Blason de Pompey permettant le retour à la page d'accueil Blason de Pompey permettant le retour à la page d'accueil Le quotidien dans la presse de 1915

 

 

 

L'EST RÉPUBLICAIN du SAMEDI 2 JANVIER 1915 :

POMPEY

..La reconnaissance de nos soldats. - Pour montrer leur reconnaissance, à la suite des cadeaux de Noël, offerts par le comité de la Croix-Rouge de Pompey aux soldats qui se trouvent dans cette localité, Mme la présidente a reçu le charmant billet suivant, en vers amorphes :

Aux Dames de la Croix-Rouge de Pompey

Votre geste, Mesdames, si simple et si touchant
A mis dans notre coeur attristé, mais vaillant
Un peu de cette joie qui rappelle la famille
La femme et les enfants aux attentions si tendres
Tout notre foyer. Toutes choses qui nous attendent
Dont les images si nettes, charment encore nos pupilles
...................Pour ce petit paquet.
...................Par vos mains préparé
C'est tout notre coeur qui vous dit : « Merci »
O femmes de France, femmes de toutes les vaillances
Et si pour vous sauver, il vous faut notre vie
Nous la donnerons tous en criant : Vive la France !

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 6 janvier 1915 :

POMPEY

..Mort au champ d'honneur. - Nous apprenons la mort de M. Cédric Sauvageon, ingénieur des hauts-fourneaux de la Société des aciéries de Pompey, sous-lieutenant, tué au champ d'honneur, le 21 décembre 1914.
..La disparition de cet ingénieur est une grosse perte pour la société de Pompey et pour tous ses amis et camarades, qui tiennent à lui adresser un dernier et pieux souvenir.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 17 janvier 1915 :

POMPEY

..Pour nos blessés. - Le total des offrandes recueillies par la Mairie de Pompey en faveur de nos soldats s'élève au 2 janvier 1915 à 312 fr. 05.
..Cette somme a été remise à M. le Maire qui l'emploie au soulagement des militaires blessés, malades ou convalescents pendant leur séjour à l'hôpital-hospice de Pompey.
..Merci à la patriotique population Pompéyenne qui, une fois de plus, a pensé à nos vaillants troupiers et a voulu contribuer à adoucir dans la mesure du possible l'état de nos glorieux blessés.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 27 janvier 1915 :

POMPEY

..Pour les réfugiés belges. - Sur l'initiative prise par M. Kieffry, le sympathique chef de service aux usines de Pompey, membre du comité de Nancy, des réfugiés belges, dont il est le compatriote, la vente des petits drapeaux belges au profit des réfugiés, qui devait avoir lieu le 17 courant a eu lieu le 24. Cette vente a été faite par les jeunes filles de M. Kieffry, MMlles Anita et Orenga, MMlles Julia Sigurani, Germaine Drouot et les demoiselles Martin et Lupori, qui ont offert gracieusement les petits drapeaux. A midi, jeunes filles et garçons, vieux et jeunes, tout le monde enfin avait arboré le petit drapeau.
..Après midi ce fut le tour de Custines et tout le monde a applaudi à cette belle pensée. J'ai constaté non sans un certain plaisir que les G.V.C., déjà plusieurs fois mentionnés dans l'<<Est républicain>> pour leurs bonnes actions, avaient orné leurs capotes du petit drapeau en échange de belles pièces blanches. Quelqu'un ayant risqué l'inclémence de la température pour ces jeunes vendeuses, a reçu cette fière réponse :
..- Nos braves soldats dans les tranchées et ailleurs en endurent bien d'autres pour défendre notre chère patrie. Honneur et gloire à ces vaillants.
..Cette somme sera versée au comité belge de Nancy. Cet acte honore celui qui en a pris l'initiative et les personnes qui s'y sont dévouées.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 30 janvier 1915 :

POMPEY

..Le petit drapeau belge. - La vente du petit drapeau belge a eu lieu à Pompey le dimanche 24 janvier, sur l'initiative de M. Kieffry et du comité de la Croix-Rouge de Pompey.
..Nous avons oublié de citer deux vendeuses qui ont eu beaucoup de succès : Mlle Yvonne Petitgrand et Mlle Augusta Raulin, dont la modestie ne réclame pas, mais qu'il serait injuste de passer sous silence.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 31 janvier 1915 :

AVIS MORTUAIRE

Avis de décès de Charles RENAUDIN, mort au champ d'honneur

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 5 février 1915 :

POMPEY-CUSTINES

..La vente du petit drapeau belge. - Après la journée de Pompey, la vente du petit drapeau belge a été continuée à Custines, malgré le mauvais temps.
..Dès le matin, les quêteuse, déjà nommées, Anita et Orenga Kieffry, Germaine Drouot, demoiselles Raulin et Sigurani, se sont rendues dans la commune de Custines où, particulièrement, s'est distingué l'élément militaire. Grands et petits, tous ont contribué à grossir la somme. Les vendeuses ont quitté la commune de Custines, où elles ont recueilli la jolie somme de 131 fr. 20. Cette somme, jointe à celle de 206. 90, recueillie dimanche 24 janvier dernier, donne un total de 338 fr. 10, qui sera versé au comité des réfugiés belges de Nancy par son actif et dévoué membre, le sympathique chef de service aux usines de Pompey, M. Kieffry, qui n'a ménagé ni ses peines, ni son temps pour venir en aide aux réfugiés de la vaillante nation belge.
..Merci aux populations de ces deux localités et aux braves militaires pour leurs gestes généreux.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 10 février 1915 :

POMPEY

..La journée du 75. - Dimanche 7 février un groupe de jeunes filles a parcouru la ville, distribuant le petit canon de 75. Le public s'en est paré avec une certaine fierté. La somme recueillie ainsi par nos aimables vendeuses approche 600 francs.
..Par ce joli chiffre, l'on peut voir que la population ouvrière et industrielle a tenu à encourager nos soldats qui luttent pour la défense du sol de notre patrie.
..L'élément militaire a fait son devoir comme à son habitude.
..Merci à tous.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 22 février 1915 :

POMPEY

..Une bonne capture. Un employé d'une grande administration a capturé dans la Moselle, en avant du pont de fer qui relie Pompey et Frouard, un superbe brochet du poids respectable de onze livres. Cela n'a pas été sans un certain mal, mais M. X... est patient et sa patience fut récompensée. Notons en passant qu'auparavant il avait retiré au même endroit deux autres brochets pesant trois livres chaque. C'est donc 17 livres du même coup.
..Un Taube. - Dans la matinée, un Taube qui survolait au-dessus de la vallée de la Moselle paraissant se diriger sur Toul, a été salué par nos canons dès qu'il fut aperçu. Aux premiers coups de feu, il dévia vivement à droite pour retourner vers la frontière, poursuivi par la fusillade.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 9 mars 1915 :

POMPEY

..Nous lisons dans la « Croix de l'Ardèche » :
..Service funèbre. - Lundi 22 février était célébré, en l'église Notre-Dame, à Annonay, un service religieux pour le repos de l'âme de M. Cédric Sauvageon, ingénieur des mines, mort au champ d'honneur.
..Une assistance nombreuse et émue avait tenu à apporter le témoignage de sa vive sympathie à une famille aussi honorablement connue et estimée et si douloureusement éprouvée. Le lieutenant-colonel commandant d'armes assistait à cet office ainsi qu'une délégation de soldats blessés des divers hôpitaux de la ville et de nombreuses notabilités.
..Le drapeau tricolore, cravaté de crêpe, porté par un des conscrits du défunt, ajoutait encore à l'émotion de la cérémonie.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 15 mars 1915 :

Pompey

..Tombée à l'eau. - En lavant du linge sur le bord de la Moselle, une brave femme de Pompey tomba dans la rivière, en voulant rattraper un mouchoir emporté au fil de l'eau.
..Des passants purent à temps la retirer de la rivière, et tout l'accident se borna, en somme, à un bain involontaire.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 13 avril 1915 :

POMPEY

..Coup de revolver. - Hier soir, entre 5 heures et demie et 6 heures, au moment de prendre leur service de nuit, deux gardes particuliers se sont pris de querelle au sujet d'une question de service. Au chef de service qui, passant par là, fit des observations méritées au garde qui paraissait le plus surexcité, le nommé S..., celui-ci sortit un petit revolver et fit feu dans la direction du chef, mais le petit projectile alla frapper à la joue l'ouvrier Dilgard, lequel put rejoindre son domicile. On espère que la blessure ne sera pas grave.
..Le garde S... fut aussitôt arrêté par la gendarmerie et mis sous les verrous.
..On ne s'explique pas un pareil acte de la part de ce père de famille dont quatre de ses enfants se battent pour la France dès le début des hostilités.
..La conduite de ce garde n'a jamais donné prise à la critique.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 17 avril 1914 :

TRIBUNAL CORRECTIONNEL

..Garde peu commode. - Pierre Soldner, garde particulier aux usines de Pompey, à la suite d'une discussion avec le secrétaire de la direction, le giffla puis, tirant un coup de revolver dans sa direction, il le manqua, mais un ouvrier, qui se trouvait à proximité, fut blessé à la joue. - Soldner était en état d'ivresse. - Quatre mois de prison et 5 fr. d'amende.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 18 avril 1915 :

AVIS MORTUAIRE

Avis de décès de Pierre-Emile SCHMITT, mort au champ d'honneur

 

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 20 avril 1915 :

AVIS MORTUAIRE

Avis de décès de Eugène VION, mort au champ d'honneur

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 22 avril 1915 :

Club Sportif du Nouveau-Nancy

..Comme nous l'avions annoncé, le C.S.N.N. a rencontré, dimanche dernier, l'Union Sportive de Pompey.
..Un grand nombre de spectateurs suivait avec intérêt ce match qui fut des plus intéressants, comme le démontre d'ailleurs le résultat : 2 buts à 2
..L'équipe de Pompey est très courageuse, la défense surtout fut excellente, le goal en particulier, ainsi que les arrières. Le C.S.N.N. domina presque toujours, mais ne réussit à triompher ; les arrières de ce club sont également à féliciter : MM. Buttner et Grandjean.
..Un prochain match aura lieu entre ces deux équipes. Nous en annoncerons la date.
..Dimanche prochain, le C.S.N.N. rencontrera le Club athlétique de Saint-Max, sur son terrain de la Pépinière à deux heures et demie.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 27 avril 1915 :

POMPEY

..Jolis gestes. - M. le préfet a reçu pour les réfugiés une souscription de 445 fr., au nom du personnel ouvrier et employé non mobilisé des Aciéries de Pompey, et une souscription de 500 fr., au nom de l'Administration de la Société des Aciéries. Il a vivement remercié le personnel et l'administration des Acièries de Pompey de cet acte de solidarité.
..Enfant tué par une auto. - Le petit Lemoine, âgé de 6 ans, demeurant rue des Jardin-Fleuris, à Pompey, allait chercher un litre de vin dans une auberge du voisinage, lorsqu'il fut surpris, au milieu de la rue, par le passage de deux autos arrivant en sens inverse. Il réussit à éviter l'une des voitures, mais l'autre le happa et le projeta assez loin.
..Le pauvre petit eut le crâne fracturé et mourut peu après. Ses malheureux parents, dont on comprend la douleur, n'avaient que cet enfant.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 28 avril 1915 :

Pompey

..Bataille entre jeunes gens. - L'autre soir, quatre jeunes gens de notre ville se sont pris de querelle en sortant d'un débit de boissons.
..On commença par des paroles ordurières pour se prendre bientôt au collet. Une ample distribution de horions suivit immédiatement.
..Un des jeunes gens crut le moment d'intervenir ; mais il choisit mal, car il reçut une magistrale volée qui lui enleva toute envie de recommencer.
..Point de plainte, ni d'une part ni de l'autre.
..Quand on lave son linge sale soi-même, ça revient meilleur marché.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 12 mai 1915 :

La situation agricole

..Le « Journal Officiel » publie les renseignements agricoles au 1er mai fournis par les professeurs départementaux. Voici ceux de notre région :
..Vosges. - .../...
..Meurthe-et-Moselle. - Les céréales d'automne ont un aspect satisfaisant. Les semailles d'avoine et d'orge de printemps se sont poursuivies pendant tout le mois. Les surfaces emblavées restent sensiblement les mêmes que les années précédentes dans les parties du département qui n'ont pas eu à souffrir de l'invasion. La plantation des pommes de terre et les semailles de betteraves fouragères se poursuivent avec activité. Les prairies ont belle apparence en raison de l'humidité et de la température relativement douce qui, jusqu'ici ont favorisé la pousse du fourrage. Au vignoble, les labours de printemps sont terminés et les bourgeons se développent rapidement. Les arbres fruitiers entrent en pleine floraison et donnent l'espoir d'une bonne récolte.
..Meuse. - .../...

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 25 mai 1915 :

L'Italie déclare la guerre

Drapeau italien
____

..Un nouveau drapeau se déploie largement dans le trophée des Alliés. Il est clair et joyeux. Nous pouvions déjà contempler le bleu, le blanc, le rouge, le jaune et le noir ; une nouvelle couleur vient frapper agréablement nos regards. Après nos brillantes victoires de l'Artois, les premiers succès de notre corps expéditionnaire, l'apparition de cette couleur est vraiment un symbole : c'est le vert, c'est l'espérance.
..Tout l'horizon s'illumine, car voici venir à nous notre soeur : l'Italie.
..Salut au drapeau italien.
.../...

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 26 mai 1915 :

La Manifestation italienne

..Les italiens habitant Nancy ont tenu à témoigner leur joie de la déclaration de guerre par leur gouvernement à l'Autriche, qui leur permet de combattre maintenant aux côtés de la France et des alliés, pour la défense de la civilisation.
..A quatre heures, les membres de la Société italienne de secours se réunissaient à leur siège social, rue Raugraff, 9. Un cortège assez nombreux se formait ensuite, précédé de plusieurs fillettes portant des gerbes de fleurs nouées de rubans aux couleurs françaises et italiennes.
..Il se rendait d'abord rue du manège, devant le consulat d'Italie. Là, le président de la Société offrait un bouquet au consul, et prononçait quelques patriotiques paroles en sa langue natale. Le consul, M. Chiavali, répondait dans les même sentiments.
..Le cortège se rendait ensuite devant la préfecture, où un nouveau discours était prononcé.
..M. Mirman se montrait au balcon et prononçait l'allocution suivante :
..« L'Italie a renoué la chaîne de ses traditions historiques. Dans la guerre que provoqua l'intolérable ultimatum lancé par l'Autriche à la vaillante Serbie, dans cette guerre qui secoue et ensanglante aujourd'hui le monde entier et qui, mettant à nu les caractères de chaque race, est devenue par la force des choses le conflit prodigieux entre le Vrai et le Faux, entre le Beau et le Laid, entre le Bien et le Mal, dans cette sainte croisade de la civilisation contre la barbarie, une place était vide aux côtés de la France, c'est-à-dire du côté du droit.
..« L'Italie vient de prendre cette place qui l'attendait. Elle marche vers ses destinées nouvelles avec un magnifique enthousiasme. Nous saluons avec une émotion profonde la décision de notre soeur latine.
..« L'amitié franco-italienne avait été consacrée déjà sur les champs de bataille ; elle va recevoir à nouveau le baptême du sang.
..« Nos drapeaux déjà flottent l'un près de l'autre. Demain, sur terre et sur mer, nos soldats et nos marins combattront côte à côte, rivalisant d'héroïsme.
..« Nos épreuves et nos espérances sont désormais confondues. Nous pleurerons en commun nos deuils. Nous fêterons d'un même coeur nos succès prochains. Nous recevrons le même jour le prix de nos sacrifices. Nous saluerons ensemble la Victoire définitive qui, remaniant profondément la carte de l'Europe, assurant l'indépendance de nos nations, débarrassera enfin le monde du cauchemar de la domination allemande.
..« Honneur à l'Italie, à ses poètes, à ses artisans, à ses soldats, à ses marins, à son gouvernement et à son roi.
..« Que l'Italie et la France soient unies à jamais dans une Europe régénérée.
..« Ewiva l'Italia ! »
..Après les applaudissements qui saluèrent les paroles de M. le préfet, la manifestatation s'est rendue place Saint-Jean, où une magnifique gerbe de fleurs fut déposée devant le monument du «souvenir».
..Le président de la Société italienne a prononcé une vibrante allocution, puis le cortège a regagné son siège social, dans un ordre parfait.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 29 mai 1915 :

Réglementation de la Circulation

(Application des instructions de l'autorité militaire)

..La circulation est interdite, en dehors des agglomérations, à toutes personnes qui ne seraient pas porteurs, suivant les cas, d'un permis de l'autorité militaire ou d'un sauf conduit, délivré par les maires ou les commissaires de police, valable pour quinze jours au plus.

I. - Circulation par tous les moyens de locomotion, à l'exception du chemin de fer

..Au point de vue de la circulation en automobile, en motocyclette, à bicyclette, en voiture à cheval ou à pied, le département de Meurthe-et-Moselle est divisé en trois zone, savoir :
..1° La zone A, comprise entre les avant-postes et une ligne passant par Deneuvre, Glonville, Vathiménil, Fraimbois (ces localités comprises dans la zone A), Lunéville, Deuxville, Crévic, Haraucourt, Buissoncourt, Saulxures, Dommartemont, Agincourt, Eulmont, Faulx-Saint-Pierre, Custines (ces localités exclues de la zone A), Dieulouard, Villers-en-Haye, Rogéville, Avrainville, Andilly, Ménil-la-Tour, Sanzey, Boucq (localités comprises dans la zone) ;
..2° La zone B, limité d'une part par la ligne précédente et d'autre part par la Moselle, de Charmes à Toul, et par la route de Ligny à Toul, à partir de cette dernière ville jusqu'à la sortie du département ;
..3° La zone C s'étend au sud de la limite de la zone B.

Circulation en automobile ou motocyclette

..Elle est interdite à tous les civils qui ne seraient pas porteurs d'un permis bleu.
..Ce permis est délivré exclusivement par les généraux commandants d'armée.
..Les demandes devront indiquer, pour chacune des personnes qui désirent obtenir l'autorisation de circuler :
..1° Les noms et prénoms ;
..2° La profession ;
..3° Le domicile ;
..4° Le signalement, avec une photographie de 4 x 3 1/2 ;
..5 ° Les motifs de la demande.
..Pour les employés des administrations, elles devront être transmises par les chefs de services ou les préfets.
..Pour les particuliers, elles devront être accompagnées d'une lettre ou d'un certificat de l'autorité militaire ou civile attestant l'honorabilité de l'intéressé.

Circulation à bicyclette

..Dans les zones A et B, elle n'est permise qu'aux personnes munies d'un permis vert pour la première armée et jaune pour le détachement d'armée de Lorraine.
..Ce permis n'est délivré que par le général commandant l'armée. Il doit être demandé dans la même forme que le permis de circuler en automobile.
..Dans la zone C, la circulation à bicyclette est permise aux personnes porteurs d'un sauf-conduit délivré par le maire, à la condition expresse que ce sauf-conduit indique qu'il est délivré pour circuler à bicyclette et pour un itinéraire nettement déterminé et qu'il n'est valable que de quatre heures du matin à 9 heures du soir.
..Les maires ne pourront sans engager leur responsabilité, délivrer ce sauf-conduit qu'aux habitants honorables de leur commune, qu'ils connaissent personnellement ou dont l'identité et l'honorabilité leur seront certifiées par deux personnes connues.

Circulation à cheval

..Elle est interdite aux civils, sans exception, dans les zones A et B.
..Pour la zone C, des permis de circulation à cheval pourront être délivrés par les maires dans les même conditions que pour la bicyclette.

Circulation en voiture ou à pied

..Le sauf-conduit individuel, d'une durée maxima de quinze jours, ne permet pas de circuler la nuit, de 9 heures du soir à 4 heures du matin, sauf dans la zone C, où la circulation est autorisée de nuit comme de jour.
..Il doit porter les mentions suivantes :
..1° Noms, prénoms, profession, signalement sommaire et signature du titulaire ;
..2° Indication de toutes les localités où le titulaire désire se rendre au cours de son déplacement ;
..3° Mention qu'il n'est pas valable de 9 heures du soir à 4 heures du matin.
..Il est établi, signé et timbré par le commissaire de police ou, à défaut, par le maire, qui ne peut le délivrer, et sous sa responsabilité, qu'aux personnes habitant la commune et dont l'honorabilité est parfaite.
..Des permis d'une durée maxima d'un mois, valables de jour et de nuit, à parcours limité aux besoins du service, pourront être délivrés par le général commandant l'armée aux personnes chargées d'un service public.
..Pour pénétrer dans la zone A, le sauf-conduit délivré par le commissaire ou par le maire devra être visé par l'autorité militaire la plus proche du point de destination.

II. - Circulation en chemin de fer

..Pour la circulation en chemin de fer, le territoire des armées est divisé seulement en deux zones :
..1° Zone réservée, ou zone Z, comprise entre les avant-postes et une ligne passant par les gares de Charmes, Blainville, Nancy, Pont-Saint-Vincent, Barisey, Vaucouleurs, Gondrecourt, ces gares étant exclues de la zone ;
2° Zone non réservée comprenant le reste du département.
..Pour circuler dans l'intérieur de la zone Z, le voyageur doit soumettre son sauf-conduit ordinaire du commissaire de police ou du maire au visa du général commandant l'armée ou de la gendarmerie de la localité la plus voisine de son domicile.
..Toute fois, pour entrer dans les camps retranchés, l'autorisation spéciale doit émaner du gouverneur de ces places.
..Pour pénétrer dans la zone Z ou en sortir, le voyageur doit-être porteur :
..1° D'un sauf-conduit ordinaire ;
..2° D'une autorisation spéciale du général commandant l'armée.
..Toutefois, les postes de contrôle des gares laisseront sortir de la zone Z ou pénétrer dans cette zone, sans l'autorisation spéciale du général :
..1° Les voyageurs qui présenteront un télégramme officiel ( à l'exclusion de toute autre pièce ) émanant du médecin-chef de l'hôpital et constatant qu'ils vont voir un militaire gravement blessé ou gravement malade ;
..2° Les voyageurs qui se rendent directement de l'une des gares de Barisey, Vaucouleurs, Gondrecourt, à Nancy ou vice-versa.
..3° Les voyageurs se rendant directement de Nancy à Aillevillers par Charmes et au delà par l'express de 7 h. 15, à la condition que leur laissez-passer soit visé par le commandant d'armes de Nancy ;
..4° Les voyageurs domiciliés dans la zone Z et qui auront obtenu du préfet ou du sous-préfet un sauf-conduit spécial les autorisant à un déplacement vers l'intérieur avec retour à leur résidence dans la zone réservée. Le commissaire spécial de police, dont le bureau est établi à la gare de Nancy, a la délégation du préfet pour délivrer ce sauf-conduit.
..Pour circuler dans la zone non réservée en dehors de la zone Z, les permis délivrés par les mairies ou commissaires de police dans les mêmes conditions que pour la circulation à pied sont suffisants.

III. - Règles applicables aux places forte.

..Il est interdit d'entrer dans les camps retranchés des places fortes ( Toul, Verdun, Epinal et Belfort ) ou d'en sortir sans un permis délivré par le général gouverneur ou le général commandant l'armée.

Observation

..Lorsque les opérations militaires l'exigeront, l'autorité militaire locale pourra toujours interdire la circulation dans une région sans aucun avis préalable au public et nonobstant les mentions portées sur les sauf-conduits ou permis de circulation.
......................................................................................Nancy, le 10 mai 1915.
........................................................................................Le préfet, L. MIRMAN.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 3 juin 1915 :

Pompey

..Un concert au profit des blessés. - On annonce que, très prochainement, un concert sera donné par des musiciens militaires, avec le concours de quelques habitants, au profit de la Croix-Rouge française.
..A la suite d'une démarche faite aux usines de Pompey, la direction de celles-ci s'est empressée de mettre gracieusement à la disposition des musiciens les instruments de l'Harmonie de l'usine leur appartenant.
..Espérons que la quête soit fructueuse, pour le bien-être de nos glorieux blessés.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 17 juin 1915 :

L'Ouverture des Cafés

..Le général commandant le détachement d'armée de Lorraine,
..Vu l'article 7 de la loi du 9 août 1849,
......................Arrête :
..Article 1. - A partir du 15 juin les cafés et restaurants des villes et communes situées sur le territoire du détachement d'armée de Lorraine pourront rester ouverts jusqu'à 22 heures.
..Article 2. - Les militaires de tous grades ne pourront y séjourner à partir de 21 h. 30.
..Article 3. - Tout débitant, propriétaire ou gérant de café ou de restaurant qui, sous un prétexte quelconque, ne serait pas conformé aux prescriptions du présent arrêté, sera immédiatement l'objet d'un rapport du commandant d'armes et évacué, s'il y a lieu, hors de la zone des armées.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 23 juin 1915 :

Pompey

..Concert au profit des blessés. - Le concert qui devait être donné au casino de Pompey au profit de la Croix-Rouge, société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, a eu lieu dimanche, dans la soirée.
..Il a été de tous points réussi.
..Une affluence considérable s'y pressait. La salle, malgré ses dimensions, ne pouvait contenir tout le monde.
..Admirablement organisé et d'une bonne exécution, ce concert fait honneur à ses auteurs, et les artistes ont charmé l'auditoire qui n'a point ménagé ses applaudissements .
..Depuis longtemps, la population de Pompey n'avait bénéficié de pareil régal.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 1er juillet 1915 :

Pompey

..Les conscrits. - On nous écrit : - « Les conscrits de la classe 1917 se sont présentés le 28 juin devant le conseil de révision siégeant à la cour d'appel, place de la Carrière, à Nancy. Sur 27 présentés, 7 ont été ajournés. Cela se comprend pour la raison que plusieurs d'entre eux n'ont pas encore atteint leurs 18 ans. Néanmoins le résultat est bon.
..J'ai la satisfaction de pouvoir annoncer que mon fils , qui n'aura 18 ans que le 27 novembre prochain, a été reconnu bon pour le service. Il est fier à l'égal de son frère aîné, lequel à l'âge de 18 ans, a été accepté pour la cavalerie coloniale et sert sous les ordres du général Lyautey, résident général au Maroc, où il est depuis 3 ans.
..Les conscrits sont enchantés d'être reconnus bons pour concourir à la défense du pays.
..Après avoir parcouru la ville en chantant des refrains patriotiques, ils sont partis, mardi matin, pour Liverdun, voir leurs camarades de là-bas et déguster une friture avec eux.
..Je dois ajouter que quelques-uns, qui ne paraissaient pas devoir remplir les conditions exigées par ces Messieurs du conseil, ont tellement insisté que l'on a fini par les accepter.
..Cela prouve une fois de plus l'ardent patriotisme des Lorrains.- X. »

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 2 juillet 1915 :

La Zone des Armées
..........______

..Le ministre de la guerre communique la note suivant :
..Pour déterminer d'une manière précise la partie de la zone des armées dans laquelle les hommes soumis à des obligations militaires mais non incorporés sont autorisés à résider, la circulaire n° 2.7311/11 du 24 février dernier a fixé deux lignes numérotées 1 et 2 et a décidé :
..a) Qu'aucun des hommes en question ne peut résider au delà de la ligne 2 ;
..b) Que seuls peuvent résider entre les lignes 1 et 2 ceux d'entre eux qui y sont domiciliés.
..Dans le but de permettre dans la plus large mesure possible aux cultivateurs dont le domicile n'est pas occupé par l'ennemi de se livrer aux travaux des champs, j'ai décidé, de reporter jusqu'à une nouvelle ligne, qui sera appelée ligne n° 3, la zone dans laquelle les cultivateurs non mobilisés seront admis à rejoindre leur domicile.
..Cette ligne n° 3 se trouve, d'une manière générale, sensiblement plus rapprochée du front que la ligne n° 2. En certains points seulement, elle se confond avec elle.
..Pour éviter toute perte de temps, les cultivateurs désirant réintégrer leur domicile, par application des dispositions ci-contre, adresseront leur demande au maire de la commune de ce domicile.
..Celui-ci annotera la demande en indiquant si l'intéressé est bien domicilié dans sa commune et s'il est bien cultivateur : il la transmettra par l'intermédiaire du préfet à l'autorité militaire territoriale.
..L'autorisation de réintégrer le domicile sera adressée directement par cette autorité aux demandeurs eux-mêmes.
..Ceux-ci devront présenter à toute réquisition l'autorisation de rejoindre leur domicile qui leur aura été adressée.
..Dès leur arrivée à leur domicile, ils devront, en outre, en faire la déclaration à la gendarmerie, et ne pourront s'absenter sans faire connaître le point où ils se rendent.
..Dans le cas où la situation militaire viendrait à l'exiger, ils devront se replier au premier ordre qui leur sera transmis par la gendarmerie.
..Voici pour notre région, la limite des diverses lignes :
..LIGNE N° 1. - Cette ligne est délimitée par limites orientales et septentrionales des cantons de :
..Bar-le-Duc, Ancerville, Moutiers-sur-Saulx, Gondrecourt, Vaucouleurs, Colombey-les-Belles, Vézelise, Haroué, Charmes, Châtel, Bruyères, Remiremont, Plombières, Faucogney, Luxeuil, Lure, Villersexel, l'Isle-sur-Doubs, Pont-de-Roide, Saint-Hippolyte.
..LIGNE N° 2. - La ligne n° 2 est délimitée par :
..La voie ferrée Reims-Suippes-Sainte-Menehould-Verdun, le cours de la Meuse de Verdun à la limite sud du canton de Souilly ; la limite est des cantons de Commercy, sur la rive gauche de la Meuse ; la voir ferrée de Commercy-Toul, le cours de la Moselle, de Toul à la Meurthe, le cours de la Meurthe, la limite nord du canton de Gérardmer jusqu'à la frontière.
..LIGNE n° 3 - La ligne n° 3 est délimitée par :
..La Meuse entre Verdun et la limite nord de l'arrondissement de Commercy, cette limite nord, puis la ligne Courouvre, Pierrefitte, Baudremont, Lignières (ces localités incluses), la limite nord des cantons de Ligny et Commercy, la Meuse jusqu'à Commercy, la limite nord des communes d'Euville, Aulnois-sous-Vertuzey, Boucq, Sanzey, Royaumaix, Tremblecourt, Rogéville, Villers-en-Haye, la ligne Ville-au-Val, Jeandelaincourt, Moivron, Champenoux, Hoéville, Serres, Valhey, Bauzemont, Crion, Sionviller, Croismare, Marainviller (ces localités incluses), le cours de la Verdurettes jusqu'à Vacqueville, Raon-l'Etape, la Meurthe jusqu'à la frontière, la frontière jusqu'à la Suisse.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 3 juillet 1915 :

TRIBUNAL CORRECTIONNEL

..Vols. - Léonie Perrin, femme Jost, 34 ans, journalière à Pompey, profitant de l'absence d'une voisine, Mme Richard, pénétra dans son logement et déroba un porte-monnaie contenant 34 fr. Elle a rendu la somme soustraite. - Un mois de prison avec sursis.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 5 juillet 1915 :

TRIBUNAL CORRECTIONNEL

..Outrage. - Adolphe Gueib, 19 ans, ouvrier d'usine à Pompey, a insulté grossièrement le garde champêtre. - 25 francs d'amende.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 12 juillet 1915 :

La citation " Mort pour la France"
................________

..Le ministre de la justice vient d'adresser aux procureurs généraux une circulaire relative à l'inscription, en vertu de la loi du 2 juillet 1915, de la mention « Mort pour la France » dans les actes de décès.
..Non seulement cette mention devra être faite à l'avenir ; mais rétroactivement elle devra être ajoutée en marge des registres de l'état civil pour tous les actes de décès des militaires ou civils morts ou tués dans les conditions déterminées par la nouvelle loi.
..Nous rappelons que cette loi ordonne de porter la mention « Mort pour la France » dans l'acte de décès de tout « militaire des armées de terre ou de mer tué à l'ennemi ou mort des suites de ses blessures ou d'une maladie contractée sur le champ de bataille », de tout » médecin, ministre du culte, infirmier, infirmière des hôpitaux militaires et formations sanitaires », de toute « personne ayant succombé à des maladies contractées au cours des soins donnés aux malades ou blessés de l'armée », de tout « civil tué par l'ennemi, soit comme otage, soit dans l'exercice des fonctions publiques électives, administratives ou judiciaires ou à leur occasion ».

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 14 juillet 1915 :

POMPEY-FROUARD

..Le 14 juillet. - On assure que si la fête se borne à un pavoisement patriotique, des quêtes seront faites dans tous les quartiers par de charmantes jeunes filles, lesquelles seraient, dit-on, accompagnées par des soldats blessés en guerre. Nous ne doutons pas que la cueillette soit fructueuse au profit de nos chers blessés, car quel est celui ou celle qui ne portera pas la main à sa bourse pour contribuer ainsi à soulager les souffrances de nos héros ?

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 26 juillet 1915 :

AVIS MORTUAIRE

Avis de décès de Jean-Léopold RENAUDIN, mort au champ d'honneur

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 3 août 1915 :

Frouard

..La chasse aux Taubes. - Dimanche matin, la population de Frouard fut éveillée par la voix du canon, cherchant à atteindre des taubes qui cinglaient vers Nancy, favorisés par un épais brouillard.
..Canonnés sérieusement, quelques-uns de ces sinistres voyageurs durent rebrousser et reprendre la direction du Nord-est, accompagnés par nos obus.
..On assure que tous ces Taubes ne sont pas rentrés chez eux et que deux auraient été descendus : le premier vers Saizerais, le second dans la région de Nomeny.
..Un culot d'obus est tombé à quelques mètres d'un passant. Un obus non éclaté se serait enfoncé à une certaine profondeur en terre.
..Le Service du Génie a été prévenu.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 9 août 1915 :

AVIS MORTUAIRE

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 12 août 1915 :

Pompey

..Accident. - Un accident qui porte un grand préjudice à une famille de mariniers dont le bateau est stationné en face des usines de Pompey, dans la Moselle canalisée, est arrivé à un de leur chevaux.
..En effet, un de ces animaux, en sortant de l'écurie du bateau a glissé et tombé entre la berge et le bateau. Un fourré de saules se trouvant là, l'animal eut les reins enfoncés. Il fallut abattre la bête, qui a été enfouie au pied du crassier.
..Le propriétaire éprouve de ce fait une perte supérieure à 1.000 francs.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 13 août 1915 :

Pompey

..Fugue d'enfant. - Un enfant de 13 à 14 ans de l'Hospice Saint-Stanislas, qui avait été confié à une honorable famille de la zone armée, s'était enfui de chez son patron et vagabondait dans nos parages. Il fut même adopté par un poste de G.V.C., qui le choyait, l'avait habillé et remis en bon état.
..La police, sur réclamation de l'Etablissement, eut à s'occuper du gamin, lequel se doutant un peu de la chose prit la clef des champs, mais poursuivi par la police, il fut rejoint et reconduit à Nancy.
..Jeune voleur. - Un jeune homme de quinze à 16 ans, muni d'une charette et accompagné d'un fidèle toutou, se dirigeait vers l'immense crassier appartenant aux usines Fould et Cie.
..A proximité d'un grand hangar, il ne put résister au désir de s'approprier quelque chose qui lui fit envie, le préposé à la garde de ces objets s'en aperçut. Il appela d'abord notre jeune maraudeur, mais celui-ci n'en continua pas moins sa course. Fatigué de crier, le préposé lança son chien sur le fuyard, qui fut rejoint par la bête et maintenu en respect jusqu'à l'arrivée du garde.
..Ce dernier après avoir fait tout restituer au voleur, lui administra quelques calottes bien appliquées dont il se souviendra aussi bien que d'un procès-verbal.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 15 août 1915 :

Pompey

..Foot-ball. - Le dimanche 8 août, l'équipe du Groupe Sportif Pompéien s'est renconcontrée avec celle du Club Athlétique de Saint-Max, sur le terrain de Pompey.
..Un grand nombre de spectateurs suivaient avec attention ce match qui fut des plus intéressants et des plus disputés.
..Après une lutte acharnée des deux côtés, la partie se termina par une victoire du Groupe Sportif Pompéien, 3 buts à 1.
..Sincères félicitations aux joueurs de Saint-Max pour leur belle et courageuse défense, le goal en particulier, ainsi qu'au capitaine Beaurieux, qui rentra le but, sauvant l'honneur de son club.
..Au G.S.P., Logut, Welter, arrière aux schoots puissants, fut remarqué, ainsi que Tuironne, Pulpin et, en particulier, Millot, Besançon, Logut, capitaine, qui marque les trois buts, assurant la victoire du Groupe.

Dons

..M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle a reçu :
..Pour les réfugiés : M. Sergeant, à Argenteuil, 200 fr.; M. Jacquet, charcutier à Pompey, 50 fr.; employés de la gare de Nancy, 258 fr.; .../...
..Pour les blessés : .../...
..Pour les Invalides de la guerre : M. Jacquet, charcutier à Pompey, 50 fr.; Entretien de Nancy, 50 fr.; Don anonyme Morville, 100 fr.
..Pour les prisonniers de guerre : .../...

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 26 août 1915 :

Match de foot-ball

..Contrairement au résultat obtenu il y a quinze jours à Pompey, le Club athlétique de Saint-Max a pris sa revanche et a réussi à vaincre le groupe sportif pompéien par 2 buts à zéro.
..Dès le début, Saint-Max, qui est au complet, joue avec le vent et après de nombreuses descentes marque deux buts avant la mi-temps.
..A la reprise, Pompey attaque, mais tous ses dribblings échouent. De son côté, St-Max cherche à marquer à nouveau, mais n'y arrive pas et la fin est sifflée sur ce résultat.
..Toutes nos félicitations à M. R. Hirn de Saint-Pierre, qui, comme toujours, arbitra la partie impartialement.
................................................................................G.A.S.M.
..Dimanche prochain Saint-Max rencontrera sur le terrain du Haut-du-Lièvre l'Union sportive frouardaise. Rendez-vous est donné à tous les joueurs pour heure et demie, au Point-Central.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 28 août 1915 :

Les Boches voudraient nos mirabelles

..J'ai été avisé que des maisons de commerce de pays neutres qui jamais les années précédentes n'avaient acheté une mirabelle s'étaient découvert depuis quelques semaines un goût spécial pour nos jolis petits fruits lorrains. Il n'y a aucun doute que ces commissionnaires sans scrupules s'efforcent à râfler les mirabelles au profit des confitureries boches.
..J'ai signalé déjà quelques expéditions de ce genre à la direction de la Sûreté.
..Je suis convaincu qu'on ne trouverais pas un Lorrain qui consentît à se faire le pourvoyeur conscient des Boches. Mais il ne suffit pas d'être incapable de faire le mal consciemment. Il faut veiller à ne pas le faire indirectement et sans le vouloir. Il faut veiller à ne pas être l'instrument et par suite le complice aveugle de l'ennemi et de ses agents.
..Dans les circonstances présentes qui vend ses mirabelles doit ouvrir l'oeil et s'inquiéter de savoir où elles vont.
..Si quelque commerçant n'éprouvait pas ces scrupules patriotiques et draînait les mirabelles lorraines vers quelque expéditeur insolite, vraisemblablement fournisseur de Boches, il y aurait grand intérêt à ce qu'on me le fit connaître. A défaut d'autre sanction, je me hâterais de demander à l'autorité militaire de traiter ce particulier en suspect et de l'évacuer immédiatement, comme indésirable, hors de la zone des armées.
......................................................................L. MIRMAN,
...........................................................Préfet de Meurthe-et-Moselle.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 15 septembre 1915 :

Pompey

..Les pochards. - Dimanche, par cette belle journée ensoleillée, la poussière aidant, la dame X... éprouva le besoin de se désaltérer. Accompagnée d'un cavalier, elle s'introduisait chez un marchand de sérieux et ensemble ils en consommèrent un nombre respectable. Bientôt nos deux clients sentirent le besoin de prendre l'air et pour cela ils prenaient le chemin de Custines qui longe la Moselle. Mais ce liquide bienfaisant qui devait contribuer à faire dissiper les vapeurs des sérieux semble avoir plutôt exercé une action contraire car nos promeneurs avaient un mal terrible à conserver leur équilibre. Quelqu'un qui risqua une légère observation s'attira une réponse capable de faire rougir un vieux grenadier.
..Au moment où, pour la troisième fois, les deux amoureux perdaient l'équilibre et s'allongeaient sur la poussière, un gradé de la gendarmerie vint à passer et conduisit les deux promeneurs au poste voisin, où il leur dressa le procès-verbal d'usage. M. le juge de paix réglera cette petite affaire sous peu.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 17 septembre 1915 :

Pompey

..Imprudence de bambins. Un peu après cinq heures du soir, une automobile venant de Nancy et se dirigeant sur Pompey, franchissait le passage à niveau sur la ligne Nancy-Paris, après avoir stationné un instant pour laisser passer deux convois.
..Aussitôt après, l'auto s'engagea avenue de Lassalle. Elle allait atteindre le pont sur la Moselle, quand un gamin d'une dizaine d'années traversa la rue au croisement des routes, en courant, au moment où la voiture n'avait plus que quelques à faire pour l'atteindre.
..Deux autres gamins suivirent derrière le premier et franchirent la chaussée.
..Un malheur semblait inévitable, mais grâce au sang-froid et à l'adresse du chauffeur, l'auto s'arrêta juste à temps et ne fit que frôler les vêtements du dernier gamin.
..Après avoir réprimandé sévèrement les petits imprudents, le chauffeur continua sa route.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 25 septembre 1915 :

Pompey

..Foot-ball. - Dimanche dernier, le 19 septembre, l'USP (Union Sportive Pompeyenne) s'est rencontrée avec l'USC (Union Sportive de Champigneulles) sur le terrain de cette dernière.
..Le coup d'envoi fut donné à deux heures et malgré un vent violent les deux équipes luttèrent avec acharnement. La première mi-temps se termine à l'avantage de Champigneulles, qui avait l'appui du vent, par 1 but à 0.
..A la reprise, tous les joueurs étaient bien décidés, et par ses descentes rapides l'USP reprit bientôt l'avantage pour le conserver jusqu'à la fin de la partie.
..La victoire reste donc à l'USP par 3 buts à 2, malgré un jeu très serré de l'USC.
..La revanche se jouera, sur la demande de l'USC, le dimanche 3 octobre, sur le terrain de l'USP.
.............................................Un joueur de l'USP, Henri FAUVÉ

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 26 septembre 1915 :

Pompey

..Accident évité. - En arrivant sur le pont de la Moselle, dont l'entrée était en partie occupée par un attelage, une voiture et une automobile ont failli se rencontrer. La flèche de la voiture a passé sous le bras d'un des voyageurs de l'auto.
..Il n'y a pas eu d'accident de personnes ni de dégâts matériels, mais l'émoi a été grand parmi les personnes présentes.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 29 septembre 1915 :

Pompey

..Scène de ménage avant l'heure. - Deux jeunes gens de Frouard étaient venus en promenade dans un bourg voisin. Ils y rencontrèrent un ami, en compagnie de deux jeunes blondes, du même âge. L'une de ces dernières, qui avait des griefs d'amour à reprocher à l'un des nouveaux venus, se leva et le gifla. Le camarade de ce dernier voulut le défendre, il reçut aussi une bonne gifle pour sa part.
..Comme cela se passait devant un nombreux public, vous pensez bien que ce public, vous pensez bien que ce public s'amusa fort.
..On annonce au dernier moment que la réconciliation est faite et que cela finira par deux mariages... dans quelques années.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 3 octobre 1915 :

Pompey

..Belle action d'un écolier. - Une personnalité demeurant actuellement à Custines avait perdu, certain soir, une montre en or d'une grande valeur.
..Les trois tambours de ville de Custines, Pompey, Frouard faisaient connaître qu'il y aurait une forte récompense pour la personne qui trouverait et restituerait le bijou en question. Un écolier, demeurant chez ses parents cités Saint-Euchaire, à Pompey, les parents veulent conserver l'anonymat, avait trouvé la précieuse montre en allant à l'école et l'avait remise à ses parents en rentrant.
..C'est là que l'heureux propriétaire a pu rentrer en possession du bijou. Il a offert pour l'écolier la récompense de sa belle action mais celui-ci a refusé formellement. Trop heureux, dit-il, de pouvoir le restituer à son légitime propriétaire.
..Une telle action mérite d'être signalée.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 4 octobre 1915 :

Pompey

..Foot-ball association. - L'équipe première du Groupe sportif pompéien s'est rencontrée sur son terrain avec l'Union sportive de Nancy.
..Un grand nombre de spectateurs suivaient avec attention ce match qui fut des plus intéressants et des plus disputés.
..Après une lutte acharnée des deux côtés, la partie se termina par une victoire du Groupe sportif pompéien qui rentre trois buts à zéro. Parmi le joueurs qui se firent remarquer, on note le capitaine Legut, qui rentre deux buts, et Roger, un but. Malgré une belle descente, l'Union sortive fut arrêtée par les arrières Welter et Nolin.
..Le G. S. P. rencontrera dimanche sur son terrain le Club sportif de Maxéville.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 5 octobre 1915 :

Frouard

..Violence envers une débitante. - Mme Clévenot, débitante à Frouard, a été l'objet de violences de la part d'un jeune homme nommé Faos, âgé de 17 ans, demeurant chez ses parents, place Nationale à Frouard.
..Ce jeune homme était entré audit débit en compagnie de plusieurs jeunes gens de Pont-à-Mousson réfugiés à Frouard et à Pompey, auxquels Faos chercha des raisons. Voyant la tournure que les choses prenaient, Mme Clevenot dût faire évacuer son débit et c'est en voulant retenir Faos pour l'empêcher de se battre avec les réfugiés qu'elle fut l'objet de violences.
..La gendarmerie procède à une enquête sur ces faits.
..A part quelques marques noires sur les bras de la débitante, l'affaire se réduit à peu de choses.
..Ce sont ces mêmes jeunes gens qui se sont querellés l'autre jour.
..Course interrompue. - Deux marchands de légumes paraissaient lutter de vitesse pour arriver bon premier de Frouard à Pompey. Soudain, près du passage à niveau, de l'une des voitures tomba un panier de tomates qui s'éparpillèrent de tous côtés, et la voiture qui les transportait dut s'arrêter, tandis que l'heureux concurrent fouettait plus fort que jamais son cheval.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 6 octobre 1915 :

Frouard

..Certain soir, vers 11 heures, le débit de boissons tenu par M. S... fut mis à mal par une bande de galopins qui, en l'espace de moins de quinze jours, en seraient à leur troisième méfait du même genre.
..Ce sont Foos Charles, 17 ans ; Antoine Edmond, 18 ans, et Morel Arthur, 17 ans, tous trois de Frouard ; Desgeorges Léon, 20 ans, et Naval, de Pompey ; Roux, de Custines, qui, après de copieuses libations, se sont emparés des chaises de terrasse, les ont brisées, puis, avec ces débris, se sont attaqués aux persiennes de l'établissement et les ont brisées également.
..Les dégâts ainsi occasionnés dépasseraient la somme de cent francs.
..Comme une plainte en bonne et due forme a été déposée entre les mains de qui de droit, ces six individus auront à répondre de leurs équipées devant le tribunal correctionnel.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 7 octobre 1915 :

Pompey

..Foot-ball. - Dimanche 3 octobre, s'est rencontré, sur le terrain de l'Avant-Garde, de Pompey, en un match qui fut commencé à trois heures de l'après-midi, l'USP et le GSP. Cette équipe USP a battu l'équipe GSP, malgré les descentes de cette dernière, qui fut arrêtée par nos arrières Kleper et Georgel. Nos cinq avants : Collin M., Pierlot, Debias, Ravenelle E. et Houin, firent de belles descentes en faisant jeu de passe et rentrèrent deux buts. Le GSP fut battu par 2 buts à 0 par l'USP. - Le capitaine, Albert Kléper.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 8 octobre 1915 :

Pompey

..Le prix du pain. - On nous écrit :

..« La municipalité vient de prendre un arrêté fixant le prix du pain.
..Une copie textuelle a été remise à tous les boulangers. Elles n'a pas été sans soulever des protestations de la part de ces honorables commerçant.
..Il en est qui prétendent que le maire aurait dû les prévenir avant de prendre une telle décision.
..Aussi, ils se sont réunis tous chez l'un d'eux et là ils se sont livrés à de longues discussions. Quelques-uns ont même menacé de fermer leur magasin.
..Les plus raisonnables ont fait observer qu'en agissant ainsi l'autorité pouvait requérir leur matériel et que la fourniture de pain serait assurés quand même au public.
..Grâce à l'honorable adjoint faisant fonctions de maire pour la ville de Pompey, les habitants ne payent le pain que 0,45 centimes, au lieu de 0,50 le kilo. La population tout entière lui en saura gré très certainement. »

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 9 octobre 1915 :

Pompey

..La digne compagne d'un courageux éclusier. - L'autre après-midi, vers une heure, la femme de Léon Sille, éclusier de la double écluse de Frouard, étant au lavoir, entendit des cris de détresse. Ils étaient jetés par un garçonnet d'une douzaine d'années, fils des époux Mougeot, réfugiés de Blénod-les-Pont-à-Mousson, qui était tombé dans le canal.
..Mme Sille, la courageuse compagne du vaillant éclusier, qui en est à son deuxième sauvetage personnel dans le délai d'un mois, n'écouta une fois de plus que son courage. Elle se porta vivement du côté d'où étaient partis les cris de détresse, et voyant l'enfant qui se débattait dans l'eau profonde, elle plongea résolument, et, après bien des difficultés, réussit à retirer l'imprudent garçonnet qui, après avoir reçu les premiers soins, fut conduit chez ses parents.
..Mme Sille, outre ses deux sauvetages personnels, a contribué aussi avec son mari à un sauvetage dont l'« Est » a déjà parlé.
..M. Léon Sille, notre sympathique éclusier, est déjà titulaire de récompenses honorifiques de son administration pour avoir sauvé notamment deux garçons disparus sous la glace.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 10 octobre 1915 :

Pompey

..Belle pêche. - Vers deux heures de l'après-midi, après avoir bourré une élégante pipe, M. Eugène Matter, dit « le Colon », dont la pêche est le sport favori, se rendait sur la Moselle. Peu de temps après il voyait non sans une certaine émotion le bouchon faire un plongeon fantastique.
..Un brochet était suspendu au bout de sa ligne. M. Petitjean, employé de mairie, vint au secours de notre pêcheur pour sortir le beau brochet de l'eau. Il dépassait six livres.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 13 octobre 1915 :

Pompey

..La fin du taube. - Dans l'après-midi de dimanche, vers quatre heures, plusieurs habitants de Pompey aperçurent deux taubes qui survolaient les environs de Dieulouard. Quoiqu'étant à une très grande hauteur, ces « indésirables » furent vigoureusement canonnés par nos artilleurs.
..Soudain, on vit un des oiseaux boches piquer droit vers la terre avec une foudroyante rapidité. Le communiqué officiel nous a appris lundi matin l'endroit où l'avion boche était tombé. Quant à son compagnon, il avait battu simplement en retraite vers Metz.
..Bain forcé. - Le jeune C..., 13 ans, eut l'idée d'aller taquiner les poissons. En compagnie de quelques camarades il se rendit sur les bords de la Moselle et s'approcha un peu trop de l'eau. Soudain, il perdit pied et glissa dans l'eau profonde. Il s'accrochait désespérément aux herbes quand un pêcheur réussit à l'arracher à une mort certaine, car le garçonnet avait fini par arracher l'herbe protectrice et commençait à s'enfoncer.
..Une autre fois, à la pêche, il fera attention à la solidité des endroits où il posera le pied.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 14 octobre 1915 :

Pompey

..A propos du prix du pain. - On nous écrit :
................« Monsieur le rédacteur en chef,
..« Dans votre numéro du 8 octobre, votre correspondant, au sujet de l'arrêté du maire, fixant le prix du pain à Pompey, à 0 fr. 45 le kilo, montre les boulangers en désaccord avec l'autorité municipal.
..« Nous protestons énergiquement contre une telle allégation, puisque le maire, après entente avec les boulangers, vient de fixer, par un nouvel arrêté, en date du 7 octobre, le prix du kilo de pain à 0,475, prix plus en rapport avec la cherté du bois.
..« En effet, le prix du quintal de farine valant 46 francs, les frais de panification s'élevant à 13 francs par sac ( Officiel du 17 septembre ) et le rendement par sac de farine étant de 128 kilos de pain, il ressort que le kilo de pain revient à 0 fr. 46 environ.
..« Comptant sur votre obligeance habituelle pour insérer cette rectification dans un de vos prochains numéros, nous vous présentons, Monsieur le rédacteur en chef, nos salutations distinguées.
.....................................................................Les boulangers de Pompey.»

..Le voisin méchant. - Sur la plainte d'un réfugié des environs, la gendarmerie de notre ville procède à une enquête au sujet de violences et voies de fait dont il a été victime, ainsi que sa fille, marié à un mobilisé, de la part du nommé B..., demeurant dans le même quartier. Ce dernier, après avoir traité ces réfugiés de noms qu'on ne saurait répéter, s'est lancé sur eux, un couteau ouvert à la main. On réussit à le désarmer, mais le réfugié aurait reçu quelques égratignures au front. L'agresseur était pris de boisson quand il commit son acte.
..Des discussions très vives avaient eu lieu déjà.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 15 octobre 1915 :

Pompey

..Foot-ball Association. - Dimanche 10 octobre, l'équipe du Groupe sportif pompéien a joué sa revanche avec le Club sportif de Maxéville, sur le Haut-du-Lièvre.
..Un nombre de spectateurs suivaient avec attention ce match, qui fut des plus intéressants et des plus disputés. Après une lutte acharnée des deux côtés, la partie se termina par une victoire du Groupe sportif pompéien : 1 but à zéro.
..Mes sincères félicitations aux joueurs de Maxéville pour leur belle et courageuse défense. Au G. S. P., Abestrof Nolin, l'arrière aux schoots puissants, fut remarqué, ainsi que Velter Sogut, Millot, Sogut, capitaine ; Besançon et particulièrement Tuirenne, qui parqua un but, assurant la victoire de son groupe.
...............................................................SOGUT Ch., capitaine du G. S. P.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 16 octobre 1915 :

Nos sportifs

..Par décision du comité, l'Union Sportive Henri-Poincaré, à laquelle viennent d'adhérer les membres de plusieurs sociétés dissoutes, prendra désormais le nom de « Club Sportif du Nouveau-Nancy ».
..L'équipe première du C.S.N.N. ouvrira donc la saison par un match d'association qu'elle disputera dimanche 17 courant, au Club Sportif de Pompey.
..Il est inutile d'ajouter que les vaillants équipiers aux prises ne manqueront pas d'émerveiller par leurs prouesses les promeneurs de la Pépinière.
..Les sociétés désirant matcher contre l'équipe seconde du C.S.N.N. sont priées de s'adresser au capitaine de cette équipe, M. Charles Lerond, 5, avenue de France.

Union sportive lorraine

..Comme nous l'avions annoncé, l'Union sportive pompéienne s'est rencontré dimanche 10 octobre, sur le terrain de la Pépinière, avec l'Union sportive lorraine.
..L'U.S.L. prend l'avantage et marque bientôt. Pompey se reprend et Peiffer (capitaine) marque 1 but sur un centre de Fauvet, puis l'U.S.P. ne marque plus, tandis que Nancy marque encore 3 buts.
..La mi-temps se termine à l'avantage de Nancy par 4 buts à 1.
..A la reprise, les deux équipes marquent chacune 1 but.
..L'Union sportive lorraine gagne par 5 buts à 2.
..Les joueurs d'accord entre eux, continuent néanmoins en match amical et Nancy marque 2 buts, tandis que Pompey n'arrive plus à marquer.
..Il faut féliciter : à Pompey, Peiffer (capitaine), l'inter droit et les deux arrières.
..A Nancy, le jeu de A. Frocard fut remarquable ; à féliciter également M. Grandjean, M. Ollier, M. Butte.
..Nota. - Prière à tous les joueurs de l'Union sportive lorraine (1° et 2°) de se trouver à la réunion qui aura lieu jeudi, à 8 heures un quart du soir, au Bar-Central (Mme Lucien).
......................................................Le capitaine de l'U.S.L., BUTTNER.

 

AVIS MORTUAIRE

Avis de décès de Lucien-Sébastien SAUTIER, mort au champ d'honneur

 

CUSTINES

..Obsèques. - Mercredi, a été conduit à sa dernière demeure M. Corvisier Pierre, garde particulier aux usines de Pompey, ancien douanier, chef de section des groupes de brancardiers de la Société de secours aux blessés de Custines et Frouard, titulaire des médailles coloniale et de 1870.
..C'est un noble coeur et un bon patriote qui disparaît.
..Depuis le début de la guerre, à la tête de ses sections de brancardiers formées depuis deux ans, il a rendu de grands services en coopérant à l'évacuation des blessés et à l'ensevelissement des héros tombés au champ d'honneur.
..Aussi c'est avec une profonde émotion que nombre de ses amis et concitoyens, les brancardiers de Custines et Frouard, avec leurs présidents, ont accompagné le convoi.
..Le défunt, veuf depuis quelques années, laisse une fille mariée à un ingénieur actuellement mobilisé, au front.
..A sa famille éplorée, nous adressons nos sincères condoléances.

 

DIEULOUARD

..Bataille d'avions. - La population de Dieulouard a assisté, dimanche, vers quatre heures, à un combat aérien entre deux aéroplanes qui s'est terminé, à la satisfaction générale, par la chute d'un Taube sur les arbres de la forêt de Puvenelle et la mort des deux aviateurs boches qui le montaient.
..L'avion ennemi avait survolé Dieulouard et avait été canonné vigoureusement, à son passage, par les batteries des côtes voisines. Toute la population était dans la rue et marquait les coups bien réussis par des exclamations enthousiastes. Un moment on crut le Taube touché ; il n'en était rien et on finissait pas désespérer qu'il en réchappe, quant on vit, tout à coup arriver sur lui à toute vitesse, venant de la direction de Toul, un monoplan qui, après l'avoir survolé et dépassé, revint sur lui, passa en dessous et vira ensuite pour lui couper la marche. Les mitrailleuses marchaient bon train. Bientôt on remarqua que la marche du Boche devenait hésitante, comme si l'appareil eût été privé de direction. Tout à coup on le vit tomber en zig-zag, telle une feuille morte et, après quelques oscillations, piquer du nez et tomber rapidement.......................................................................
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..................................( ndlr : cette zone blanche de texte avait été censuré )...................................................................................................
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..Puis, lorsque le sinistre oiseau aux ailes marquées de l'aigle impériale eut disparu aux regards, ce fut, pour un grand nombre, la curiosité, bien comprehensible, d'assister au dernier acte du drame et aussi l'espoir de rapporter un souvenir, qui les fit galoper, dans une ruée folle, à travers champs, vers le point de chute probable, le ruisseau d'Esse.
..Mais l'ardeur des poursuivants se ralentit, quand on leur eut assuré que la chute avait eu lieu en Puvenelle et puisque, les plus raisonnables se tinrent pour satisfaits et regagnèrent Dieulouard, où, dans chaque groupe, on commentait l'événement, on se rappelait les incidents de la rencontre, ce que l'on avait vu et même ce qu'on n'avait pas vu, telles la chute des aviateurs précédant celle de l'appareil, la fumée, la flamme et , en apothéose, l'embrasement général de l'avion boche...
..Les corps des deux aviateurs furent retrouvés, en lambeaux, vers 5 heures du soir en pleine fôret de Puvenelle, à Chauffontaine. De l'appareil, une aile seule était intacte, le reste était en morceaux.
..Le spectacle auquel il fut donné aux habitants de la région d'assister restera gravé dans la mémoire de tous, grands et petits. Pour notre part, nous avons vécu quelques instants d'émotion poignante depuis le moment où nous vîmes le monoplan aux couleurs françaises se détachant des nuages, foncer droit et rapide comme une flèche sur son adversaire, jusqu'à la chute souhaitée et attendue du rapace exécré.
..Le combat n'avait duré en tout que trois minutes.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 19 octobre 1915 :

FROUARD

..Accident mortel. - M. Pierre Quinten, âgé de 67 ans, vendeur de journeaux à Frouard, a été trouvé mort sur la route nationale, entre Pompey et Marbache. On croit qu'il a été tamponné par une lourde automobile.
..Le corps du malheureux Quinten a été conduit à Marbache. Le défunt est père de deux garçons et d'une fille. Les deux fils sont au front ainsi que le gendre du défunt.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 20 octobre 1915 :

POMPEY

..Match de foot-ball. - On nous écrit : << C'est dimanche que s'est disputé, sur le terrain de l'Avant-Garde, un match de foot-ball entre le Club sportif pompeyen et l'Union sportive custinoise. Le coup d'envoi fut donné à deux à heures. Malgré les belles descentes de notre avant Jean Bour et son jeu de passe, nous avons réussi à rentrer un but à 18 mètres.
..A féliciter Claudot André et le capitaine Guerrin, qui a vaillamment défendu son rôle.
..Au bout d'un quart d'heure, notre avant Collin a réussi à entrer dans un autre but.
..A féliciter aussi nos vaillants avants Voury et Fischer et notre courageux arbitre Nolin.
..Je n'aurais garde d'oublier pour Custines les avants Martin et Erker.
..Il y a lieu de se féliciter pour Pompey des deux buts pour la première sortie avec Custines, qui a déjà joué.
..Deux buts à zéro, avantage pour Pompey. >>

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 23 octobre 1915 :

Tribunal Correctionnel

..Outrage. - Pauline Bretar, veuve Morenville, 36 ans, ménagère à Pompey, circulait dans les rues après l'heure réglementaire. Le garde lui en ayant fait l'observation, elle répondit par des outrages. - 16 fr. d'amende.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 27 octobre 1915 :

POMPEY

..Pour les réfugiés. - Mlle Marcelle Couret, institutrice à Pompey, actuellement en congé de maladie à Fumel (Lot-et-Garonne), a fait parvenir à M. le préfet de Meurthe-et-Moselle une somme de 300 fr., produit d'un concert organisé par elle au profit des réfugiés de Meurthe-et-Moselle.
..Chute de vélo. - Vers 11 heures du matin, un cycliste, dans une déclivité de la route qui mène à Custines, fut gagné par la vitesse de sa machine. En voulant dépasser plusieurs autres vélocipédistes, dont une fort jolie jeune fille, il obliqua trop brusquement et se jeta contre une palissade bordant un jardin. Le choc fut assez violent. Cependant, le cycliste en fut quitte pour de légères contusions, mais sa roue de devant fut mise à mal.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 2 novembre 1915 :

AVIS MORTUAIRE

Avis de décès de George BOULANGÉ, mort au champ d'honneur

 

L'EST RÉPUBLICAIN du 4 novembre 1915 :

POMPEY

..Les choux à bon marché. - Procès-verbal a été dressé contre le nommé Constant Mathieu, célibataire, demeurant en garni à Pompey, ouvrier d'usine à la fonderie de cylindres pour laminoirs à Frouard, surpris à une heure indue dans les paquis de Frouard en train de faire une ample provision de choux qu'il devait emporter chez lui.
..En conséquence, la police a dressé procès-verbal.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 7 novembre 1915 :

POMPEY

..Nécrologie. - Nous avons appris, non sans une pénible et profonde émotion, la mort d'une personalité bien connue dans l'arrondissement de Nancy. Ce fut au printemps de 1914 que M. Georges Boulangé, pharmacien de Pompey, ressentit les premières atteintes de la maladie à laquelle sa belle constitution physique devait céder.
..Mobilisé de la première heure au cours de sa convalescence, il quitte Pompey et se rend à l'hôpital du collège de Toul. Il y accomplit son devoir militaire avec son énergie habituelle.
..Libéré lors du renvoi de la classe 1887, il ne revient à son foyer que pour connaître à nouveau la maladie dont les conséquences lui furent fatales.
..Ses obsèques, très simples et purement intimes, eurent lieu à Loromontzey. Là, se trouve, la vieille maison familiale qu'il affectionnait.
..Il y goûtait le repos quand, fatiqué d'un surmenage intellectuel, il désirait respirer cet air pur, frais et vivifiant de nos splendides contreforts vosgiens.
..Etudiant, M. Boulangé commence à révéler ses qualités d'organisateur et d'ami du beau. Avec un grand tact durant quelques années, il sait s'acquitter de son rôle de président de la Société des étudiants. En 1892, le président Carnot honore Nancy de sa visite. La jeunesse universitaire de notre ville sut fêter brillamment son hôte de marque, grâce à l'initiative personnelle de M. Boulangé.
..Reçu pharmacien, il vint s'établir à Pompey, pays industriel par excellence, où son activité ne tarda pas à trouver un champ digne de toutes ses conceptions. C'est là que nous le trouvons bientôt à l'oeuvre. Animé du plus pur patriotisme, il pense avec raison que la France doit être forte, redoutable même, si elle veut être respectée.
..Il fonde, aidé du concours des instituteurs des communes voisines, l'Union des sociétés de tir scolaire de la vallée de la Moselle.
..Cette société, très modeste au début, ne tarde pas à prendre une rapide extension et l'année 1913 la voit avec 57 sections scolaires adhérentes.
..On se rappelle ses concours annuels de tir à Custines, à Pont-à-Mousson, à Pagny-sur-Moselle, à Toul, à Champigneulles, à Liverdun, à Nancy, etc., où les jeuens écoliers rivalisaient d'adresse et d'habileté pour obtenir et remporter la palme d'honneur : la garde pendant un an du drapeau de la société. Les moins heureux obtenaient encore des médailles, des prix, des diplômes en récompense de leurs louables, de leurs sérieux efforts.
..L'Union des oeuvres auxiliaires de l'école laïque à Nancy était également l'objet de la vive sollicitude de M. Boulangé. Il en était un des fervents soutiens, dépensant sans compter son temps, son travail, son intelligence, ouvrant largement sa bourse le cas échéant.
..C'est dans ce rôle que nous le trouvons faisant des conférences aux jeunes gens fréquentant les cours d'adultes, des écoles environnantes. Conférences très documentées, exposées méthodiquement avec vigueur et toujours suivies avec beaucoup d'intérêt.
..Mêlé quelque temps à la vie politique de son pays, il s'y affirme républicain convaincu, aux idées larges, profondément démocratiques. Aussi, au conseil municipal comme ailleurs, toute question intéressant l'amélioration d'un service ou le bien-être populaire trouve-t-elle en lui un travailleur opiniâtre, un défenseur avisé et persévérant.
..D'autre part, la société des Amis des arbres, la société de mycologie de Nancy, la Délégation cantonale de Meurthe-et-Moselle, la Mutualité scolaire des quatre cantons de Nancy, la société de foot-ball l'U.S.P. de Pompey, le comptaient également parmi leurs adeptes les plus fervents et les plus dévoués.
..Sa mort laissera donc un vide immense parmi les membres de toutes ces sociétés.
Tous regretteront cet ami dévoué dont les qualités personnelles, l'intelligence vive, le caractère ferme, quoique empreint d'une grande urbanité, le dévouement absolu à la cause publique en ont fait un homme utile, un homme de bien.
.............................................................................A. C.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 8 novembre 1915 :

POMPEY

..Cheval et voiture dans un fossé. - Une voiture attelée d'un cheval aveugle et conduite par sa propriétaire suivait la route de Custines. Arrivée à un endroit où la route est en pente, la dame abandonna un instant les guides pour serrer la mécanique. Le cheval tomba, entraînant avec lui la voiture dans un fossé.
..Il fallut du renfort pour tirer de cette situation cheval et voiture, et ce ne fut point mince besogne. Quelques bons patriotes passant par donnèrent la main à la bonne dame et le tout fut mis sur la route.
..La voiture était vide.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 10 novembre 1915 :

POMPEY

..Cheval emballé. - Lundi, alors qu'il faisait encore à peine jour, un cheval un peu rétif attelé à un tilbury, sur lequel avaient pris place deux personnes venant de Custines, s'est subitement emballé et a parcouru tout le chemin qui longe la Moselle sur une distance de plus d'un kilomètre jusqu'au pont du chemin de fer, où un brave G.V.C. se jeta résolument à la tête de la bête affolé et put la maîtriser, non sans quelques difficultés.
..Les deux voyageurs en furent quittes pour la peur.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 11 novembre 1915 :

Le tramway ira à Frouard

..Nous croyons savoir que, d'ici à quelques jours, le tramway qui ne dépasse plus champigneulles prolongera son parcours jusqu'au pont de la Moselle à Frouard. Les départs auraient lieu toutes les heures.

 

Union des Sociétés Françaises
de Sports athlétiques
Comité régional de Lorraine

..Championnats de foot-ball association
..Les championnats se disputeront conformément aux règles de sport adoptées par l'U.S.F.S.A.
..Le règlement de cette épreuve s'inspire des circonstances actuelles et, par suite, n'aura d'effets que provisoires; c'est dans cet ordre d'idée que le classement en série est supprimé.
..Les sociétés sont divisées en deux groupes comprenant chacun quatre clubs qui disputeront entre eux une poule aller et retour afin d'établir un classement.
..Des poules finales, aller et retour, seront disputées entre les classés de chaque groupe dans le but de désigner un vainqueur et d'établir un classement entre eux.
..Les équipes éliminées dans les poules de classement (au premier tour) disputeront également entre elles une poule, aller et retour, afin d'obtenir un classement entre les seconds, troisièmes, etc, de chaque groupe.
..La liste de classement est établie suivant le nombre de points obtenus dans toutes les parties de la poule.
..Le calcul des points se fait de la manière suivante :
..Match gagné : 3 points ; match nul, 2 points ; match perdu, 1 point ; forfait, 0 point.
..Toute équipe déclarant forfait deux fois de suite ou trois fois au total sera considérée comme forfait général. Les points acquis ou perdus contre cette équipe ne pourront être comptés.
..Nul ne peut, au cours d'un championnat, représenter plus d'un club.
..Tout joueur doit être possesseur d'une licence délivrée et timbrée par le comité régional. La licence porte la photographie du titulaire.
..Les matches doivent commencer à deux heures et demie précises. Toute équipe ne s'étant pas présentée un quart d'heure après l'heure indiquée sera considérée battue.
..L'heure officielle est l'heure des chemins de fer.
..Dans l'intérêt du sport, et par respect pour le public qui suit les matches, les capitaines sont priés d'interdire à leurs équipiers toute expression grossière et tout mot contraire aux convenances.
..Les joueurs doivent avoir une tenue propre et décente.
..Les arbitres doivent apporter sur ces points toute leur attention et signaler au comité régional, qui statuera, les joueurs ou les sociétés contrevenant à ces recommandations.
..Accidents. - L'U.S.F.S.A. décline toute responsabilité au sujet des accidents qui peuvent se produirent dans les épreuves ou réunions organisées par elle, par ses sociétés ou son patronage.
.........................................................................Le président par intérim :
..............................................................................Eugène SCHAEFFER.

*
*.*

Calendrier des Rencontres

..Clubs engagés. - Abeilles Sportives de la Madeleine (A.-S.-M.) ; Club Athlétique de Saint-Max (C.-A.-S.-M) ; Club Sportif de Maxéville (C.-S.-M.) ; Club Sportif du Nouveau-Nancy (C.-S.-N.-N.) ; Groupe Sportif Popéien (G.-S.-P.) ; Union Sportive Lorraine (U.-S.-Lor.) ; Union Sportive de Lunéville (U.-S.-Lun.) ; Union Sportive Pompéienne (U.-S.-P.).
..Groupe A. - C.-S.-M., U.-S.-Lor., G.-S.-P., U.-S.-P.
..Groupe B. - A.-S.-M., C.-A.-S.-M., C.-S.-N.-N., U.-S.-Lun.
..Dimanche 21 novembre 1915. - Groupe A : U.-S.-Lor. contre G.-S.-P. ; U.-S.-P. contre C.-S.-M. - Groupe B : U.-S.-Lun. contre C.-S.-N.-N. ; A.-S.-M. contre C.-A.-S.-M.
..Dimanche 28 novembre 1915. - Groupe A : C.-S.-M. contre U.-S.-Lor. ; G.-S.-P. contre U.-S.-P. - Groupe B : C.-S.-N.-N. contre A.-S.-M. ; C.-A.-S.-M. contre U.-S.Lun.
..Dimanche 5 décembre 1915. - Groupe A : U.-S.-Lor. contre U.-S.-P. ; C.-S.-M contre G.-S.-P. - Groupe B : U.-S.-Lun. contre A.-S-M. ; C.-A.-S.-M. contre C.-S.-N.-N.
..Dimanche 19 décembre 1915. - Groupe A : G.-S.-P. contre U.-S.-Lor. ; C.-S.-M. contre U.-S.-P. - Groupe B : C.-S.-N.-N. contre U.-S.-Lun. ; C.-A.-S.-M contre A.-S.-M.
..Dimanche 26 décembre 1915. - Groupe A : U.-S.-Lor. contre C.-S.-M. ; U.-S.-P. contre G.-S.-P. - Groupe B : A.-S.-M. contre C.-S.-N.-N. ; U.-S.-Lun. contre C.-A.-S.-M.
..Dimanche 2 janvier 1916. - Groupe A : U.-S.-P. contre U.-S.-Lor. ; G.-S.-P. contre C.-S.-M.- Groupe B: A.-S.-M. contre U.-S.-Lun. ; C.-S.-N.-N. contre C.-A.-S.-N.
..Dimanche 16 janvier 1916. - Groupe A : 1er A. contre 1er B. ; 2e A. contre 2e B. - Groupe B : 3e A. contre 3e B. ; 4e A. contre 4e B.
..Dimanche 23 janvier 1916. - Groupe A : 1er B. contre 2e A. ; 2e B. contre 1er A. - Groupe B : 3e B. contre 4e A. ; 4e B. contre 3e A.
..Dimanche 30 janvier 1916. - Groupe A :1er A. contre 2e A. ; 1er B. contre 2e B. - Groupe B : 3e A. contre 4e A. ; 3e B. contre 4e B.
..Dimanche 13 février 1916. groupe A : 1er B. contre 1er A. ; 2e B. contre 2e A. - Groupe B. : 3e B. contre 3e A. ; 4e B. contre 4e A.
..Dimanche 20 février 1916. Groupe A : 2e A. contre 1er B. ; 1er A. contre 2e B. - Groupe B ; 4e A. contre 3e B. ; 3e A. contre 4e B.
..Dimanche 27 février 1916. Groupe A : 2e A. contre 1er A. ; 2e B. contre 1er B. - Groupe B : 4e B. contre 3e A. ; 4e B. contre 3e B.
..Dimanche 12 mars 916. - Match de sélection entre les groupes A et B.

 

POMPEY

..Foot-ball. - Dimanche dernier s'est rencontrée, sur le terrain de Champigneulles, en un match, la 2e équipe de l'U.S.P. (Union sportive pompeyenne) avec le 2e équipe de U.S.C. (Union sportive champigneuloise). Pour la première demi-temps, l'U.S.P. rentra un but qui fut marqué par Pierlot, et pour la 2e demi-temps, l'U.S.P. rentra encore deux buts qui furent marqués par Kléper et Pierlot. Pompey remporta une victoire de 3 buts à 0.
..Pour l'U.S.P., à féliciter nos avants Collin, Pierlot, Debras, Ravenel G. et Georgel, nos demi-centres Kléper et Journée, qui firent tous de beaux jeux de passes.
..Pour l'U.S.C., à féliciter les arrières Bouvy et Riquet, le goal Colente et le capitaine Maitzner Charles.
..Avantage pour Pompey.
..........................................................................Un joueur de l'U.S.P.,
...............................................................................PIERLOT Henri.
..........................................................................Le capitaine de l'U.S.P.,
...............................................................................Albert KLÉPER.

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..Dimanche dernier, s'est disputé un match de foot-ball entre le F.C.F. (Foot-ball Club frouardais) et le G.S.P. (Groupe sportif pompeyen).
..Le F.C.F; marque 2 buts à la première mi-temps et 2 autres buts à la 2e mi-temps.

 

L'EST RÉPUBLICAIN dusamedi 13 novembre 1915 :

AVIS PORTUAIRE

Avis de décès de Georges JUIF, mort au champ d'honneur

 

POMPEY

..Mordue par un chien. - Mlle Léonie D..., 17 ans, demeurant chez ses parents, négociants à Pompey, a eu le mollet happé par un chien.
..Le propriétaire de l'animal, averti, s'est rendu au domicile des parents pour arranger l'affaire.
..Le chien est, parait-il, coutumier du fait et le propriétaire a déjà eu quelques soucis à son sujet.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 14 novembre 1915 :

AVIS MORTUAIRE

Avis de décès de Pierre GADOL, mort au champ d'honneur

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mardi 16 novembre 1915 :

FROUARD

..Le tramway. - Les habitants de Frouard et de Pompey ne cachent point leur satisfaction depuis qu'ils ont appris la mise en marche de tramways jusqu'au pont de Pompey...On apprécie d'autant plus cet espoir que de Pompey à la gare de Frouard les voyageurs ont un parcours de plus de 3 kilomètres pour aller prendre le train.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du mercredi 7 novembre 1915 :

POMPEY

..Une auto contre un pont. - Dimanche, une automobile, dans une courbe assez prononcée, à proximité du pont de la Moselle, est allée donner contre le parapet. L'auto a été très endommagée, mais aucun des voyageurs qu'elle transportait n'a été blessé.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 18 novembre 1915 :

POMPEY

..Tombée de vélo. - Une jeune fille de 18 ans, Mlle Streff, demeurant chez ses parents , à Custines, revenait à bicyclette de la gare de Frouard.
..En voulant éviter des personnes qui ne suivaient pas le bon côté de la route, elle tomba et se fit une légère blessure à la jambe.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 22 novembre 1915 :

POMPEY

..Cheval emballé. - Un cavalier qui montait un cheval ombrageux passait au pas sur les terraux, avenue Gambetta. Soudain, le cheval s'emballa subitement et, dans sa course précipitée, faillit renverser diverses personnes.
..Cependant le cavalier réussit à faire prendre à sa monture une des nouvelles rues récemment ouvertes et qui aboutissent à celle des Jardins-Fleuris à la montée rapide. L'animal put être maîtrisé.
..Une chute. - Mme D..., qui est très âgée, se rendait à la fontaine. Elle glissa sur un caniveau mal ajusté et se fit d'assez sérieuses contusions.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 25 Novembre 1915 :

Tramways de Nancy

..Par suite de l'autorisation de l'administration supérieure, la direction a l'honneur d'informer le public qu'à partir de jeudi 25 courant le service de la place Carnot à Champigneulles se prolongé jusqu'à Frouard (pont de la Moselle).
..Les départs de la place Carnot pour Frouard auront lieu aux heures suivantes :
..6 h. 20, 7 heures, 8 heures, 9 heures, 10 heures, 11heures, 12 heures, 13 heures, 14 heures, 15 heures, 16 heures, 17 heures, 18 heures.
..Départs de Frouard (pont de la Moselle) pour Nancy :
..7 h.10, 8 h.10, 9 h.10, 10 h.10, 11 h.10, 12 h.10, 13 h.10, 14 h.10, 15 h.10, 16 h.10, 17 h.10, 18 h.10 et 19 h.10.
..Dernier départ de la place Carnot pour Frouard : 18 heures.
..Dernier départ de Frouard pour Nancy : 19 h. 10.

 

POMPEY

..Foot-Ball. - Dimanche 21 novembre, s'est déroulé sur le terrain de l'Avant-Garde un match de revanche entre la 2e équipe de l'Union sportive pompéienne et l'Union sportive de Champigneulles. Ce match fut très intéressant.
..Enfin, U. S. P. remporta une victoire de 5 buts à 0.
..Dimanche, rencontre avec le Club sportif de Maxéville sur le terrain de l'Avant-Garde, à Pompey.
.....................................................................Le capitaine, Albert KLEPPER.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 26 novembre 1915 :

Coupe nationale de Lorraine de foot-ball Association 1915-16

..Résultats du dimanche 21 novembre :
..Groupe A. Union sportive lorraine bat Groupe sportif pompéien par 5 buts à 1. Arbitre, M. Hallouy.
..Union sportive pompéienne bat Club sportif de Maxéville par 2 buts à 0. Arbitre, M. Hirn.
..Groupe B. - Union sportive Lunéville et Club sportif Nouveau-Nancy font match nul, 2 buts à 2. Arbitre, M. Haas.
..Abeille sportive La Madeleine et Club athlétique Saint-Max font match nul, 2 buts à 2. Arbitres, M. Louis.
..Ces matches sont homologués.
..Rencontres du dimanche 28 novembre. - Groupe A. - Club sportif de Maxéville contre Union sportive lorraine à Maxéville. Arbitre, M. Hirn.
..Groupe sportif pompéien contre Union sportive pompéienne, à Pompey, terrain de G.-S.-P. Arbitre : M. Hallouy.
..Groupe B. - Club sportif Nouveau-Nancy contre Abeille sportive La Madeleine, à Nancy. Arbitre : M. Louis.
..Club athlétique Saint-Max contre Union sportive lunévilloise, à Saint-Max. Arbitre M. X...
..................................................................Le président par intérim :
...............................................................................Eugène SCHAEFFER.

 

POMPEY

..La main qui file. - Un honorable commerçant, M. X..., établi dans un quartier des plus fréquentés, avait à son service une jeune personne de 16 à 17 ans, qui secondait très bien son patron dans son travail, mais malheureusement le secondait aussi bien dans la caisse. Le patron s'apercevait depuis quelque temps qu'on le volait. D'une pièce voisine il surveilla sa caisse. Il ne tarda pas à être fixé et mit aussitôt à la porte son indélicate employée.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 11 décembre 1915 :

Coupe nationale de Lorraine de foot-ball Association 1915-16

..Groupe A. - Union Sportive Lorraine bat Union Sportive Pompéienne par 2 buts à 0 ; arbitre, M. Hallouy. - Foot-ball Club Nancéien bat Groupe Sportif Pompéien par 3 buts à 0 ; arbitre, M. Louis.
..Groupe B. - Club Sportif du Nouveau-Nancy bat Club Athlétique de Saint-Max par 3 buts à 0 ; arbitre, M. Hirn. - Union Sportive de Lunéville bat Abeille Sportive de La Madeleine par forfait ; arbitre, M. Haas.
..Ces matches sont homologués.
..Rencontres du dimanche 19 décembre 1915 :
..Groupe A. - Groupe Sportif Pompéien contre Union Sportive Lorraine, à Pompey ; arbitre, M. Louis. - Foot-ball Club Nancéien contre Union Sportive Pompéienne, à Nancy ; arbitre, M. Hallouy.
..Groupe B. - Club Sportif du Nouveau-Nancy contre Union Sportive de Lunéville, à Nancy ; arbitre, M. Hirn. - Club Athlétique de Saint-Max contre Abeille Sportive de La Madeleine, à Saint-Max ; arbitre, M. Petitjean.
..................................................................Le président par intérim :
...............................................................................Eugène SCHAEFFER.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du jeudi 16 décembre 1915 :

POMPEY

..Inquiétante disparition. - Dimanche soir, vers huit heures, un sous-officier d'infanterie quittait la gare de Pompey pour se diriger vers Marbache. Trompé sans doute par l'obscurité, le malheureux a dû tomber dans l'écluse qui se trouve entre ces deux localités et se noyer.
..On ne l'a plus revu depuis et tout porte à croire que le malheureux sous-officier a été victime d'un accident.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 17 décembre 1915 :

MAXÉVILLE

..Coups. - M. Antoine Christ, ouvrier d'usine à Pompey, de passage à Maxéville, est entré dans une écurie. Il y était depuis quelques secondes lorsqu'un charretier l'interpellait et le frappait d'un coup de poing au visage. M. Christ s'étant sauvé, fut poursuivi par ce charretier qui avait une fourche à la main.
..Les gendarmes de service désarmèrent cet individu, qui a déclaré se nommer Auguste Hald.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du samedi 18 décembre 1915 :

POMPEY

..Au sujet du tramway. - On nous écrit de Pompey :
..« Nous vous serions reconnaissants de vous faire l'écho de plaintes de nombreux voyageurs qui empruntent journellement le tramway de Pompey-Frouard et Nancy.
..Certains conducteurs abandonnent la remorque à 200 mètres environ du pont terminus, obligeant ainsi les voyageurs à changer de voiture ou à faire à pied le restant de la route.
..Nous appelons l'attention de l'administration à ce sujet, espérant que quelques ordres précis suffiront à remédier à cet état de chose. »

 

L'EST RÉPUBLICAIN du dimanche 19 décembre 1915 :

Trains ouvriers Nancy-Pompey

..A la demande de la Société des forges et aciéries de Pompey, des trains ouvriers seront mis en service entre Nancy et Pompey, aller et retour, à la date du 18 décembre.
..Les ouvriers de toutes catégories pourront trouver de l'ouvrage aux usines de Pompey pour les fabrications de la défense nationale.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du lundi 20 décembre 1915 :

Tribunal Correctionnel

..Vols. - Irma Lenknect, femme Petitjean, 37 ans, ménagère à Pompey, étant allée chez une épicière, s'empara de deux kilogrammes de fromage de gruyère.
..- C'est la misère, dit-elle, qui m'a poussée. - Deux jours de prison avec sursis.
..Pêche. - Léon Degeorge, 21 ans, monteur à Pompey ; Mathilde-Madeleine Siefermann, 32 ans, gantière ; Eugène-Augustes Terrien, 23 ans cordonnier à Frouard ont été surpris relevant des nasses dans la Moselle, dans une partie réservée à la reproduction du poisson. - Degeorge et Terrien, chacun 200 fr. d'amende ; Madeleine Siefermann, 100 fr. d'amende.

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 24 décembre 1915 :

Circulation en bateau

..La liberté de la circulation en bateau sur la Moselle, la Meurthe et le canal de la Marne au Rhin, en dehors des inconvénients graves qu'elle présente dans la zone voisine des avant-postes, procure des facilités pour échapper à la surveillance des postes de contrôle placés près des ponts.
..Le général commandant la 1re armée et le général commandant le D.A.L. prennent, en conséquence, l'arrêté suivant :
..Article 1er. - La circulation en bateau, de quelque grandeur et de quelque espèce que ce soit, est interdite :
..1° Sur la Moselle entre les avant-postes en aval de Pont-à-Mousson et le pont qui relie Dommartin à Toul ;
..2° Sur la Meurthe de Bacarat à Frouard ;
..3° Sur le canal de la Marne au Rhin entre les avant-postes à l'est de Bauzemont et Frouard.
..Art. 2. - Exception est faite :
..1° Pour les mariniers qui circulent avec des péniches ou autres bateaux de transport de marchandises, dans les conditions prévue par l'arrêté du général commandant en chef du 5 août 1915 ;
..2° Pour les porteurs d'un permis spécial délivré par le général commandant la 1re armée ou par le général commandant le D.A.L.
..Art. 3. - Sur la Moselle, entre les avant-postes en aval de Pont-à-Mousson et le pont de Scarponne à Dieulouard, et sur le canal de la Marne au Rhin, entre les avant-postes à l'est de Bauzemont et Dombasle, toutes les barques, quelles qu'elles soient, à l'exception de celles qui sont mentionnées à l'article 2 devront être retirées de l'eau.
..Un délai de huit jours, à partir de la publication du présent arrêté, sera laissé aux propriétaires de barques pour l'exécution de ces prescriptions.
..Le 25 décembre au plus tard, les barques qui n'auraient pas été enlevées par leurs propriétaires seront retirées de l'eau et entreposées par les soins du maire de la commune, au frais du propriétaire.
..Art. 4. - Sur la Moselle, entre le pont de Scarponne et Dieulouard et le pont de Toul à Dommartin, et sur la Meurthe, entre Baccarat et Frouard, les barques pourront être laissées dans le rivière.
..Toutefois, elles devront être attachées au bord par une chaîne cadenassée.
..Elles ne pourront pas servir à la circulation comme il est dit à l'article 1er, mais elles pourront être utilisées par les pêcheurs à la ligne pour stationner dans la rivière, sous les deux conditions suivantes:
..1° Elles ne pourront jamais être éloignées de plus de cinq mètres du bord ;
..2° Elles ne pourront être utilisées que par les locataires des lots de pêche ou les membres des sociétés locataires.
..Art. 5. - Les infractions aux prescriptions ci-dessus seront poursuivies par application de l'article 471, paragraphe 15 du code pénal, sans préjudice de l'application de toute autre loi pénale s'il y a lieu.
..Art. 6. - MM. les généraux commandant les divisions riveraines de la Moselle, de la Meurthe et du canal de la Marne au Rhin, MM. les prévôts de la 1re armée et du D.A.L. et les officiers et gendarmes de la gendarmerie territoriale, les commissaires de police, les maires et les postes de contrôle de la circulation sont chargés d'assurer l'exécution de présent arrêté.
....................................................................Au G.Q. de la 1re armée, le général
....................................................................commandant la 1re armée. P. O., le chef
....................................................................d'état-major, signé : SEROT ALMERAS.
....................................................................Au Q.G. du D.A.J.,
....................................................................Le général commandant le D.A.L.,
....................................................................................Signé : DEPREZ.

 

Coupe nationale de Lorraine de foot-ball Association 1915-16

..Résultats du dimanche 19 décembre 1915.
..Groupe A : Union Sportive Pompéienne bat Foot-Ball Club Nancéien par 3 buts à 1. Arbitre : M. Alfred Brocard.
..Union Sportive Lorraine bat Groupe Sportif Pompéien par 5 buts à 0. Arbitre : M. Louis.
..Groupe B : Club Athlétique Saint-Max bat Abeille Sportive La Madeleine par 2 buts à 0. Arbitre : M. Petijean
..Club Sportif Nouveau-Nancy bat Union Sportive Lunéville par 5 buts à 1. Arbitre : M. Hirn.
..Ces matches sont homologués.

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..Rencontre du dimanche 26 décembre 1915.
..Groupe A : Union Sportive Lorraine contre Foot-Ball Club Nancéien, à Nancy, terrain de l'USLN. Arbitre: M. Louis.
..Union Sportive Pompéienne contre Groupe Sportif Pompéien, à Pompey, terrain de l'USP. Arbitre : M. Hirn.
..Groupe B : Abeille Sportive La Madeleine contre Club Sportif Nouveau Nancy, à La Madeleine. Arbitre : M. Hallouy.
..Union Sportive Lunéville contre Club Athlétique Saint-Max, à Lunéville, terrain de l'USL. Arbitre : M. Haas.
...................................................................Le président par interim, E. SCHAFFER.

 

 

L'EST RÉPUBLICAIN du vendredi 31 décembre 1915 :

POMPEY

..Vol d'un pardessus. - La famille C..., de nationalité belge, réfugiée dès le début des hostilités à Frouard, puis à Pompey, a été victime du vol d'un pardessus, au cours d'un déménagement.
..On connaît, dit-on une personne qui a porté le pardessus chez un teinturier de Nancy pour lui faire subir un changement de nuance.