Le quotidien dans la presse de 1880
Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 6 janvier 1880 :
..Lors de l'inondation de jeudi, les murs de la verrerie Saint-Catherine ont été renversés par les glaces; l'eau s'est élevée à une grande hauteur aux usines des Grands-Moulins où de grandes quantités de marchandises sont avariées. Les dégâts dépassent 85,000 francs.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 14 janvier 1880 :
UN EXEMPLE A SUIVRE
..Nous apprenons que la Société des Salines de Rosières-Varangéville a ouvert un chantier de terrassement destiné à donner de l'ouvrage aux ouvriers malheureux, mais surtout aux vignerons des villages de Varangéville et Dombasles dont les récoltes sont nulles ou presque nulles et qui, sans cette initiative, se trouveraient dans une pénible situation.
..Voici une très-heureuse initiative qui peut servir et qui servira, nous l'espérons d'exemple aux nombreuses usines de la région de l'Est.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 29 janvier 1880 :
..CHEMINS DE FER DE L'EST
..Voici les actes de probité signalés par la Compagnie des chemins de fer de l'Est pendant les mois de novembre et de décembre 1879 :
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Le sous-chef d'équipe Bourrois, de Pompey, a trouvé une pièce de 10 francs qui a pu être rendue à la personne qui l'avait perdue.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 30 janvier 1880 :
..La mort est attribuée à la rupture d'un anévrisme.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 14 février 1880 :
LES LOUPS
..La société des agriculteurs a nommé une sous-commission des loups, chargée de réunir des renseignements sur les ravages de ces carnassiers pendant l'hiver qui s'achève et sur les moyens d'y mettre un terme. Les énumérations contenues dans le rapport de cette sous-commission montrent combien il est nécessaire d'aviser.
..Ainsi, une dame a été dévorée par trois loups, dans la Sarthe ; dans le Morbihan, un loup, entré par le toit d'une grange, a dévoré une petite fille ; à Dinan, un loup a attaqué une sentinelle du 24e dragons à la porte de la caserne. Dans beaucoup de contrées, il y a eu une sorte de terreur répandue au fond des campagnes ; la peur était grande, paraît-il dans tout le Morvan.
..La sous-commission des loups constate que, l'année dernière, il n'a été détruit que cinq cent cinquante-cinq de ces carnassiers par la louveterie de France, qui dispose de plus de sept mille chiens et de près de mille hommes, tant louvetiers que piqueurs.
..Dans le nombre des bêtes détruites, se trouvent seulement trois cent vingt-six loups adultes et soixante-seize louves. Ces proportions étonnent.
..Plusieurs députés ont fait à la Chambre une proposition relative à la distribution des primes pour la destruction des loups. Il importe à la fois que les primes soient assez importantes pour exciter le zèle et qu'elles soient promptement distribuées. Si la nouvelle proposition est adoptée, il serait accordé, pour la destruction des loups, une prime de cent francs par chaque tête de loup adulte ou de louve non pleine, et de vingt francs par chaque tête de louveteau. Cette prime serait payée au domicile du bénéficiaire dans le délais d'une quinzaine, sur un certificat délivré par le maire de la commune où le loup aura été abattu et présenté.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 7 mars 1880 :
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 13 mars 1880 :
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 16 mars 1880 :
LA PHARMACIE DANS LES CAMPAGNES
..Beaucoup de communes étant dépourvues de pharmacien, l'administration a songé à combler cette lacune au moyen de boîtes de secours contenant des médicaments et autres objets indispensables pour donner les soins médicaux les plus urgents dans le cas de maladie ou d'accident.
..Le ministre de l'intérieur a nommé à cet effet une commission spéciale et technique. Cette commission, après avoir constaté l'utilité de l'innovation, a dressé un état des objets qui lui ont paru devoir entrer dans la composition de la boîte.
..M. Lepère vient d'adresser à ce sujet une circulaire à tous les préfets. Il résulte de cette circulaire que la boîte de secours devra être divisée en deux compartiments, l'un contenant les médicaments exclusivement réservés aux médecins, l'autre les objets laissés à la disposition du public.
..Le prix de chaque boîte est fixé à 200 fr. De plus, l'usage des médicaments devra être absolument gratuit.
..« Je vous invite, dit en terminant le ministre, à porter ces renseignements à la connaissance des maires de votre département, afin qu'ils puissent les communiquer au conseil municipal dans la prochaine session de mai. Vous leur rappellerez qu'ils seront responsables de la délivrance des médicaments dont l'emploi est réservé aux médicaments dont l'emploi est réservé aux médecins et qu'ils ne devront en conséquence, confier la garde de la caisse de secours qu'à des personnes leur offrant, à ce point de vue, la plus entière garantie.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 1er avril 1880 :
CHEMIN DE FER LOCAUX
..M. le préfet s'exprime ainsi dans son rapport au Conseil général :
..Je sais quel intérêt le conseil général attache à la prompte exécution des trois chemins de fer de Baccarat à Badonviller, Pompey à Nomeny et Colombey à Frenelle, et je n'ai donc fait que prévenir ses désirs en demandant à M. l'Ingénieur en chef Viller un rapport sur cette question.
..D'après ce rapport, que j'ai reçu et que j'aurai soin de vous communiquer, les études et la préparation des projets se poursuivent avec toute l'activité possible.
..Pour la ligne Baccarat-Badonviller, les projets d'exécution pourront être prêts en avril et les travaux pourront commencer en mai.
..Pour celle de Pompey à Nomeny, le projet d'exécution d'une section importante sera prêt en avril et les travaux pourront également être entrepris au mois de mai.
..Enfin, quant à la ligne de Colombey à Frenelle, un premier lot d'environ 10 kilomètres pourra être adjugé à la même époque.
..Ces résultats vous paraîtront, sans doute, très-satisfaisants si l'on songe que la loi qui autorise l'exécution de l'infrastructure n'est que du 3 juillet 1879, et que les cadres du personnel n'ont pu être arrêtés par l'administration que le premier août suivant.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 9 avril 1880 :
SAGES-FEMMES
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 4 mai 1880 :
INSTITUTEURS ET INSTITUTRICES
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..Par arrêté de M. le préfet de Meurthe-et-Moselle en date du 1er avril, ont été nommées institutrices communales :
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..A Pompey, sœur Galhaut, sœur Sainte-Barthélemy, en remplacement de Mme Lahalle, sœur Justine. ..... /...
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 12 mai 1880 :
LES PROCESSIONS
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 20 mai 1880 :
COURS D'ACCOUCHEMENT
..Les conditions exigées pour l'admission sont :
..D'être âgée de 18 ans au moins, et de 30 ans au plus ;
..De jouir d'une bonne santé et de n'avoir ni infirmité, ni difformité, ni maladie habituelle ou contagieuse ;
..De savoir lire et écrire, en langue française, de connaître l'orthographe et les premiers éléments de calcul.
..Enfin, de joindre à l'intelligence nécessaire, une bonne réputation sous le rapport des principes religieux, des mœurs et du caractère.
..Le prix de la pension est de 375 fr. pour la durée du cours. Les frais de réception sont de 25 fr. 50 c.
..MM. les maires sont priés d'adresser, avant l'époque indiquée ci-dessus, à MM. les sous-préfets, et à M. le préfet pour l'arrondissement de Nancy, les pièces à produire pour les élèves, savoir :
..1° L'acte de naissance dûment légalisé ;
..2° Un certificat d'un docteur en médecine constatant qu'elle est d'une bonne constitution, qu'elle n'a ni infirmité, ni difformité, ni maladie habituelle ou contagieuse ;
..3° Une obligation souscrite par l'élève, ou par ses parents, si elle st mineure, sur papier timbré, légalisée par le maire, portant engagement de se rendre à Nancy pour le jour auquel l'ouverture du cours sera fixé ; de résider à la Maison de Secours pendant toute la durée du cours, et de payer 37 fr. 50 par mois pour la pension.
..Les élèves admises au compte du département ou des communes s'engageront, en outre, à demeurer pendant dix ans, après leur réception, dans la commune qui leur sera assignée pour exercer l'art des accouchements, sous un délit de 50 fr. par chacune des années qu'elles passeraient ailleurs, sans y être autorisées. A l'égard de celles qui seraient en état de minorité ou sous puissance de mari, ces engagements seraient souscrits en leur nom, par leur père, mère, tuteur ou mari.
..En outre, les candidats aux bourses départementales devront justifier qu'elles sont originaires du département et produire, indépendamment des pièces ci-dessus indiquées, les suivantes :
..1° Une demande de bourse sur les fonds départementaux ; - 2° Un certificat de bonne vie et mœurs délivré par le maire du lieu de leur résidence ; 3° Un extrait du rôle des contributions payées par la famille ; 4° L'avis du Conseil municipal.
..M. le professeur du cours d'accouchement sera chargé de faire subir à ces postulantes, le jour qui sera ultérieurement fixé, un examen dont les résultats seront consigné dans un procès-verbal qui sera soumis au Conseil général avec le dossier de chaque pétitionnaire.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 30 mai 1880 :
INSTITUTEURS ET INSTITUTRICES
..Par arrêté de M. le Préfet, en date du 20 avril, Mme Lahalle, sœur Justine, précédemment institutrice à Pompey, a été nommée institutrice à Brin, en remplacement de Mme Fogel, sœur Bathilde, décédée.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 9 juin 1880 :
CHEMIN DE FER DE NOMENY
..La commission du chemin de fer de Nomeny a fixé l'emplacement des gares et haltes de la ligne. D'après son avis :
..Custines aurait une station au sud du village presque à l'angle du chemin de Champigneulles à Pont-à-Mousson, rive droite de la Moselle.
..Malleloy aurait une halte à l'entrée du village.
..Faulx aurait une station au sud-est de la Basse-Baulx.
..Montenoy aurait une halte.
..Leyr aurait une halte, avec voie de garage et service des messageries près du chemin allant à Villers-les-Moivrons.
..Moivrons aurait une gare à la rencontre du chemin de Leyr à Arraye et de Leyr à Metz, Jeandelaincourt une halte.
..La station de Nomeny serait la plus rapprochée possible du pont sur la rive gauche de la Seille.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 24 juin 1880 :
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 14 août 1880 :
COMPAGNIE DE L'EST
..Acte de probité accomplis pendant le mois de mai 1880 par les agents de la compagnie :
..Le facteur-aiguilleur Bréguest (Jean-Baptiste), de Pompey, a remis une pièce de 1 fr. qu'il avait trouvée sur le quai.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 27 août 1880 :
UNE CÉRÉMONIE A CUSTINES
..Mercredi matin a été posée la première pierre du pont de Custines sur la ligne du chemin de fer de Pompey à Nomeny.
..Parmi les personnes qui assistaient à la cérémonie, nous citerons MM. le Préfet, Berlet député, Viller et Bauer, ingénieurs. Après la bénédiction de la pierre, trois discours ont été prononcés, l'un par M. le curé, l'autre par M. le maire, et le troisième par M. le Préfet.
..Un banquet de quarante couverts a été offert aux invités par la municipalité de Custines.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 18 septembre 1880 :
SYNDICAT DES VINS
..La chambre syndicale des marchands de vin pour 1880-1881 est ainsi composée : Président, MM. Toussaint ; vice-président, Sterne ; secrétaire, Lhuillier ; trésorier, Jeanpert. Membres : Blanchefort, Henry Jacquot, Léonard, Georges, Hubert Gille, Besombes, Sonrel, Feller./>
..Nancy compte 37 membres du syndicat ; Lunéville, 9 ; Briey, 4 ; Blâmont, 3 ; Baccarat, Cirey, Saint-Clément, 2 ; Sommerviller, Marainviller, Gerbéviller, Blainville, Bertrichamps, Pompey, Toul, Mercy-le-Bas, Longuyon, chacun 1. Total, 68.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du jeudi 7 octobre 1880 :
LES FUSILS DANS LES ÉCOLES PRIMAIRES
..Jusqu'à présent, l'administration n'a mis des fusils à la disposition des élèves que dans les lycées et collèges ou autres établissement d'enseignement secondaire relevant de l'Université.
..Mais de nombreuses demandes ayant été adressées au ministère de l'instruction publique pour que les élèves des écoles primaires reçussent également l'instruction militaire, M. Jules Ferry a résolu de donner satisfaction à ce désir.
..En conséquence, l'administration s'occupe en ce moment de choisir un modèle d'arme spécialement destiné aux écoles primaires. Dès que ce modèle aura été arrêté, des mesures seront prises, d'accord avec le ministre de la guerre, pour l'envoi des armes aux établissements d'enseignement qui en réclament.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 9 octobre 1880 :
LE CERTIFICAT D'ÉTUDES
..Le Rappel donne d'intéressants détails sur le projet de loi que le ministre de l'instruction publique déposera à la rentrée relativement au rétablissement du certificat d'étude.
..Désormais les grades universitaires ne seront accordés qu'aux candidats munis d'un certificat constatant qu'ils ont fait leurs études dans un établissement libre dont le directeur et les principaux professeurs sont munis des diplômes universitaires supérieurs, quant aux professeurs secondaires et aux maîtres d'études ils devront au moins être bacheliers.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 10 octobre 1880 :
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 16 octobre 1880 :
CERTIFICAT D'ÉTUDES PRIMAIRES
..Le ministre, dans une circulaire aux recteurs, donne sur le certificat d'études primaires, les explications suivantes :
..Le certificat d'études primaires élémentaires n'est pas, dans la pensée du conseil supérieur, une sorte de diminutif du brevet de capacité, et comme un semi-diplôme à l'usage de quelques jeunes gens d'élite se préparant à la carrière de l'enseignement.
..Il est destiné à devenir très général, à être recherché et obtenu par tout élève qui aura fait de sept à quatorze ans des études primaires régulières et complètes. Dans un temps qui n'est pas éloigné, je l'espère, à chaque enfant qui se présentera pour entrer en apprentissage, le patron demandera son certificat d'études comme la garantie ordinaire d'une intelligence et d'une instruction moyennes ......
..C'est dans cet esprit que le conseil supérieur a réduit le plus possible le nombre des épreuves écrites et orales.
..Il n'a pas voulu y admettre d'autres matières que celles qui font partie du programme obligatoire d'après la loi de 1860 et 1867 ; encore a-t-il jugé à propos de mettre à part la première de ces matières, l'instruction religieuse ; en effet, la consécration qui pourrait être donné à l'enseignement de l'histoire sainte et du catéchisme par un diplôme purement scolaire serait illusoire, puisque le véritable et le seul certificat valable en cette matière est délivré par l'autorité religieuse, qui juge souverainement les catéchumènes.
..Aux yeux des familles comme aux yeux du clergé, le certificat d'études ne peut tenir lieu du certificat de première communion ; l'usage a d'avance fixé à ces deux titres si indépendants l'un de l'autre leur valeur et leur caractère absolument distinct ; il n'y a aucune raison de modifier cette situation.
LA LOUVETERIE
..Avec l'hiver qui approche, on s'occupe, en ce moment, au ministère de l'intérieur, de créer de nouveaux emplois de lieutenants de louveterie, dans les départements intéressés.
..Les lieutenants de louveterie jouissent de certaines prérogatives en échange de leurs obligations. Il avaient autrefois le droit de chasse à courre dans les forêts de l'État ; ce droit est aujourd'hui restreint à celui de la chasse au sanglier. Il leur est également permis de faire aux renard une guerre acharnée.
..En revanche, ils doivent entretenir à leurs frais un équipage composé au moins d'un piqueur, de deux valets de limiers, d'un valet de chiens et de quatre limiers. Ce sont eux qui fournissent les pièges.
..Ils doivent se concerter avec l'autorité administrative pour les battues, dont la direction leur appartient naturellement.
..La charge de lieutenant de louveterie donne droit à un uniforme que décrit ainsi le code des chasses:
..« Habit bleu, à la française, relevé de parements de velours bleu et de galons or et argent. Culotte chamois. Chapeau avec ganse. Ceinture de buffle jaune où pend un couteau de chasse en argent. Bottes à l'écuyère, ornées d'éperons également en argent. »
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 23 octobre 1880 :
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..Marbache. - Il y a quelques mois, nous annoncions la disparition de deux enfants de Marbache. Toutes les recherches faites pour les retrouver étaient restées infructueuses lorsqu'un hasard heureux vient de les faire découvrir aux frontières d'Espagne.
..Ces deux enfants avaient été surpris près de leur village par une bande de montreurs d'ours et amenés par eux à travers la France jusqu'aux Pyrénées. Dans les premiers temps de leur départ ils ne pouvaient communiquer avec des étrangers, et, on le sait, l'enfance est oublieuse, ils avaient fini par se résigner à leur sort.
..Il y a quelques jours, ces enfants allaient puiser de l'eau dans ces montagnes, pour leurs maîtres, lorsqu'ils furent accostées par une femme qui les interrogea et leur dit : Vous n'avez ni costume ni l'accent de notre pays, d'où êtes-vous donc ? Les enfants lui répondirent naïvement qu'ils étaient de Marbache, en Lorraine. Tiens, je suis Lorraine aussi, dit cette dame et je suis contente de vous rencontrer. Comment vous êtes-vous engagés avec ces montreurs d'ours - Nous ne nous sommes pas engagés, ils nous ont pris.
..En entendant ceci, notre compatriote emmena les enfants chez elle et courut à la gendarmerie. On télégraphia à Marbache où l'heureuse nouvelle fut communiquée aux parents dont la désolation était toujours grande, et le chemin de fer ramenait hier dans cette commune nos deux petits voyageurs, ........................................................................................................(Impartial.)
..Cette nouvelle n'a qu'un défaut, c'est d'être entièrement fausse. Ni le maire de Marbache, ni les parents des malheureux enfants n'ont reçu aucune nouvelle au sujet de leurs enfants.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 24 octobre 1880 :
INONDATIONS
..Une partie de la prairie de Tomblaine est envahie ; quelques maisons sont même entourées d'eau, mais on ne signale aucun danger imminent.
..Aux Grands-Moulins, quelques habitations ont également été envahies par les eaux et quelques-unes de baraques établies aux Cinq-Piquets par Mme Antoine ont été renversées.
..Un certain nombre d'habitants des logements envahis se sont présentés dans la matinée à la mairie pour réclamer des secours.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du samedi 30 octobre 1880 :
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 31 octobre 1880 :
CONCESSION DE MINES
..La première, située sur le territoire des communes de Laxou et de Villers-lès-Nancy, arrondissement de Nancy, comprenant une étendue superficielle de 5 kilomètres carrées 68 hectares.
..La deuxième située sur le territoire des communes de Champigneulles, Liverdun, Maxéville et Laxou, arrondissement de Nancy, comprenant une étendue superficielle de 6 kilomètres carrés 48 hectares.
..La troisième située sur le territoire des communes de Millery, Custines et Morey, arrondissement de Nancy, comprenant une étendue superficielle de 2 kilomètres carrés 74 hectares, et délimitée.
..Enfin la quatrième concession serait située sur le territoire de la commune de Cosnes, arrondissement de Briey, et comprendrait une étendue superficielle de 55 hectares.
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BANDES DE BOHÉMIENS
..Ces rapts sont encore de nos jours très fréquents, et le seul moyen de les faire cesser serait d'interdire à ces nomades de bas étage l'accès du territoire français. Dans les moindres bourgades où ils font étape, ils sont un sujet de terreur pour les populations qui ne les voient camper au milieu d'eux qu'avec un sentiment de répulsion bien marqué.
..Que ces étrangers restent chez eux et nos récoltes, nos campagnes et nos enfants seront sauvegardés.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 3 novembre 1880 :
LES INONDATIONS
..Toutes les campagnes riveraines ont été encore une fois submergées, ce qui cause de grands retards pour les semailles d'automne.
..Au pont de la place des Carmes, la Vesouze a marqué 5 m. 20 au-dessus de l'étiage. Quant à la Meurthe il y a fort longtemps que les eaux n'ont atteint pareille hauteur ; sur son parcours à Raon et à Baccarat on signale de grands dégâts.
..Dans les Vosges la crue de la Moselle a pris des proportions alarmantes.
..A Gérardmer le lac a débordé. A Vittel, Ligneville, Mattaincourt, les eaux ont atteint un niveau que l'on n'avait pas vu depuis 1861.
..Sur le chemin de fer d'Epinal à Neufchâteau, il y a eu éboulement d'un remblai de la voie. Le service n'est fait qu'avec les plus grandes précautions. Le service des trains est interrompu entre Remiremont et Saint-Maurice. On répare activement la voie avariée. A Colmar 17 maisons ont été emportées par les eaux. Nous ignorons s'il y a des morts à déplorer.
..Dans les Vosges, les inondations ont été beaucoup plus désastreuses que dans notre département. A Epinal, on n'a vu de crue semblable depuis février 1854 et mars 1876. Les eaux de la Moselle arrivaient jusqu'à l'abreuvoir de l'avant-cours. Les caves de la petite ville étaient inondées. Le pont de bois de Saulcy, installé pour les travaux du nouveau pont, a été emporté par l'inondation. Le faubourg Saint-Michel a été inondé. Aux environs, Darnieulles est devenu inhabitable.
..De grands dégâts ont été causés à Neuchâteau par le débordement du Mouzon. A Mirecourt, la situation a été la même. Il a plu 36 heures sans interruption. Le madon a débordé et a inondé la rue des tanneries. Le pont de bois qui relie cette rue au cours Stanislas a été emporté.
..La Mortagne a également débordé. A Rambervillers où passe ce cours d'eau, on n'avait pas vu de crue semblable depuis le 4 septembre 1831. Une partie de la ville s'est trouvé inondée ; les dégâts sont nombreux.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 21 novembre 1880 :
LA PREMIÈRE NEIGE
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mardi 23 novembre 1880 :
..Instituteurs : ... /... . - Divoux, à Frouard. - Fiacre, à Pompey. - ... /... .
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 3 décembre 1880 :
CHEMINS DE FER DE L'EST
..Une affiche leur indiquera les précautions à prendre. Ils pourront aller choisir leurs places et déposer leurs petits bagages, dans les trains en partance, dont la destination leur sera indiquée par les écriteaux indicateurs.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 5 décembre 1880 :
LES ENFANTS DANS LES MANUFACTURES
..La commission a rejeté l'amendement de Marcel Barthe qui demandait préalablement une enquête d'hygiène médicale afin de permettre à la Chambre de distinguer entre les corps et métiers devant travailler 10 h. et ceux devant travailler plus longtemps.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du dimanche 12 décembre 1880 :
DEUX ECLIPSES DE SOLEIL
Entrée dans la pénombre.... |
12 h. 40 m. 8 |
soir |
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..Le soleil se couchant le 16 décembre à 4 h. 3m. et la lune se levant à 4 heures au dessus de notre horizon, l'éclipse totale sera encore visible pendant une demi-heure environ après la fin du jour.
..Tous les chiffres donnés ci-dessus, se rapportent au méridien de Paris ; pour avoir les heures à Nancy, des différentes classes de l'éclipse, il faudra augmenter chacun de ces chiffres d'environ 16 minutes.
..Le 31 décembre vers 2 h. 30, commencera pour Nancy, une éclipse partielle de soleil ; elle durera près de 1 h. 1/2 et quand elle atteindra son maximum, la plus grande largeur de la partie du soleil qui nous sera cachée par la lune, atteindra 1/5 environ du diamètre apparent du soleil.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 15 décembre 1880 :
PRODUITS DES STATIONS DE CHEMINS DE FER
..Foug, 30,657 fr. ; ... /... ; Liverdun, 27,163 ; Frouard, 307,112 ; Champigneulles, 94,467 ; Nancy, 3,948,355 ; ... /... ; Pompey, 243,958 ; Marbache, 121,434 ; Dieulouard, 61,979 ; Pont-à-Mousson, 591,147 ; ... /...
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du mercredi 22 décembre 1880 :
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LA TEMPÉRATURE
..Depuis le commencement du mois nous nous trouvons, sous le rapport de la température, dans une situation des plus anormales ; la pression atmosphérique reste extrêmement élevée (775 mm), avec le vent superficiel d'entre sud et ouest, et un brouillard assez dense, avec de rares éclaircies seulement, s'étend depuis huit jours sur nos contrées.
..Il bruine presque sans discontinuer,ce qui ferait supposer dans les régions supérieures de l'atmosphère la présence de courants d'air froid condensant les vapeurs terrestres à mesure qu'elles arrivent à une certaine hauteur. Un phénomène inverse a été observé il y a juste un an : le courant d'air chaud était superposé à un courant glacial, et tant qu'il y avait - 15° à ras de terre, le thermomètre indiquait -0° sur le sommet des montagnes.
..La température se maintient très-douce : le jour, le thermomètre monte jusqu'à + 10° et ne descend dans la nuit que jusqu'à + 7°.
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Le Journal
de la Meurthe et des Vosges du vendredi 24 décembre 1880 :
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