Autour du tramway

Nancy - Pompey

en

1914

 

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..Pompey - Dimanche, vers 4 heures du soir, un individu pouvant avoir 35 à 38 ans, mal vêtu, barbe et cheveux négligés complètement, stationnait dans la salle d'attente du tramway où une veuve tient un dépôt de journeaux. Ce jour-là, c'était la fillette de cette veuve qui remplaçait sa mère. Or le triste individu en profita pour faire des propositions malhonnêtes à la fillette âgée à peine de 12 à 14 ans. Il la poursuivait dans les deux pièces dans une tenue que la morale réprouve.
..La fillette sortit en pleurant et s'adressa à l'agent de ville qui passait elle lui fit part de l'incident. L'agent entra aussitôt et vit l'homme blotti dans un coin, faisant semblant de dormir.
..A chaque demande que l'agent lui fit, il répondait : « J'attends le tram ». Il fut sévèrement réprimandé et chassé.
..Le triste sire a pris le tram pour Nancy.
[Est Républicain du mercredi 4 février 1914]

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..En février 1914, à Champigneulles, « les voyageurs se rendant à Frouard par le tramway de deux heures furent désagréablement réveillés par un choc violent. Le car venait de dérailler et de se placer en travers de la voie. Rien de grave, mais léger retard. »
[Est Républicain du mardi 17 février 1914]

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Nous demandons, à M. le directeur des tramways de Nancy, de rappeler aux receveurs qu'ils ont devoir d'interdire l'entrée des voitures aux dames portant des chapeaux avec épingles non munies de protège pointe, et de veiller ainsi à l'application de l'arrêté fort sage pris par M. le maire de Nancy.
[Journal de la Meurthe et des Vosges du dimanche 22 et lundi 23 mars 1914]

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..Frouard. - Le jeune et sympathique docteur M. Aubry, qui remplace provisoirement les titulaires dans quelques usines de Frouard-Pompey, a été victime d'un accident qui aurait pu avoir des conséquences graves.
..Le docteur passait en face de l'ancienne maison de gendarmerie, où est établie une voie de garage pour les tramways et pas suite du terrain mouillé par la pluie du matin, la roue de la moto qu'il montait s'engagea dans un rail et dévia du chemin.
..M. Aubry fut projeté d'un côté et la moto de l'autre. Les nombreux clients du tram qui attendaient celui-ci, accoururent, mais le jeune médecin se relevait aussitôt et constatait qu'il ne s'était fait aucune égratignure. Ses vêtements un peu maculés, voilà tout. Mais la moto devra passer à l'atelier de réparations, son réservoir est défoncé.
[Est Républicain du mercredi 3 juin 1914]

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