouvait M. le maire de cette commune ; mais déjà nous étions maîtres du feu, et la pompe n'a pas servi. J'ai aussi vu plusieurs personnes de Bouxières-aux-Dames, notamment MM. Maige et Gaillot ; ils sont également du nombre de ceux que remercie.
..Dimanche matin, le feu brûlait encore dans la masse de foin ; mais aujourd'hui tout est déblayé et on ne voit plus de fumée.
..Il nous est arrivé vers 8 heures du soir, deux gendarmes de Nancy, qui ont contribué par leur présence au maintien de l'ordre dans les chaînes qui allaient prendre de l'eau dans le canal de la Marne au Rhin, à environ 500 mètres du sinistre, les fontaines du village n'étant pas suffisantes, quoique donnant beaucoup d'eau.
..J'ai omis de vous mentionner la conduite de M. Vincent, chirurgien-major, en congé à Pompey, qui est venu avec la pompe et qui s'est mis à ma disposition en cas d'accident sur les personnes ; mais heureusement, il n'y a eu que quelques égratignures. Cependant plusieurs tuiles sont tombées de la toiture et ont atteint plusieurs personnes, mais légèrement.
..Recevez, etc.
.................................................................Le maire de Frouard, COURTOIS.

 

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 5 septembre 1857 :

..- Les propriétaires limitrophes des lignes de chemins de fer, notamment les cultivateurs, se plaignaient depuis longtemps des incendies occasionnés par les étincelles de coke qui s'échappent des locomotives. Ces plaintes ont été entendues.
..M. le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics vient d'adresser, à la date du 26 août dernier, une circulaire à MM. les préfets dont les départements sont traversés par des chemins de fer, pour leur faire connaître les nouvelles dispositions dont l'exécution vient d'être prescrite par un arrêté ministériel.
..A l'avenir, les machines locomotives devront êtres pourvues d'un appareil destiné à arrêter les flammèches et à les empêcher de se répandre au-delà de la voie. Les cendriers, pour surcroît de précaution, seront protégés par des feuilles de tôle placées sur les côtés et à l'arrière du foyer ; ces feuilles descendront à 12 centimètres du sol, de manière à ne laisser aucune prise au vent qui emportait au loin les étincelles de coke, au grand danger des bâtiments d'exploitation recouverts en chaume et des meules disséminées dans les plaines.
..Ces appareils devront être appliqués à toutes les machines, sans exception, le 1er janvier 1858 au plus tard. Les cultivateurs riverains des chemins de fer pourront donc espérer de voir passer désormais, sans péril pour leur bâtimens et leurs récoltes, les locomotives dans leurs champs.

 

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 1er octobre 1857 :

..- L'Empereur est passé à Frouard hier, à une heure et demie. S. M. s'y est arrêtée quelques minutes. M. le préfet et M. le général commandant la subdivision étaient présents ; un grand nombre de maires et de curés des communes voisines s'y étaient également rendus, ainsi que les médaillés de Sainte-Hélène.
..Si nous sommes bien informés, l'Empereur était bien arrivé à Metz mardi, assez tard, et au moment où les illuminations étaient prêtes. Le soir, il est allé au théatre, où il est resté quelques instants. Le lendemain matin, une grande revue a été passée par S. M. sur la place Chambière.

 

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 17 octobre 1857 :

..- La force du vin de 1857 est telle que, dans plusieurs de nos communes, elle a fait éclater les cuves de vendange et a occasionné ainsi à quelques propriétaires une perte vivement sentie. D'autres vignerons n'avaient pas assez soigneusement fixé le bondon de leurs bouges, et ils ont à déplorer, eux aussi, d'avoir n'égligé quelques unes des précautions les plus indispensables. Quoiqu'il en soit, répétons-le après M. Dupin, l'abondance de nos récoltes a rétabli généralement dans nos celliers un équilibre que cet heureux sucroît fera bientôt perdre à plus d'un buveur.

 

Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 26 octobre 1857 :

..- Les premières semailles touchent à leur terme ; elles ont été faites presque partout dans les meilleurs conditions.

..- Une circulaire de S. Exc. le ministre des travaux publics vient de prescrire aux compagnies de chemins de fer de redoubler de précautions à cause des brouillards qui, à cette époque de l'année, sont souvent une cause d'accidents.