Blason de Pompey permettant le retour à la page d'accueil Blason de Pompey permettant le retour à la page d'accueil Le quotidien dans la presse de 1879

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
dimanche 5 janvier 1879 :

..M. l'Ingénieur de la navigation télégraphie à M. le préfet que la Moselle marquait vendredi soir, 2 m. 80 à Méréville ; 3 m. 30 à Pompey ; 3 m. 50 à Marbache ; la Meurthe marquait 2 m. 50 à Malzéville. Les eaux paraissent étale à Méréville et à Malzéville. Une baisse est probable sur ces deux points dans le courant de la nuit.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mardi 7 janvier 1879 :

..- ÉTAT DES RÉCOLTES. - La température continue à être assez élevée avec pluie et vent d'Ouest.
..Les récoltes en terre sont ce qu'elles peuvent être à cette saison.
..Nous feront remarquer que les limaces sont loin d'être détruites, et qu'elles ont quelque peu endommagé les seigles et les blés.
..Les cultivateurs occupés à battre leur blé sont de moins en moins satisfaits du rendement, les cours étant d'autre part assez bas, il y a des plaintes fondées et une certaine inquiétude gagne les cultivateurs.
................................................................................................................(Bélier).

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mercredi 8 janvier 1879 :

..Les eaux ont baissé de 0m.40 cent. environ depuis minuit à Méréville et à Malzéville. La Moselle marque ce matin : 2m.10 à Méréville ; 3m.25 à Pompey ; 3m. à Marbache ; la Meurthe marque 2m.25 à Malzéville. La crue paraît devoir cesser rapidement à raison du temps beau et froid.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mardi 21 janvier 1879 :

..Frouard. - Le nommé Bidu Nicolas, mineur à Frouard, a été victime d'un accident auquel sont sujets les mineurs. Un bloc s'est détaché et est venu l'atteindre à la jambe droite qui s'est trouvée prise dessous. Il a eu l'énergie malgré des souffrances atroces de la retirer de dessous le bloc en s'aidant de sa pince.
..M. le docteur Claude, de Pompey, a déclaré qu'il ne pourrait reprendre son travail avant deux ou trois mois.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mercredi 22 janvier 1879 :

..- ETAT DES RÉCOLTES. - L'hiver est très précoce et assez rigoureux, malgré cela l'on croit encore de ne pas en être quitte.
..De grandes surfaces de blés ayant été semées tardivement avec beaucoup de peine et dans des conditions fort mauvaises par suite du détrempement outre mesure de terres, les craintes commencent à se manifester, car les jeunes blés n'étant pas protégés par la neige et le sol n'étant que boue et eau, on craindrait que la continuation des gelées ne leur soit très-préjudiciable ; en somme la situation est peu satisfaisante, cependant on ne pourrait actuellement apprécier le dommage causé à la récolte si toutefois il existe.
..L'abaissement de la température est général, malgré cela on croit à un retour prochain du temps doux et du régime des pluies.
................................................................................................................(Bélier).

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mardi 25 février 1879 :

..La Meurthe atteignait le 22 février à 7 heures du matin la hauteur de 2m.18 au-dessus de l'étiage au pont de Malzéville. Les eaux sont en baisse accentuée. Les dépêches reçues d'Epinal et de Pont-St-Vincent annoncent que la Moselle est en baisse depuis le 21, de 0m10 à Epinal et de 0m05 à Méréville.
..La Meurthe et la Moselle étant toutes deux en baisse, la crue ne paraît pas devoir s'élever au-dessus de la cote actuelle en aval de Frouard et ne doit plus causer aucune inquiétude.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mardi 4 mars 1879 :

..TRAVAUX DU MOIS DE MARS. - Semez céréales de printemps, fourrages artificiels, vesces, carottes, panais. Semez en pépinière pour les repiquages rutabagas, choux-raves et choux fourragers.
..Plantez pommes de terre, topinambours ; provignez, taillez, plantez les vignes. Soutirez les vins, faites égoutter les futailles vides, méchez-les et placez-les la bonde en dessous.
..Plantez arbres fruitiers en terrain riche. Taillez vignes, pêchers, abricotiers, pruniers, cerisiers. Marcottez les arbustes. Bêchez le jardin et enterrez le fumier.
..Semez oignons, poireaux, carottes et pannais de jardin, radis, pois, scorsonères, salsifis. Plantez pommes de terre Marjolin et précoce rose. Replantez bordures d'oseille et de thym.
..Semez sur couche balsamime, giroflée quarantaine, zinnia, belle-de-nuit, phlox de Drummond.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mercredi 19 mars 1879 :

..Pompey.- Un accident terrible est arrivé le 6 mars dernier au jeune Lambert, âgé de 16 ans, ouvrier de forge à Pompey. Il relevait avec son outil, les barres de fer sur le cylindre à forger, lorsqu'il a été atteint tout à coup par une barre rouge qui lui a pénétré dans la poitrine, qu'elle a perforée au-dessous du cœur. Transportée à son domicile, la victime n'a succombé que huit jours plus tard, après avoir enduré les plus atroces souffrances.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
vendredi 28 mars 1879 :

..Par arrêté de M. le préfet de Meurthe-et-Moselle, en date du 4 mars 1879, ont été nommés instituteurs :
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..A Grimonviller, M. Burté, instituteur-adjoint à Pompey, en remplacement de M. Chanal.
..... /...

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
samedi 29 mars 1879 :

ETAT DES RÉCOLTES

..Le temps continue à être très favorable aux travaux des champs, aussi les semailles de fève, d'avoine, de lentille et de pois sont presque terminées.
..Les jeunes colzas ont légèrement souffert des dernières gelées. Les jeunes blés commence à se réveiller et promettent une vigoureuse végétation ; les limaces et les souris ont cependant fait quelques vides assez sensibles en certaines localités. Les trèfles et les luzerne ont été un peu malmenés par la gelée, surtout dans les sols imperméables non drainés.
..Les cultivateurs se préparent à faire de fortes plantations de pommes de terre.
..Les arbres fruitiers sont bien préparés pour la floraison.
................................................................................................................(Bélier).

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mercredi 2 avril 1879 :

..ETAT DES RÉCOLTES

..Le temps continue à être aussi favorable que possible.
..Le retard de la végétation est d'un bon augure pour la récolte future. Les prairies naturelles et artificielles commencent seulement à verdir ; mais si le temps persiste au beau on pourra faucher de la luzerne avant le 25 avril prochain.
..Les travaux de la semaille sont presque partout terminés. On travaille déjà à la plantation des pommes de terre.
................................................................................................................(Bélier).

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
jeudi 3 avril 1879 :

OBJETS DÉCOUVERTS AU CIMETIÈRE DE POMPEY

..D'intéressants objets antiques ont été récemment découverts au cimetière de Pompey. Malheureusement ils n'ont pu être recueillis pour le Musée lorrain et sont allés enrichir la collection de quelque amateur alsacien. Nous croyons devoir les signaler à l'attention des archéologues de notre pays. Ces objets consistent en : 1° une fibule en or, de forme ronde, plus grosse qu'une pièce de 2 francs et ornée de verroteries et de filigranes tordus. Elle valait environ de 25 à 30 francs d'or ; 2° deux grands fibules en argent de bas titre ; 3° un collier de perles de verre coloré auquel se rattachaient deux pendeloques rondes en or, et une boule de cristal de roche enfumé, de la grosseur d'un œuf. Cette boule était munie d'une agrafe en argent destinée à la suspendre, et n'était point percée de part en part. Des boules semblables ont été trouvées dans divers cimetières de l'Est ; mais, excepté celle du tombeau de Childéric, aucune d'elles n'offrait un volume aussi fort que celle du cimetière de Pompey. Il y a donc tout lieu de croire que la tombe qui la contenait était celle d'un personnage important. Une coupe en verre a été également recueillie ; mais le vigneron, auteur de cette découverte, a négligé de conserver les vases en argile qui, d'ordinaire, complètent le mobilier funéraire des tombes mérovingiennes.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
samedi 5 avril 1879 :

..Pompey. - Le 1er avril, vers 2 heures 1/2 du soir, un incendie s'est déclaré dans l'habitation du nommé Maucourt, Dominique, charpentier et marchand de vin. Le feu a pris naissance dans les greniers, les pertes approximatives s'élèvent à 1,300 francs.
..Il y a assurance pour 900 fr.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
vendredi 11 avril 1879 :

ETAT DES RÉCOLTES

..Les semailles de printemps sont terminées ; la plantation des pommes de terre avance rapidement ; les cultivateurs sèment cette année une forte quantité de trèfle, de luzerne et de lupuline ; le sainfoin gagne aussi du terrain dans nos sols calcaire pierreux ; en cela ils ont grandement raison, car avec l'énorme quantité de jeunes bestiaux qu'ils élèvent, ils pourraient se trouver au dépourvu, s'il survenait une année sèche.
..Les colzas sont avancés, les blés et les seigles sont dans des conditions ordinaires. Rien jusqu'alors ne fait présager la moindre déception dans la récolte future ; nous avons personnellement une confiance très grande dans la qualité des produits agricoles de la région ; l'hiver long et régulier n'a pas permis la moindre velléité de végétation aussi les premiers mouvements des plantes sont vigoureux et promettent une moisson abondante et précoce.
................................................................................................................(Bélier).

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
jeudi 17 avril 1879 :

ETAT DES RÉCOLTES

..La température a été désastreuse cette semaine ; jeudi nous avions + 12 à + 15 centigrades, vendredi matin, neige avec 25 degré F. ou - 3 centigrades.
..Toutes les récoltes en terre sont en souffrance à la suite d'une température pareille.
..Jeudi, chaleur, orage, tonnerre ; vendredi, pluie, neige et glace. Adieu pêches et abricots, les jeunes colzas déjà montés ont beaucoup souffert de même que les blés.
..Les jeunes prairies artificielles ont des feuilles rôties. C'est un retard et une diminution de récolte probable.
..Les prairie même ont souffert un peu ; en somme cette gelée d'hier, sans être nuisible pour toutes les plantes, déterminera un retard assez notable dans la végétation.
................................................................................................................(Bélier).

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
dimanche 20 avril 1879 :

..Pompey. - Les travaux de construction d'une mairie avec école de garçons, école de filles et salle d'asile projetés depuis longtemps vont être exécutés dans un bref délai. M. le préfet a approuvé le 10 avril courant la soumission par laquelle M. Jean Brunaud, s'est chargé de l'entreprise de ces travaux, qui devront être terminés dans les 4 mois, du jour où il aura été autorisé à les commencer.
..Le prix total alloué à l'entrepreneur s'élève à 10,212 fr.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
dimanche 27 avril 1879 :

ETAT DES RÉCOLTES

..La température a été très-contraire aux récoltes cette semaine, le jour de Pâques nous avons eu - 5 degrés centigrades, c'est dire que les plantes déjà avancées, ont subi une forte avarie, notamment les colzas et les luzernes.
..Les blés ont également souffert, mais le mal est actuellement moins visible que pour les colzas. Les jardins déjà ensemencés depuis quelque temps sont dans le plus triste état ; les pois sont rôtis, quelques arbres fruitiers plus avancés que les autres perdent leurs fleurs et leurs fruits à peine noués. Par opposition les herbages de graminées et les prairies naturelles sont bien garnis et promettent pleine récolte. La vigne n'étant pas avancée ne paraît pas avoir souffert de cette température, les bourgeons sont encore enveloppés de leur duvet protecteur.
................................................................................................................(Bélier).

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
jeudi 8 mai 1879 :

..Hier matin la neige est tombée à Nancy à gros flocons ; dans la journée elle n'est plus tombée que par intervalles, et s'est résolue immédiatement en eau.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
samedi 24 mai 1879 :

..Pompey. - On nous rapporte que le 20 mai, le nommé Thil, Nicolas, ouvrier menuisier, se promenait vers 6 h. du soir sur le bord de l'écluse, lorsque tout à coup il est tombé dans l'eau et s'y est noyé.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
samedi 19 juillet 1879 :

..Bouxières-aux-Dames. - Un bloc de minerai s'est détaché d'une mine où travaillait un ouvrier italien nommé Boscki et lui a fracturé la jambe. Il a été transporté à l'hôpital de Pompey où le docteur Claude a déclaré qu'il ne pourrait reprendre son travail que dans deux ou trois mois.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
vendredi 25 juillet 1879 :

LES INONDATIONS

..On commence à se préoccuper sérieusement des inondations qui menacent notre département sur certains points.
..C'est ainsi que les communications entre la gare et les communes de Moncel et de Petoncourt ne peuvent plus se faire qu'en voiture. Toutes les prairies, depuis la frontière jusqu'à Lay-Saint-Christophe, sont tout à fait inondées.
..Le lac de Gérardmer a subi une hausse de 0m80. La crue est plus sensible qu'elle ne la jamais été par suite de la fonte des neiges.
..Le maire de Nancy a donné l'ordre, de son côté, de lever les vannes sur le territoire de la commune.
..A Nancy la Meurthe a subi une hausse de 0m50, et à Lunéville de 1m55 au-dessus de l'étiage. La hausse continue.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
samedi 26 juillet 1879 :

..Custines. - A la suite des pluies diluviennes de ces derniers temps, les rivières de nos contrées ont grossi considérablement ; des débordements partiels ont eu lieu.
..Quelques accidents sont arrivés sur la Moselle canalisée. Il y a quelques jours, près de Custines, à l'entrée du canal latéral de la Moselle, la poussée des eaux était si forte contre les portières de l'écluse que des hommes ne pouvaient parvenir à les ouvrir. On attela quatre chevaux à ces portières ; elles s'entr'ouvrirent, mais les eaux se précipitant avec violence, les refermèrent tout à coup, entraînant les chevaux en arrière ; deux tombèrent à l'eau et ne purent être retirés que morts.
..A un autre endroit, un bateau qui voulait pénétrer de la rivière dans le canal a été aussi entraîné par le courant et est allé se briser sur la rive.
................................................................................................................(Courrier.)

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VOSGES

..Hier, la Moselle, par suite des pluies persistantes, a atteint un niveau exceptionnel ; elle entraînait dans ses eaux une grande quantité de fourrage. Des planches et des poutres en grand nombre étaient également charriées. On dit que ce sont les débris de la passerelle d'Aches.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
dimanche 27 juillet 1879 :

..INONDATIONS

..On signale dans la nuit du 24 au 25 une baisse de 0m42 à Pont-Saint-Vincent et de 0m24 à Nancy.
..La baisse continue à se faire sentir en aval de Frouard.
..Le maximum de la crue a été atteint le 24 dernier à midi où l'on signalait une hausse de 2m65 à Pont-Saint-Vincent et de 3m à Nancy.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mardi 19 août 1879 :

CHRONIQUE DE L'EST

NANCY

LA FUSION DES POSTES ET DES TÉLÉGRAPHES

..La fusion des services des postes et des télégraphes, décidée il y a un an et accompagnée de la création d'un ministère spécial des postes et télégraphes, est bien près d'être achevée. D'ici à la fin de l'année, elle sera complètement terminée.
..Le principe qui a présidé à cette réorganisation est le suivant : Séparation de la partie scientifique de la télégraphie de l'exploitation proprement dite. Réunion de l'exploitation des postes et de celle des télégraphes entre les mains du même titulaire, dans le même local, à quelques exceptions près, nécessitées par les besoins du service.
..En ce qui concerne le personnel, il y avait à se préoccuper des directions et des recettes. La fusion est complète pour les directions. Voici comment on a procédé :
..Au début, le ministre s'est trouvé en présence de deux directeurs par département, un pour les postes et un pour les télégraphes. Il devait, pour respecter les droits acquis, conserver à chacun sa position. Dans ce but, il a appelé aux fonctions de directeur des postes et télégraphes du département le plus ancien des deux et a conféré provisoirement à l'autre le titre de directeur adjoint, en attendant de pouvoir lui trouver une autre destination. Cette unification s'est faite si rapidement que les directeurs-adjoints ont tous disparu. Il n'y a plus actuellement qu'un directeur des postes et des télégraphes par département ; l'avancement a même repris son cours.
..L'œuvre, en ce qui concerne les receveurs, sans être aussi complète, est actuellement très avancée. Comme pour les directeurs, on a dû nommer le receveur des postes ou des télégraphes, le plus ancien titulaire et le second adjoint. Il a fallu, pour respecter les droits acquis, nommer au début de la réforme 404 receveurs-adjoints. Mais à mesure que des vacances se produisaient, on faisait passer les adjoints au rang de titulaires. De sorte qu'il n'y a plus aujourd'hui que 90 receveurs adjoints.
..Lorsque ces 90 derniers adjoints auront disparu, la fusion des services sera complète, et l'on pourra reprendre les règles de l'avancement hiérarchique.
..A côté de la fusion du personnel, il a fallu réaliser la fusion du matériel, c'est-à-dire la réunion des deux exploitations dans un même local. Cette réunion a une importance considérable, d'abord pour le public, qui aura à sa disposition, dans un même bureau, la poste et le télégraphe ; ensuite pour d'administration, car il sera possible de placer les agents sous le contrôle direct et la surveillance immédiate de chefs hiérarchiques, et ensuite de mieux répartir le travail et de faire participer les employés aux deux services auxquels il deviendra possible de les habituer.
..Voici où en est cette partie de la fusion. Il y avait au début 564 bureaux à réunir ; il n'en reste plus que 200 non encore fusionnés
..Cette fusion est complète dans 18 départements, et sur le point d'être achevée dans 40 autres. Il ne restera, d'ici à quelques jours, que 36 départements pour lesquels on devra s'occuper d'achever la fusion.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
vendredi 22 août 1879 :

..L'ouverture des vacances des écoles primaires publiques du département pour l'année scolaire 1878-1879, est fixée au samedi 23 août prochain, à 4 heures du soir. La rentrée des classes aura lieu le lundi 6 octobre suivant, à 8 heures du matin.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
samedi 30août 1879 :


CONSEIL GÉNÉRAL

DE MEURTHE-ET-MOSELLE

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SESSION D'AOUT 1879.

Compte-rendu sommaire de la séance du
30 août 1879.
PRÉSIDENCE DE M. COLLARD

..Commission d'Agriculture. - Interdiction de la pêche aux Ecrevisse. - La commission propose de voter 600 fr. pour être employés au repeuplement en écrevisses des parties réservées des rivières de Meurthe-et-Moselle et d'émettre le vœu que la pêche à l'écrevisse soit interdite pendant 2 ans dans toute l'étendue du département. - Ces conclusions ont adoptées.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
vendredi 12 septembre 1879 :

Annonce de vente d'une maison à Pompey

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
jeudi 25 septembre 1879 :

ÉTAT DES RÉCOLTES

..Le battage des blés est commencé pour la semence, le déficit dans notre département sur une année moyenne atteindra au moins le chiffre de dix millions de francs pour les vendeurs producteurs de blés.
..Les pommes de terre se gâtent beaucoup, les betteraves ne paraissent pas devoir donner plus d'une petite moyenne. Le houblon est variable en qualité et en quantité ; c'est en somme une faible récolte.
..Nos vignes peuvent être considérées comme nulles pour la récolte, il n'y a que quelques grappes qui rougiront à peine nos vignerons sont dans la peine en présence d'un semblable désastre, c'est 27 millions de francs qui vont manquer à la caisse des propriétaires de vigne dans notre département.
..Les regains sont très faibles, excepté dans les prés secs ; les labours sont très en retard.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
vendredi 31 octobre 1879 :

HAUTS-FOURNEAUX

..Les fontes conservent leur bonne situation, dit l'Ancre. Il s'est traité des marchés très-importants, tant en affinage qu'en moulage. les prix se nivellent, ou à peu près, dans les deux groupes de Nancy et de Longwy. Du côté de Nancy, nous constatons une meilleure tenue depuis une quinzaine de jours, ce qui nous autorise à coter l'affinage 54 à 55 fr. La fonte pour seconde fusion se place couramment de 72 à 73 fr. le n° 3.
..On nous assure que, cette fois, le syndicat des producteurs des environs de Nancy est définitivement signé ; il comprend tous les propriétaires de hauts-fourneaux, à l'exception de la Société du Nord-Est pour ses usines de Jarville.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
jeudi 6 novembre 1879 :

LA RÉCOLTE VINICOLE

..La récolte vinicole sera telle cette année qu'on en avait point vu de semblable depuis les ravages de l'oïdium
..En 1854, le France n'avait pu produire que 10 millions d'hectolitres de vin !
..Le Journal des Débats estime la récolte de cette année à 25 millions d'hectolitres. L'année dernière on avait récolté 48,720,553 hectolitres ; en 1877, près de 57 millions ; en 1875, 85 millions d'hectolitres.
..Une pareille diminution dans la production ne peut manquer d'avoir de désastreux résultats économiques. Les vins, en effet, paient à l'État et aux octrois des communes un impôt considérable qui, cette année, leur fera tout à coup défaut. De plus, les deux tiers des propriétaires viticulteurs vont se trouver sans revenu. Les compagnies de chemin de fer s'apercevront cruellement, elles aussi, de la mauvaise vendange en faisant leurs comptes de transport par petite vitesse.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mercredi 12 novembre 1879 :

LES PONTS A PÉAGE

..Qui de nous n'a pas tiré de sa poche, en maugréant, le sou qui lui est demandé pour franchir le pont à péage, comme si la liberté de circuler librement ne devait pas exister pour tout le monde ! Et ce sou, qui pour beaucoup est peu de chose, devient pourtant un véritable impôt de capitation ; il frappe d'une manière égale le pauvre comme le riche !
..Le cultivateur qui vient à la ville vendre ses produits, l'ouvrier qui se rend à son travail, le pauvre hère qui n'a que ses jambes pour moyen de locomotion, sont assujettis à ce droit comme le millionnaire. L'enfant même qui va à l'école est forcé d'avoir un abonnement. Et pourtant les chemins de fer multiplient, l'instruction se répand et trois cent-soixante-cinq ponts à péage existent encore en France !
..Le gouvernement songe-t-il à remédier à cet état de chose ? N'est-il pas naturel que, sur une route nationale, les obstacles qui peuvent se rencontrer disparaissent ! Sans cela elle ne répondrait plus à son but qui est de faciliter les communications.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
vendredi 14 novembre 1879 :

LES IMPOTS SUR LE VIN

..La chambre syndicale des marchands de vins du département de la Seine aurait l'intention d'adresser à la Chambre des députés une pétition tendant à obtenir, sinon la suppression totale, au moins une diminution des nombreux impôts qui frappent les vins, avant que cet article de première nécessité soit livré au consommateur.
..Sait-on, en effet, que le vin est seize fois frappé de diverses façons avant que le consommateur ait pu le mettre en cave ?
..Ainis, après avoir imposé foncièrement le viticulteur comme propriétaire, on l'impose encore comme exportateur, par le seul fait de transporter son vin d'une cave dans une autre. C'est ce que l'on appelle le passavant.
..Viennent ensuite :
..L'acquit-à-caution, qui est perçu à l'Entrepôt ;
..Le droit de mouvement, lorsque le vin est vendu à un particulier pour les besoins de sa maison ;
..Le droit de détail, payé par les débitants ;
..La licence, qui est le droit payé par le marchand en gros qui vend aux débitants.
..Après la licence que paye le marchand de vins en gros, vient la licence que paye le propriétaire détaillant son vin lui-même.
..Une autre licence est également payée par le marchand distillateur. Enfin, le propriétaire qui veut ajouter à son vin une proportion d'eau-de-vie paye, lui aussi, une licence.
..Voici maintenant l'énumération des droits plus importants :
..Le vin entre-t-il dans une ville ? Il paie l'octroi pour la ville et l'entrée pour l'État. C'est ce double droit qui, pour Paris seulement, rapporte annuellement plus de 33 millions de francs, ainsi que nous le disions il y a quelques jours.
..Le vin est-il transporté par eau ? Il paie un droit de navigation, et ce droit est supérieur, croyons-nous, à tous ceux que paient les autres marchandises.
..Puis il faut ajouter le décime de guerre, qui existait avant 1870 et que l'on a eu garde de diminuer, que nous sachions.
..Enfin, il faut compter la surtaxe mise sur le vin par certaines villes.
..Bornons là cette énumération, car si nous cherchions bien, il ne serait pas impossible que nous trouvions encore quelque impôt sur cet article de consommation dont l'usage est aujourd'hui à peu près indispensable.

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LE SYNDICAT DES PRODUCTEURS DE FONTE

Nous pouvons confirmer dit l'ANCRE, la création du syndicat des producteurs de fonte du groupe de Nancy. Il comprend les usines et sociétés de :
..Frouard, de la société de Montataire.
..Haute-Moselle (M. de Lespinatz, administrateur).
..Jarville (M. de Steinbach, exploitant).
..Maxéville (de la Société de Vezin-Aulnoye).
..Pompey, appartenant à MM. Dupont et Fould.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
vendredi 21 novembre 1879 :

RECENSEMENT DES CHEVAUX ET MULETS

..Les propriétaires de chevaux, juments, mulets et mules sont invités à se présenter à la Mairie de leur commune, avant le 1er janvier 1880, pour faire la déclaration exacte et sincère des animaux qu'ils possèdent actuellement, sans aucune distinction, ni exclusion, et en indiquer l'âge et le signalement.
..Il est rappelé à ce sujet que les propriétaires qui n'auraient pas fait cette déclaration seront passibles d'une amende de 25 à 1.000 francs, et que ceux qui auront fait sciemment de fausses déclarations seront frappés d'une amende de 50 à 2.000 francs. (Article 52 de la loi du 3 juillet 1877.)
..Le recensement dont il s'agit, comme les précédents, est une mesure d'intérêt général prescrite par la loi, et qui n'apporte aucune restriction au droit de propriété et aux transactions dont les animaux peuvent être l'objet.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mercredi 26 novembre 1879 :

ECOLES PRIMAIRES

..M. le ministre de l'instruction publique vient d'adresser aux préfets la circulaire suivante concernant l'inspection médicale des écoles publiques :
..Monsieur le préfet,
..Mon attention a été appelée à plusieurs reprises sur l'utilité qu'il y aurait, au point de vue de l'hygiène des écoles primaires, à organiser dans tous les départements un service de médecins inspecteurs de ces écoles.
..L'inspection primaire a, sans doute, le devoir de veiller à ce que les locaux scolaires soient établis dans des conditions satisfaisantes de salubrité et d'installation ; mais les inspecteurs primaires, quels que soient d'ailleurs leur zèle et leur vigilance, ne possèdent en général que des connaissances médicales imparfaites, et certaines circonstances susceptibles d'influer sur la santé de la population enfantine peuvent leur échapper.
..Il m'a donc paru qu'il y a là une lacune à combler, et j'ai cherché les moyens de remédier à un état de choses qui ne peut se prolonger sans inconvénient.
..Le service d'inspection médicale des écoles primaires pourrait être organisé sur les bases suivantes :
..Il y aurait dans chaque canton un ou plusieurs médecins chargés de visiter, dans leurs tournées de clientèle, les écoles publiques, au double point de vue de la salubrité des bâtiments et de l'état sanitaire des élèves. Ils auraient pour mission de veiller à ce que les conditions hygiéniques soient exactement remplies, d'adresser aux maîtres et aux familles des conseils opportuns et de fournir à l'occasion des renseignements utiles à l'administration.
..Ce service d'inspection médicale, que je désire voir organisé dans toute la France, fonctionne déjà dans quelques grandes villes et en particulier à Paris, où il donne d'excellents résultats déjà ; en ce qui concerne spécialement les salles d'asile, l'article 16 du décret du 21 mars 1855 a prescrit la visite hebdomadaire d'un ou de plusieurs médecins nommés par le maire.
..Je me plais à penser que le projet ne rencontrera dans l'application aucune difficulté sérieuse. Les hommes de bonne volonté ne manqueront certainement pas pour remplir ces fonctions de haute confiance, pour lesquelles une légère rétribution pourrait au besoin être votée par les communes intéressées. Je ne doute pas, monsieur le préfet, qu'en faisant appel au dévouement du corps médical, toujours prêt chez nous à servir la chose publique, vous ne trouviez dans votre département le nombre de médecins nécessaires à l'organisation d'un service qui est digne de toute votre sollicitude.
..Vous voudrez bien m'accuser réception de la présente circulaire et me faire connaître les mesures que vous aurez cru devoir prendre pour en assurer l'exécution.
............................Recevez, monsieur le préfet, etc.
..................................Le ministre de l'instruction publique
..........................................et des beaux-arts,
...........................................................JULES FERRY.

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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du
mercredi 24 décembre 1879 :

..Le thermomètre marquait hier, à huit heures et demie du matin -14°, et à quatre heures du soir, - moins 6° à la devanture de M. Bellieni, opticien, rue de la Pépinière.

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