Le quotidien dans la presse de 1858
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 5 janvier 1858 :
Observations météorologiques de décembre 1857
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 11 janvier 1858:
..- Après une semaine de froid rigoureux le dégel nous arrive. La glace du canal disparaît sous l'eau et la Meurthe qui était entièrement prise a commencé depuis hier à se dégager. Le thermomètre qui dans la nuit de vendredi à samedi avait encore marqué 5°, n'a plus marqué dans la nuit de samedi à dimanche que 5 dizième au-dessous de zéro. Jusqu'ici le caratère distinctif de l'hiver a été l'absence de neige, et par conséquent la sécheresse. Cette sécheresse est telle qu'un certain nombre de fontaines de la ville (ndlr : Nancy) ne donne plus d'eau, et que celles qui en fournissent encore un médiocre volume sont assiégées par les habitants. Il y a cinq jours, nous avons compté autour de la fontaine de la rue Drouot, 18 personnes qui attendaient leur tour.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 17 janvier 1858 :
..Voici les détails que nous fournissent les journaux et les correspondances au sujet de l'attentat odieux commis jeudi soir contre la personne de l'Empereur. Les assassins sont arrêtés, et nous ne tarderons pas à savoir toute la vérité sur cette lamentable affaire. Mais dès à présent, nous pouvons constater l'indignation douloureuse et unanime que ce crime sauvage a soulevée. Disons du moins que, Dieu merci, les assassins ne sont pas des Français. - A. Lemachois.
.........................................................__________
..Le Moniteur arrivé avant-hier soir contient ce qui suit:
..Vendredi soir, à 8 heures 1/2, au moment où LL. MM. l'Empereur et l'Impératrice arrivaient à l'Opéra, trois détonations, provenant de projectiles creux, se sont fait entendre.
..Un nombre considérable de personnes qui stationnaient devant le théatre, des soldats de l'escorte et de la garde de Paris ont été blessés, deux mortellement.
..Ni l'Empereur ni l'Impératrice n'ont été atteints. Le chapeau de l'Empereur a été percé par un projectile, et le général Roguet, aide-de-camp de sa Majesté, qui se trouvait sur le devant de la voiture a été légèrement blessé à la nuque.
..Deux valets de pied ont été blessés.
..Un cheval de la voiture de Sa Majesté a été tué et la voiture brisée par les projectiles.
..L'Empereur et l'Impératrice ont été accueillis, à leur entrée dans la salle de l'Opéra, par le plus vif enthousiasme. La représentation n'a pas été interrompue.
..En apprenant cet événement, LL. AA. II. le Prince Jérôme Napoléon et le Prince Napoléon, S. A. I. la Princesse Mathilde, LL. AA. les princes Murat, les ministres, plusieurs maréchaux, le maréchal commandant l'armée de Paris, plusieurs grands fonctionnaires, des membres du Corps diplomatique, les préfets de la Seine et de police, le procureur impérial, se sont rendus auprès de Leurs Majestés.
..L'instruction a été commencée immédiatement et plusieurs arrestations ont eu lieu.
..Leurs Majestés ont quitté l'Opéra à Minuit. Les boulevards avaient été spontanément illuminés, et une foule considérable a fait entendre, sur le passage de l'Empereur et de l'Impératrice, les acclamations les plus enthousiasmes et les plus touchantes.
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Observations météorologiques de janvier 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 23 janvier 1858 :
..- La grippe qui règne avec assez d'intensité à Nancy donne de l'à-propos aux réflexions suivantes qui nous trouvons dans la Gazette des Hôpitaux de Paris :
..« A la suite des brouillards du mois de décembre, la grippe s'est abattue sur Paris, à un tel point, que depuis un mois bientôt il n'est pas de maison où elle n'ai fait invasion. Une fois entrée dans une maison, rarement elle se borne à frapper un seul individu. Presque tous les membres de la famille paient successivement leur tribut. Une épidémie meutrière qui sévirait avec cette généralité, laisserait à peine un tiers ou un quart de la population debout. Heureusement il ne s'agit que d'une affection généralement bénigne.
..Cependant il ne faut pas négliger les précautions et s'endormir dans une trop grande sécurité. Il ne s'agit pas en effet de ces bronchites simples et de ces corizas si communs à l'entrée de l'hiver, et auxquels on a donné depuis quelques années, par une extension abusive, le nom de grippe. Il s'agit bien réellement de la grippe épidémique telle qu'on l'a vue sévir avec une grande intensité à Paris en 1832, avant la grande épidémie du choléra, et plusieurs fois depuis, c'est à dire de cette fièvre catarrhale dans laquelle la bronchite n'est qu'une des localisations les plus habituelles, et qui est principalement caractérisée par un état général de courbature, avec accélération du pouls, chaleur à la peau, céphalalgie intense, et enfin un état général de prostration qui est en quelque sorte comme le cachet de toute maladie épidémique. La durée moyenne de cette affection est d'un septénaire ; cependant chez quelques personnes elle ne dure que trois ou quatre jours ; chez d'autres, elle se prolonge jusqu'à douze ou quatorze jours.
..Nous venons de dire que la bronchite est une des localisations les plus habituelles de la grippe, mais nous ne disons pas qu'elle en soit la localisation constante et caractéristique. Nous avons vu, en effet, quelques malades qui ont présenté tout l'ensemble des symptômes que nous venons d'énumérer, et qui, au lieu d'une bronchite, avaient, les uns une angine, les autres l'état gastrique seulement.
..Enfin, chez quelques-uns, l'affection a pris un caratère beaucoup plus grave : elle s'est terminée par une pneumonie catarrhale qui a entraîné la mort.
..Le traitement de cette affection repose sur une indication principale et dominante : c'est celle des évacuants. La médication évacuante est presque constamment suivie d'un amendement sensible dans l'état général, et surtout de la diminution de la céphalalgie, qui est le symptôme le plus pénible et le plus fatiguant. »
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 25 janvier 1858 :
Observations météorologiques de janvier 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 31 janvier 1858 :
..- Dans la nuit de mercredi à jeudi, le thermomètre centigrade avait marqué 12 degrés 5 dixièmes au-dessous de zéro ; dans la nuit de jeudi à vendredi, 11 degrés 5 dixièmes ; dans la nuit de vendredi à samedi, 11 degrés.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 4 février 1858 :
CONSEILS MUNICIPAUX QUI ONT FAIT PARVENIR DES ADRESSES A S. M. I. (ndlr: Sa Majesté Impériale)
..Arrondissement de Nancy. - Champey, - Chenicourt, - Dombasle, - Eply, - Flavigny, - Fléville, - Gellenoncourt, - Maxéville, - Neuves-Maisons,- Omelmont, - Pompey, - Saulxures-les-Nancy, - Villers-les-Nancy, - Villers-sous-Preny.
..Arrondissement de Château-Salins. - ... /...
..Arrondissement de Lunéville. - ... /...
(Ndlr: d'autres listes de communes ayant envoyées leur adresse sont parues dans les éditions précédentes)
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 8 février 1858 :
..- Voici la fixation des jours pendant lesquels les cultivateurs seront admis à faire, à la mairie de leur commune, la déclaration de planter du tabac en 1858, pour l'approvisionnement des manufactures impériales.
..Abaucourt, 10 février ; Affracourt, 11 id.; ... /... ; Pompey, 16 id.; ... /...
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 12 février 1858 :
Observations météorologiques de février 1858
..Résumé du mois de janvier. - Le nord-est a dominé. Le ciel a été pur 4 fois, presque pur 2, nuageux 15 et couvert 10 ; il y a eu 20 jours de brouillard, 2 de bruine, 6 de pluie, 1 de grêle, 8 de neige, 29 de gelée et 3 de gelée blanche.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de 752 mm, le plus grand abaissement, de 734. Hauteur moyenne, 746 23. La température la plus élevée a été de +3, la plus basse de -8. Température moyenne, -1 90/100.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 18 février 1858 :
Observations météorologiques de février 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 24 février 1858 :
Observations météorologiques de février 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 6 mars 1858 :
Observations météorologiques de février 1858
..Résumé de février 1858. - Le vent du Nord-Est a dominé.
..Le ciel a été pur 6 fois, presque pur 2, nuageux 16 et couvert 4. Il y a eu 15 jours de brouillard, 4 de bruine, 4 de pluie, qui a produit 0m012 d'eau, 2 de neige, 1 de gelée blanche, 27 de gelée et 2 de verglas.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de -743mm.
..Hauteur moyenne, 737 13.
..La température la plus élevée a été de +5 1/2.
..La plus basse de -8.
..Température moyenne -9 2/100.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 14 mars 1858 :
Observations météorologiques de mars 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 18 mars 1858 :
Observations météorologiques de mars 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 28 mars 1858 :
Observations météorologiques de mars 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 1er avril 1858 :
Observations météorologiques de mars 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 11 avril 1858 :
..- On lit dans le Moniteur industriel :
..Dimanche dernier, une députation de maîtres de forges au bois a été reçue en audience particulière par S. M. l'Empereur.
..Cette députation, représentant à peu près la totalité des membres de cette industrie, était composée de MM. Besqueut (du Morbihan), Bouchotte (du Doubs), Colas frères (de la Meuse), Durand et Picaud (de la Dordogne), comte du Taillis (de la Haute-Saône), Esperou frères, Rossignol, Lagrèze et Ségal (des Landes), Falatieu (des Vosges), et Vivenot-Lamy (de la Meurthe).
..Elle a exposé à son auguste interlocuteur les souffrances de cette branche importante du travail national, et ses respectueuses doléances ont été accueillies avec la bienveillance et l'intérêt que Sa Majesté porte toujours aux questions de bien public.
..La députation est sortie pénétrée de la vive confiance qu'un remède suffisant ne tarderait pas à venir adoucir et améliorer une situation très difficile et elle a laissé entre les mains de l'Empereur la pétition suivante:
.........................« Sire,
..Les maîtres de forges soussignés, munis de pleins pouvoirs de cent trente de leurs collègues, représentant les forges de trente-sept départements, ont l'honneur de placer sous vos yeux la situation désastreuse de leur industrie.
..Les bois se tiennent à un prix élevé, et celui de la main-d'oeuvre s'est accru dans des proportions extraordinaires : leurs produits ne s'écoulent pas ! Leur ruine est complète si le gouvernement de Votre Majesté n'apporte pas, pour faire cesser cet état de choses, des mesures conservatrices !
..La cause unique de cet état est l'entrée facile des fers étrangers !
..Le décret du 17 octobre 1855, inspiré par une pensée éminemment bienveillante pour l'industrie nationale, a donné lieu dans son application à des abus regrettables.
..Le résultat de cet état de choses est l'encombrement des fers et des fontes de toute nature, et la crise survenue en Angleterre a rendu cet encombrement encore plus désastreux par une baisse subite de ses produits, baisse qui a influencé les prix des fers français à un point tel que leur vente est devenue impossible à moins d'une perte considérable.
..Les forges au bois tirent leurs matières premières du sol de la France, sans rien emprunter à l'étranger.
..Les ouvriers qu'elles emploient sont tous de la localité.
..En sorte que si le bois augmente, c'est le sol qui en profite ; si la main d'oeuvre augmente, ce sont les habitants qui recueillent ce bénéfice.
..C'est donc une industrie toute nationale, liée à la prospérité de l'Etat.
..Les propriétaires de bois, les communes, l'Etat sont donc intéressés au maintien des forges au bois ; car, sans ce maintien, la propriété forestière subirait une dépréciation considérable et un grand nombre d'ouvriers seraient obligés de chercher autre part l'utilisation de leur bras.
..Il y a 40 ans, les bois étaient à moitié prix de ce qu'ils sont aujourd'hui ; il en était de même pour la main d'oeuvre ; et cependant les fers sont moins chers aujourd'hui qu'à cette époque ! Preuve irrécusable de progrès et de perfectionnement.
..Votre majesté qui est si soucieuse des intérêts de son empire, pour lesquels elle a déjà fait tant et de si grandes choses, daignera entendre nos plaintes et ordonner des mesures qui sauvegardent à la fois les intérêts de la métallurgie et ceux de la propriété foncière et d'un très grand nombre d'ouvrier.
Observations météorologiques de mars 1858
..Résumé de mars 1858. - Le Nord-Est a dominé ; le ciel a été pur 6 fois, presque pur 2, nuageux 16 et couvert 7. Il y a eu 10 jours de brouillard, 10 de pluie, dont on n'a recueilli que 0m005 d'eau, le pluviomètre s'étant brisé ; 10 de neige,1 de grésil, 1 de gelée blanche et 22 de gelée.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de 756mm.
..Le plus grand abaissement, de 713.
..Hauteur moyenne, 735 05.
..La température la plus élevée a été de +12.
..La plus basse de -5 1/2.
..Température moyenne +1 11/12.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 21 avril 1858 :
Observations météorologiques de avril 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 27 avril 1858 :
Observations météorologiques de avril 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 1er mai 1858 :
Observations météorologiques de avril 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 5 mai 1858 :
Observations météorologiques de avril 1858
..Résumé du mois d'avril. - Le nord-est a dominé : le ciel a été pur 3 fois, presque pur, 4 ; nuageux, 22, et couvert, 1. Il y a eu 5 jours de brouillard, 12 de pluie qui a produit 0m078 d'eau, 1 de grêle, 1 de gelée blanche, 2 de gelée, 1 de tonnerre et 1 d'éclairs.
..La plus grande élévation du mercure dans le
baromètre a été de ......................- 746m.>>
..Le plus grand abaissement de .......724...>>
..Hauteur moyenne ........................736...44
..La température la plus élevée a
été de .........................................+ 16
..La plus basse de ........................ - 1/2
..Température moyenne ................ + 7...75
..............................Pour la chronique de l'Est : Royer.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 15 mai 1858 :
Observations météorologiques de mai 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 19 mai 1858 :
Observations météorologiques de mai 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 29 mai 1858 :
Observations météorologiques de mai 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 4 juin 1858 :
Observations météorologiques de mai 1858
..Résumé du mois de Mai. - Le vent dominant a été le Sud-Ouest. - Le ciel a été presque pur 3 fois, nuageux 26 et couvert 2. - Il y a eu 2 jours de brouillard, 16 de pluie qui a produit 0m072 d'eau, 2 de gelée blanche, 1 de gelée, 2 de tonnerre et 1 d'éclairs.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de 749mm.
..Le plus grand abaissement de 725.
..Hauteur moyenne 737...42
..La température la plus élevée a été de + 18°.
..La plus basse de + 1°.
..Température moyenne + 7° 93/100
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 6 juin 1858 :
..- La journée d'hier a été jusqu'ici la plus chaude de l'année. Le thermomètre centigrade, placé à l'ombre, au nord, et à l'abri de toute réverbération, a marqué, à 2 heures 1/2, 31 degrés.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 10 juin 1858 :
Observations météorologiques de juin 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 18 juin 1858 :
Observations météorologiques de juin 1858
..On se souvient encore de la chaleur qu'il faisait à Paris les 27, 28 et 29 juillet 1830. En 1835, l'été a été très chaud. - En 1846, on a à Paris 36 degrés de chaleur à l'ombre et près de 40 au soleil et à l'abri du vent, par exemple, dans la cour du Louvre. Enfin, les chaleurs de l'année dernière sont encore trop voisines de nous pour que nous les ayons oubliées. D'après une série d'observations qu'il serait trop long de rapporter, un savant croit pouvoir affirmer que la période des étés brûlans, commencée en 1857, se prolongera consécutivement pendant quatre années, et finira, par conséquent, en 1861.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 22 juin 1858 :
..- Un arrêté préfectoral vient de réglementer à Nancy l'usage des bains en rivière, sous le rapport de la décence publique et des moeurs, sans préjudice des mesures qu'il appartient à l'administration municipale de prendre, en vue de la sûreté des personnes.
..L'usage des bains à découvert est expressément interdit dans le canal de la Marne au Rhin et ses dépendances.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 26 juin 1858 :
Observations météorologiques de juin 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 28 juin 1858 :
..- Dans un assez grand nombre de communes, on croit pouvoir laisser à la charge de l'instituteur les dépenses relatives à la fourniture des écoles primaires, comme : arrosoir, balais, essuie-mains et autres objets nécessaire à l'entretien de la propreté dans l'école. Dans d'autres, on veut le forcer à fournir lui-même la craie, les éponges, les crayons, l'encre dont il a besoin pour faire ses leçons et qui sont indispensables aux exercices. Il en est même où l'on prétend lui imposer l'obligation de fournir le papier et les plumes aux élèves indigents.
..Aucune de ces prétentions n'est admissible. Le traitement de l'instituteur, quel qu'il soit, lui est alloué tout entier pour ses dépenses personnelles, et il n'a aucune dépense à faire pour l'école. L'instituteur est chargé, il est vrai, de veiller à la propreté de l'école ; mais c'est à la commune à lui en donner les moyens, en fournissant à l'école tout ce qui est nécessaire, soit pour y maintenir la propreté, soit pour assurer celle des élèves.
..La commune doit également fournir à l'instituteur la craie, les éponges et les divers petits objets sans le secours desquels il ne pourrait ni faire ses leçons ni tenir convenablement sa classe.
..Enfin, la commune n'a pas rempli tout son devoir envers les élèves indigents en leur ouvrant gratuitement les portes de l'école ; elle doit encore leur donner les moyens de la fréquenter utilement; elle est tenue, en conséquence, de fournir à ses élèves le papier, les plumes, les crayons, l'encre, les ardoises, et même les livres qui leur sont nécessaires pour profiter de l'enseignement.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 30 juin 1858 :
Observations météorologiques de juin 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 8 juillet 1858 :
Observations météorologiques de juin et juillet 1858
..Résumé du mois de juin. - Le vent dominant a été celui d'ouest. - Le ciel a été pur 3 fois, presque pur 4 et nuageux 23. Il y a eu 2 jours de brouillard, 8 de pluie qui a produit 0 m. 030 d'eau, 1 de grèle, 7 de tonnerre et 5 d'éclair.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de 744,25 mm.
..La plus basse de 734,25.
..Hauteur moyenne, 740,37.
..La température la plus élevée a été de +24°
..La plus basse de +6°
..Température moyenne + 14° 83/100.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 16 juillet 1858 :
Observations météorologiques de juillet 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 20 juillet 1858 :
Observations météorologiques de juillet 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 30 juillet 1858 :
Observations météorologiques de juillet 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 3 août 1858 :
Observations météorologiques de juillet 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 13 août 1858 :
Observations météorologiques de août 1858
..Résumé du mois de juillet. - Le ciel a été pur 2 fois, nuageux 28 et couvert 1. Il y a eu 4 jours de brouillard, 19 de pluie, qui a produit 0m086 d'eau, 2 de grèle, 3 de tonnerre et 2 d'éclairs.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de - 743m.
..Le plus grand abaissement de 730 50.
..Hauteur moyenne, 737 24.
..La température la plus élevée a été de +21 1/2
..La plus basse de +6
..Température moyenne +12 25/100
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 15 août 1858 :
..- M. le préfet de la Meurthe nous adresse la lettre suivante, que nous nous empressons de publier :
.........................................................................................Nancy, le 29 juillet 1858.
....................................Monsieur,
..Je crois devoir appeler spécialement votre attention sur les avantages qu'offre une institution encore trop peu connue par les ouvriers probes, laborieux et économes.
..La création de la Caisse de retraites pour la vieillesse, qui est particulièrement l'oeuvre de l'Empereur, répond à un des besoins les meiux sentis de notre époque. Elle assure de véritables rentes à l'ouvrier qui aura su prélever une petite épargne sur son gain journalier ; elle lui permet d'affronter sans crainte les éventualités d'un avenir qu'il ne pouvait auparavant envisager qu'avec un légitime effroi ; enfin elle lui donne des idées de prévoyance et d'ordre qui ne peuvent que contribuer à solidifier les bases de notre édifice social.
..L'état, en patronnant lui-même la caisse de retraite pour la vieillesse, a voulu lui conférer ce caractère de stabilité qui manque au tontines particulières, et les conditions qui la régissent sont d'autant plus profitables que tous les frais d'administration sont gratis et que l'intérêt est capitalisé à raison de 4 1/2 p. %. Il suffit d'examiner les résultats obtenus au moyen de versemens qui, à raison de leur faible quotité, ne sauraient constituer une gêne pour l'artisan, pour se convaincre de l'importance des avantages que cette institution offre au déposant.
..Deux modes de versements peuvent être pratiqués ; l'un consiste à aliéner le capital versé, l'autre à le réserver. Le capital aliéné est perdu et la Caisse en bénéficie seule si le déposant décède avant l'âge où il aurait droit à pension ; le capital réservé revient aux héritiers en cas de décès, mais le remboursement ne porte que sur le chiffre brut des dépôts, abstraction faite des rentes, qui retournent à la Caisse. En raison de cette circonstance, la retraite est plus élevée, à égalité de versements, lorsque les dépôts sont aliénés que lorsqu'ils sont réservés. Vous pourrez en juger par les exemples suivants:
..............................................Capitaux aliénés.
..En versant depuis l'âge de 15 ans une somme de 25 fr. par an on obtiendrait 560 fr. de retraite à 60 ans.
..Pour obtenir une retraite égale en ne commençant à verser qu'à l'âge de 20 ans, il faudrait déposer annuellement 35 fr. environ, soit 3 fr. par mois.
..id. à 25 ans, 46 fr. environ, soit 4 f. par mois
..id. à 30 ans, 62 fr. environ, soit 5 f. par mois
..id. à 35 ans, 95 fr. environ, soit 8 f. par mois
..id. à 40 ans, 140 fr. environ, soit 12 f. par mois
..............................................Capitaux réversés.
..En versant depuis l'âge de 15 ans une somme de 62 fr. par an on obtiendrait 560 fr. de retraite à 60 ans.
..Pour obtenir une retraite égale en ne commançant à verser qu'à l'âge de 20 ans, il faudrait déposer annuellement 45 fr. soit 3 fr. 75 c. par mois ; de 25 ans, 62 fr., soit 5 fr. par mois ; de 30 ans, 100 fr., soit 8 fr. par mois ; de 35 ans, 141 fr. soit 12 fr. par mois ; de 40 ans, 250 fr., soit 20 fr. par mois.
..Les versements n'étant remboursés qu'en cas de décès, il semble plus avantageux de les aliéner.
..Les renseignements donnés ci-dessus ne sont du reste que des exemples pris au hasard et ne constituent pas de règles à suivre en ce qui touche la somme à verser et l'âge auquel la retraite peut être liquidée. Aux termes de la loi du 7 juillet 1856, la rente viagère que la Caisse est autorisée à faire inscrire sur la même tête peut s'élever à 750 fr., et l'entrée en jouissance de la pension est fixée au choix du déposant de 50 à 65 ans.
..Au moment où les retraites ont été instituées, beaucoup d'ouvriers se sont trouvés trop âgés pour recueillir par eux-mêmes tous les fruits de cette utile création, à moins qu'ils n'eussent un capital l'économies déjà réalisé. Mais c'est surtout pour la génération nouvelle qu'elle doit être féconde en résultats, d'abord parce que la pension de retraite étant basée sur l'âge, en raison des chances ordinaires de mortalité et sur l'importance des dépôts, il s'en suit que les jeunes gens, en faisant de légers versements, obtiendront le maximum de la pension à 60 ans ; ensuite parce que c'est surtout dans l'adolescence que les ouvriers sont le plus enclins à suivre de dangereuses impulsions. Si donc, au lieu de dissiper le produit de leur travail, ils ont soin d'en donner une partie à l'épargne, ils se relèveront à leur propres yeux ; ils n'altéreront point leur santé, ne compromettront point leurs forces et contracteront des habitudes de prévoyance qui en feront plus tard de bons pères de famille et des membres utiles à la société ; enfin, ils s'assureront un refuge contre la misère et le désespoir qui vient souvent à la suite. Qu'ils sera consolnat et noble tout à la fois pour l'ouvrier arrivé à la vieillesse de pouvoir se reposer dans un douce quiétude après s'être amassé des ressources suffisantes à ses besoins, au lieu d'être à la charge des parents qui font parfois payer bien chèrement leurs bienfaits, où d'êtres nourris par la charité publique. Pour la classe laborieuse l'oeuvre, dont j'ai l'honneur de vous entretenir, présente donc des avantages inappréciables.
..Déjà de grands établissements, des compagnies de chemins de fer, ont eu l'heureuse pensée d'assurer à leurs ouvriers le bénéfice d'une retraite au moyen de la caisse générale. Une modique retenue faite sur les salaires, suffit pour produire des pensions d'importance diverse. Introduite dans quelques établissements comme condition générale et obligatoire, cette mesure s'applique à tout les ouvriers qui y entrent. Ce serait bien mal les connaître que de penser qu'ils se plaindront d'un tel état de choses.
..L'exemple des usines de l'Etat où, dans l'espoir d'une retraite, l'ouvrier accepte un salaire inférieur à celui qui lui serait offert dans d'autres usines ; celui des marins qui se dévouent à la vie la plus dure dans l'attente du même avantage, prouve surabondamment l'intelligente disposition des ouvriers à cet égard.
..Les versements à la Caisse de retraites ne peuvent se faire que par sommes rondes de 5 fr. ou de multiples de 5 fr. ; aussi les fabricants, chefs d'usines et manufacturiers peuvent servir d'intermédiaires à leurs ouvriers, dont ils versent les retenues lorsqu'elles atteignent 5 fr. ou un multiple de cette somme, soit à la Caisse d'épargne de Nancy, soit à la recette générale et aux recettes particulières des arrondissements.
..Le but de la Caisse pour la vieillesse a été tellement bien compris qu'elle a obtenu dès le début les résultats les plus satisfaisants et que sa prospérité n'a cessé de s'accroître. Cette oeuvre de haute prévoyance doit surtout profiter aux ouvriers, c'est donc à eux surtout que je m'adresse et j'ai la conviction que cet appel que je fais à leur bon sens sera entendu. J'ai compté, Monsieur, sur votre amour du bien public pour vous intéresser au succès d'une institution dont notre pays est en droit de s'enorgueillir. Je vous prie d'user de votre influence sur vos ouvriers pour les engager à faire des versements en harmonie avec leurs moyens, en leur faisant bien comprendre qu'il est d'un puissant intérêt pour eux de profiter de la latitude qui leur est offerte. L'Empereur qui a déjà donné tant de témoignages de sa sollicitude pour les classes ouvrières, vous sera reconnaissant, Monsieur, des efforts que vous aurez fait pour concourir au développement d'une oeuvre que Sa Majesté consifére, à juste titre, comme un des plus beaux actes de son gouvernement.
..Je vous serai très obligé, Monsieur, de vouloir bien m'informer des résultats que vous aurez obtenus.
..Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération la plus distinguée.
...........................................................................Le Préfet, ALBERT. LENGLÉ
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 19 août 1858 :
Observations météorologiques de août 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 27 août 1858 :
Observations météorologiques de août 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 31 août 1858 :
Observations météorologiques de août 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 10 septembre 1858 :
Observations météorologiques de août 1858
..Résumé du mois d'août 1858. - Le vent dominant a été l'ouest.
..Le ciel a été presque pu 1 fois, nuageux 29 et couvert 1 ; il y a eu 6 jours de brouillard ; 14 de pluie, qui a produit 0,054m. d'eau, 4 de tonnerre et 2 d'éclairs.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de 745m 50.
..Le plus grand abaissement de 732m 50
..Hauteur moyenne 738 07.
..La température la plus élevée a été de + 22 1/2. La plus basse de +6 1/2.
..Température moyenne +12 50/100
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 14 septembre 1858 :
Observations météorologiques de septembre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 22 septembre 1858 :
Observations météorologiques de sepembre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 28 septembre 1858 :
Observations météorologiques de septembre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 6 octobre 1858 :
Observations météorologiques de octobre 1858
..Résumé du mois de septembre. - Le vent dominant a été le Nord-Est. Le ciel a été pur 6 fois ; presque pur 3, nuageux 20 et couvert 1 ; il y a eu 9 jours de brouillard, 10 de pluie, qui a produit 0m042 d'eau, 2 de tonnerre et 3 d'éclairs.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de 749m.
..La plus basse de 754 50.
..Hauteur moyenne 740 42.
..La température la plus élevée a été de +20.
..La plus basse de +6.
..Température moyenne +12 65/100.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 10 octobre 1858 :
..- La vendange s'achève dans les 25.000 hectares de vignes qui se trouvent dans le département de la Meurthe. On estime que chaque hectare rapportera en moyenne 80 hectolitres de vin, ce qui formera, pour le département, un total de 2 millions d'hectolitres.
..Plusieurs ventes de vin nouveau ont déjà été faites aux environs de Nancy, dans les prix de 18 et 20fr. l'hectolitre. Si, comme on le suppose, le prix moyen descend à 16 fr., la seule culture de la vigne, dans la Meurthe, représentera une somme de 32 millions de francs.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 14 octobre 1858 :
Observations météorologiques de octobre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 20 octobre 1858 :
Observations météorologiques de octobre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 1er novembre 1858 :
Observations météorologiques de octobre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 5 novembre 1858 :
Analyse des travaux du Conseil général de la Meurthe.
............................(Suite).
..Le rapport de M. le préfet et celui de M. l'ingénieur en chef constatent le bon état général des routes qui traversent le département de la Meurthe. Nous ne devons cependant pas nous dissimuler que quelques-unes de ces routes présentent, dans certaines parties, des traces bien sensibles d'usure. Cette situation est constatée par ces mêmes rapports et .../... il est demandé ...
..Route n° 57, de Metz à Besançon. - L'achèvement du pont de Frouard, dont la restauration a déjà été réclamée dans vos sessions de 1856 et 1857, et n'est point encore terminée faute de fonds.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 9 novembre 1858 :
Observations météorologiques de octobre et novembre 1858
..Résumé du mois d'octobre. - Le vent de l'ouest a dominé ; le ciel a été pur 7 fois, presque pur 1, nuageux 15 et couvert 8. Il y a eu 17 jours de brouillard, 3 de bruine, 9 de pluie qui a produit 0m 055 d'eau, 1 de grêle, 5 de gelée blanche, 2 de gelé et 1 d'éclairs.
..La plus grande élévation du mercure dans le baromètre a été de 749m ; le plus grand abaissement de 729. Hauteur moyenne, 738 39. La température la plus élevée a été de +14° 1/2, la plus basse de -2°. Température moyenne, +7 10/100.
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 21 novembre 1858 :
Observations météorologiques de novembre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 27 novembre 1858 :
Observations météorologiques de novembre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 13 décembre 1858 :
Observations météorologiques de décembre 1858
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du lundi 27 décembre 1858 :
Observations météorologiques de décembre 1858
Observations météorologiques de décembre 1858